C’est un journaliste « surpris
et
déçu » qui a invité ce mercredi les médias à un point de presse. Fait
rare pour être souligné, dans
un commentaire fleuve publié par l’agence presse sénégalaise (Aps),
notre
confrère du service public regrette le comportement de Sindjély
Wade et Aziz Sow, qui selon eux, ont
refusé de répondre aux questions des journalistes lors d'un point de
presse que les deux responsables du Fesman ont pourtant organisé.
« Le
point de presse était
pourtant annoncé dans les invitations envoyées aux rédactions le 6 juin
dernier, mais ce à quoi on a eu droit, mercredi en début de soirée, a
plus
ressemblé au vernissage d’une exposition qu’à un échange en profondeur
entre
journalistes et organisateurs » écrit Aboubcar Demba Cissokho. Montrant
une indépendance particulière vis-à-vis des pouvoirs publics, ce
journaliste du
service culture de l’Aps se demande pourquoi l’ancien ministre de la
communication et la fille de Abdoulaye Wade n’ont pas permis aux
journalistes
de poser des questions. « C’était
l’occasion de lever un coin du voile sur beaucoup de zones d’ombre
concernant
les préparatifs et l’organisation du festival.
Mais, mercredi, voici ce à
quoi
on a assisté : Abdoul Aziz Sow, en maître de cérémonie, invitant tour à
tour le ministre de la Culture, Serigne Mamadou Bousso Lèye, et Syndiély
Wade à
prendre la parole. Puis, prenant la place des journalistes, Sow pose des
questions convenues à son adjointe : ‘Qu’est-ce qui va se passer ?
Pourquoi le Brésil est-il l’invité d’honneur ? Pouvez-vous nous parler
du
comité consultatif ? Pour François Pinault en est-il membre ?’, se
demande le journaliste. Il va plus loin pour dire que Sow n’a pas donné
le bon
exemple.
« Rien n’est garanti quand on sait que Syndiély Wade, qui
occupe
une place de choix dans le dispositif, préfère, elle, s’entourer de
‘discrétion’
quand elle travaille », commente M. Cissokho. Le journaliste a décrypté
dans son commentaire les médiocrités manifestes du délégué général du
Festival
Mondial des Arts nègres et son adjointe. L’exercice de Sindjély était
superflu
selon le commentateur qui parle d’une première sortie ratée de la
délégation générale.
Festival mondial des Arts nègres : première sortie ratée de la Délégation générale
Surprise et déception. C’étaient les deux sentiments les mieux partagés
chez les journalistes invités, mercredi au point de presse de la
Délégation générale du Festival mondial des arts nègres qui, dans sa
démarche, a raté sa sortie en termes de communication.
Acteurs
culturels, hommes et femmes de médias se sont pressés à l’espace
culturel VEMA, non pas pour assister à un jeu de questions-réponses
entre Abdoul Aziz Sow et son adjointe Syndiély, mais pour avoir des
réponses précises aux nombreuses interrogations des Sénégalais sur
l’organisation d’une manifestation reportée à quatre reprises.
‘’Ce
ne sera pas un point de presse. Nous vous avons invité pour vous
présenter ce que sera le Festival mondial des Arts nègres’’, dit,
d’emblée le délégué général Sow, stoppant net l’ardeur des journalistes à
poser des questions pour éclairer la lanterne des citoyens.
Le
point de presse était pourtant annoncé dans les invitations envoyées aux
rédactions le 6 juin dernier, mais ce à quoi on a eu droit, mercredi en
début de soirée, a plus ressemblé au vernissage d’une exposition qu’à
un échange en profondeur entre journalistes et organisateurs.
Pourquoi
n’a-t-on pas permis aux journalistes de poser des questions ? C’était
l’occasion de lever un coin du voile sur beaucoup de zones d’ombre
concernant les préparatifs et l’organisation du festival. Mais,
mercredi, voici ce à quoi on a assisté : Abdoul Aziz Sow, en maître de
cérémonie, invitant tour à tour le ministre de la Culture, Serigne
Mamadou Bousso Lèye, et Syndiély Wade à prendre la parole.
