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Fatima DIALLO, miss Matam 2008 : Tima séduit dès le premier jour

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Fatima DIALLO, miss Matam 2008 : Tima séduit dès le premier jour
La plus belle fille de Matam est étudiante à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de Dakar. Sûre de ses avantages plastiques et intellectuels, Fatima Diallo ‘Tima’ ambitionne d’offrir une troisième couronne à sa région, en coiffant le diadème de beauté le 1er novembre prochain, jour de la finale de Miss Sénégal.

Elle est du genre à faire avaler toutes -en tout cas beaucoup d’idées, reçues, même les plus tenaces, sur les reines de beauté. Fatima Diallo miss Matam 2008, 1m 78 pour seulement 55 kg est une sérieuse prétendante au diadème national. En plus d’être belle, elle est une tête bien faite. Quand elle dit allègrement ‘Je me vois avec la couronne de miss Sénégal’, ce n’est point par excès d’ambition. On peut valablement soupçonner un caprice de jeune fille trop sûre de son charme. Mais, il faut la voir pour se convaincre avec qu’elle peut monter sur la plus haute marche du podium et offrir ainsi à Matam sa troisième couronne. Il faut causer avec elle pour se rendre compte qu’il est possible d’écouter une miss parler sans bâiller d’ennui.

Etudiante à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de Dakar, Fatima traîne avec elle l’élégance naturelle des femmes peules. La voix apaisée, au débit mesuré, le regard en boule qu’il pose de temps à autre sur ses interlocuteurs, elle s’exprime avec assurance dans un français limpide - chose assez rare chez nos miss. Pour l’occasion, elle parle de la Casamance, région naturelle qu’elle a fraîchement visitée en compagnie de ses concurrentes, lors d’une ‘Caravane de miss’, pilotée par le comité national d’organisation. Le but de l’opération est de donner aux beautés en compétition un substantiel vocabulaire sur le tourisme sénégalais. Cette jeune créature est encore fascinée par la subsistance des traditions séculaires dans cette partie sud du pays, notamment la royauté à Oussouye. Elle en sait en tout cas un peu plus sur ‘Cap Skiring’, ses plages, son soleil. Bref la nature sait être généreuse. Elle en est une preuve. Tangible.

Sans fard ni artifice de beauté, sous un jour le plus naturel, en plein mois de Ramadan, le potentiel de charme de Fatima Diallo est intact. S’il y a un visage sur lequel le maquillage peut paraître un exercice superflu, c’est bien le sien. Sûre de ses atours, elle étale ses atouts : ‘Je peux sortir dans la rue sans crainte, je suis une intellectuelle.’

Malgré ses qualités, son élection à miss Matam a suscité un début de polémique. Pour certains, le faciès de Fatima ne serait pas familier des Matamois, même les plus curieux -pourtant elle ne passe pas inaperçue. Deuxième grief : elle n’aurait pas participé aux tests de présélection. A ces reproches, elle répond posément, sans chercher à convaincre coûte que coûte comme pour suggérer que, de toutes les façons, l’affaire est déjà entendue.

Elle a seulement le souci de mettre la lumière sur une histoire qui ne semble pas la contrarier dans sa quête de la couronne nationale. Primo : Sur ses origines, elle reconnaît : ‘Je suis née à Dakar’. Elle dit visiter régulièrement la région de Matam. Sa grand-mère paternelle est originaire de là-bas, d’un village qui s’appelle Tiéwé. Secundo : sur la légitimité de sa candidature, elle précise : ‘J’ai passé un test de présélection - à titre individuel- avec un ‘envoyé’ du Conseil régional de Matam.’

Pourtant Tima, comme on l’appelle affectueusement, a failli limiter l’exploitation de son avantage physique, aux petits défilés de mode pour stylistes anonymes et aux piges dans les services d’accueil, petites activités qui occupaient son temps libre. Quand elle veut se présenter au concours de miss, elle bute sur le refus du pater, musulman fervent. Un niet au départ catégorique, puis conditionné aux résultats scolaires, à la bonne conduite.

Fatima doit sa participation au concours de beauté aux transactions d’une ‘tante’. Naturellement la jeune fille a accepté, le ‘oui mais’ paternel, les yeux fermés, en donnant le maximum de garanties. Quelque soit l’issue au soir du 1er novembre, jour de la finale de miss Sénégal, l’objectif est déjà clair dans la tête de Tima : ‘Terminer d’abord mes études.’ Avec un certain pragmatisme, qui fait plaisir à entendre pour tout père de famille, elle ajoute : ‘Avoir au moins un salaire.’

 



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