Dakar, Seneweb.com - Le boycott des examens à la faculté de lettres n'a pas encore trouvé son épilogue. La session d'octobre à la faculté des lettres risque d'être pleinement perturbée par les professeurs . Initialement prévue le 5 octobre 2009, les enseignants ont décidé d'entamer un boycott des examens depuis lors. Les professeurs des sections Lettres modernes, EBAD et CESTI du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), lancent un ultimatum de trois jours au gouvernement.
Le syndicat Autonome des enseignants du supérieur(Saes) ne démord pas. Ces enseignants sont prêts à sacrifier les étudiants, si l'État ne réagit pas. En grève depuis le début de la deuxième session, Ils réclament la satisfaction de leurs revendications dans les prochains jours, sans quoi, la deuxième session de l'année 2009 ne se ferait pas. Ces professeurs des sections lettres modernes, Ebad et Cesti du Syndicat Autonome des Enseignants du Superieur (saes) exhortent l'État à prendre ses responsabilités afin d'assurer un examen paisible pour ces étudiants qui n'ont pas eu la chance de passer à la première session. Selon, le porte parole du Saes «Si les autorités ne font rien d'ici vendredi, nous entrerons dans une autre semaine de grève», ainsi, les étudiants seront privés d'examen.
Notons, que ces professeurs des sections Lettres modernes, EBAD et CESTI du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), réagissent ainsi contre la non-satisfaction de certaines de leurs revendications liées au non-paiement des heures complémentaires, les retards récurrents dans le paiement de la deuxième tranche de la prime de recherche, etc.
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