‘J’assume l’intégralité de mes écrits. Je les ai fondés sur des faits. La Lonase, c’est la gestion peu orthodoxe et inquiétante de Baïla Wane. Des directeurs et conseillers spéciaux transformés en cadres dociles par un Dg qui aurait démontré incompétence et cupidité. Baïla Wane aurait aussi fait preuve d’une générosité suspecte dans des contrats complaisants avec ses proches grassement rémunérés et des stages à l’extérieur couvrant des affaires privées’. Telles sont les accusations pour lesquelles Abdou Latif Coulibaly risque de payer dix milliards 250 millions à la Lonase, le 28 janvier 2011.
Abdou Latif Coulibaly est en passe de débourser la somme de dix milliards 250 millions Fcfa, s'il est reconnu coupable, au terme de son procès contre la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) qui va s'ouvrir le 28 janvier 2011, devant la Cour d'appel de Dakar. Cette affaire, qui revient au-devant de l'actualité, entre dans le cadre de la publication, en 2007, du livre ‘Lonase : chronique d'un pillage organisé’. La parution de cet ouvrage a valu, en 2008, une plainte au journaliste - écrivain pour diffamation et injures publiques. Le directeur général de la Lonase, Baïla Wane, ses directeurs adjoints, le Président du conseil d'administration de la Lonase ainsi que deux conseillers de l'entreprise sont à l'origine du réveil, à nouveau, de la machine judiciaire.
Cela fait presque trois années (le procès s'est tenu le 31 janvier 2008) après que la maison d'édition Sentinelle, l'imprimerie Monteiro ainsi que l'Agence de distribution de presse sont sorties indemnes de la première confrontation, grâce à une annulation de la procédure pour vice de forme, le 4 mai 2008 date de la sortie du verdict.
Pour parvenir à obtenir ce jugement, les avocats de Latif avaient alors soulevé une exception visant à obtenir la nullité partielle de la citation directe : ‘La citation est nulle si on ne mentionne pas le nom du directeur général. La citation ne spécifie pas qui est auteur, qui est co-auteur ou complice. Les autres prévenus n’ont pas participé à la confection de l’ouvrage. Baïla Wane agit ès-nom dans cette affaire, de même que la Lonase. Donc, il lui serait impossible d’agir en cas de dénonciation calomnieuse (...)’. ‘Il y a un goût d’inachevé. Parce que c’est une procédure qui aurait mérité une décision sur le fond. Nous avons le sentiment voire la conviction que dans cette affaire, la vérité était du côté de notre client, Abdou Latif Coulibaly (...)’.
Malgré ses déboires judiciaires, Abdou Latif Coulibaly maintient mot pour mot les propos distillés dans son ouvrage : ‘J’assume l’intégralité de mes écrits. Je les ai fondés sur des faits. La Lonase, c’est la gestion peu orthodoxe et inquiétante de Baïla Wane, un festin en cours au sein de l’entreprise, des directeurs et conseillers spéciaux transformés en cadres dociles par un directeur général qui aurait démontré son incompétence et sa cupidité. Baïla Wane aurait aussi fait preuve d’une générosité suspecte dans des contrats complaisants avec ses proches grassement rémunérés et des stages à l’extérieur couvrant des affaires privées’.
Les prévenus ont pour noms : la dame Marie Antoinette Monteiro de l’imprimerie Monteiro, qui a tiré le livre, Jacques Martinez de l’Agence de distribution de presse, pour avoir distribué l’ouvrage du journaliste Abdou Latif Coulibaly et enfin la maison d’édition Sentinelle.
9 Commentaires
Cykari
En Novembre, 2010 (12:46 PM)Bb_aliou
En Novembre, 2010 (12:51 PM)Reply_author
En Avril, 2021 (20:12 PM)c'est pourquoi ils entretiennent le gros mensonge de dire que seuls les vaccins peuvent éradiquer le mal.
et pourtant on assiste tous jours à des controverses au sujet des vaccins...
Lebouc
En Novembre, 2010 (12:51 PM)Nini
En Novembre, 2010 (12:57 PM)Lonase
En Novembre, 2010 (12:58 PM)Lui
En Novembre, 2010 (16:03 PM)Dave
En Novembre, 2010 (18:37 PM)Dave
En Novembre, 2010 (18:39 PM)Kyser
En Novembre, 2010 (00:10 AM)Participer à la Discussion