Les ménagères continuent à éprouver de sérieuses difficultés pour faire le marché. Sur le marché, les prix de certains légumes restent toujours inaccessibles. Ceux des choux, du persil et de la salade ont presque doublé à côté de la viande et du poisson qui ont connu des hausses importantes, au moment où ceux de la carotte, du citron, de la pomme de terre et de l'oseille fraîche chutent. Remplir son panier de légumes, poisson ou viande continue à être un exercice quasi impossible en cette période, tant les prix de certains d'entre eux ont flambé sur le marché. À côté du prix de la carotte, du citron et de l'oseille fraîche qui ont observé une légère baisse, celui du persil et des choux a presque doublé.
Le marché de Castors, lieu réputé de vente des légumes frais et à bon prix est très convoité par les ménagères, en cette matinée. Installés soit sur des étals ou à même le sol, les vendeurs exposent une diversité de légumes. Les poivrons rouges, à côté des carottes, concombres, piments et des tomates offrent un cocktail de belle couleur. L'odeur de ces légumes frais se mélange à celle du poisson et de la viande. Mais, on note une forte présence d'oseille fraîche, de gombo et de citron sur les étals ou dans des paniers. Installé sur une table sur laquelle sont exposés des légumes, Mouhamed Souma explique la hausse des prix. «Actuellement, ce n'est que le prix de la carotte qui a chuté.
Le kilogramme est entre 400 et 500 F, alors que c'était vendu à 1 000 F. Celui du citron aussi a diminué. Mais à part ceux-là, tout a augmenté, celui des choux a presque doublé. Le kilogramme est vendu a 900 F. C'est la même chose pour l'aubergine et le manioc». Une situation qui, selon le jeune vendeur,: «fait que les bénéfices chutent surtout avec les taxes à payer». Une hausse que Habi Camara, vendeuse de fruits et légumes confirme. «Il n'y a que la pomme de terre, le citron et la carotte qui ont baissé.
Le kilogramme de la pomme de terre est à 250F. On ne vend même plus le persil en Kilogramme. On vend le bouquet entre 200 et 300 F». La salade est aussi devenue rare en cette période hivernale. «On achète en gros entre 15 000 et 20 000 parce qu’à la saison des pluies, la salade se fait toujours rare. C'est pourquoi on a diminué le volume des bouquets qu'on vendait entre 200F et 500 F» renseigne Awa Diatta. Le poisson et la viande intouchables Cette hausse des prix n’a pas seulement touché certains légumes. Ceux du poisson et de la viande sont aussi dans la même situation. «Le prix de la caisse de dorades est passé de 30 000 à 50 000 F.
C'est pourquoi on est obligé de vendre les tas à 1 000 et on ne s'en sort pas. Même le « Yaboye » qui est le poisson le moins cher a augmenté. Il est vendu actuellement entre 200 F et 250 F l'unité» dit la vendeuse qui ajoute : «il y a même des tas de poissons qu'on vend à 6 000F». Dans le même registre, Mamour Diouf, un jeune boucher indique: «le kilogramme de viande de boeuf est à 2400. Celui du mouton à 2500 et celui du foie à 2300. Tout a vraiment augmenté».
5 Commentaires
Pape Samba Mboup
En Septembre, 2011 (20:52 PM)Fam
En Septembre, 2011 (21:21 PM)Rubbish
En Septembre, 2011 (22:11 PM)Pape Samba
En Septembre, 2011 (23:52 PM)A
En Septembre, 2011 (01:48 AM)Participer à la Discussion