Puis,
prenant la place des journalistes, Sow pose des questions convenues à
son adjointe : ‘’Qu’est-ce qui va se passer ? Pourquoi le Brésil est-il
l’invité d’honneur ? Pouvez-vous nous parler du comité consultatif ?
Pour François Pinault en est-il membre ?’’
L’exercice était
superflu, parce que toutes les réponses que Syndiély Wade donnait à
Abdoul Aziz Sow, étaient dans le dossier de presse qui a été abondamment
distribué aux invités. Les journalistes auraient voulu poser, devant
les invités, dont l’ambassadeur du pays invité d’honneur le Brésil,
d’autres questions.
Dans son propos liminaire, le délégué
général Abdoul Aziz Sow a assuré qu’il n’y a ‘’pas eu de rupture’’ avec
ce qui s’est fait depuis que le festival a été inscrit dans l’agenda de
l’Etat. Selon lui, il y a juste un ‘’souci de réorganisation, de
simplification pour ramener les choses à des dimensions humaines’’.
S’il
n’y a pas rupture, où en est-on avec la réfection et le réaménagement
des sites, opération programmée par l’ancienne coordination générale, et
qui devait commencer en prélude à la manifestation prévue alors en
décembre 2009 ?
Il n’y a pas de rupture, mais le festival a une
‘’nouvelle identité’’, reprend le nom choisi pour le première édition en
1966. Qu’est-ce qui s’est passé pour que le terme ‘’FESMAN’’ – qu’il
est aujourd’hui interdit de prononcer – soit ainsi banni ?
Les
journaux font, de temps en temps, état des ‘’menaces’’ de Médiatic
Events, groupe de communication qui était chargé de l’organisation
technique de la manifestation, à propos de l’utilisation du nom
‘’FESMAN’’. Que risquent la presse et toutes les personnes qui
continuent, par habitude, d’utiliser ce mot (FESMAN) pour parler du
festival ?
Comment le festival va-t-il être ‘’décentralisé’’
dans les autres villes du pays ? Comment les ‘’festivals labellisés’’
qui vont servir de relais à la manifestation vont-ils être choisis ?
Quel est degré d’implication des artistes, des associations d’acteurs
culturels ?
Les responsables du Festival mondial des Arts nègres
ont répondu, après le ‘’point de presse’’ entre Abdoul Aziz Sow et
Syndiély Wade, à des journalistes de façon isolée. Mais l’idéal aurait
de se prêter à cet exercice devant les invités.
Si, mercredi,
l’objectif était d’éclairer de manière directe l’opinion sur les
préparatifs, l’organisation, le budget du Festival mondial des Arts
nègres, c’est raté. A la fin de la cérémonie, Abdoul Aziz Sow a assuré
de la disponibilité des membres des différentes commissions à
‘’collaborer’’ avec la presse pour avoir ‘’toutes les informations’’
ayant trait au festival.
Ce qui est sûr, c’est que lui, en
agissant comme il l’a fait, n’a pas donné le bon exemple. Qu’en
sera-t-il lorsque les journalistes, individuellement, voudront creuser
pour éclairer l’opinion ? Rien n’est garanti quand on sait que Syndiély
Wade, qui occupe une place de choix dans le dispositif, préfère, elle,
s’entourer de ‘’discrétion’’ quand elle travaille (voir le quotidien
L’AS du 1-er juin 2010).
Source : APS http://aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=69415
ON EN PARLE
Général Martin Faye : Cinq Choses à Savoir Sur Le Nouveau Patron De La Gendarmerie
Societe
26 avril, 2024
Nomination De Pape Alé Niang : Un Journaliste De La Rts Critique Bassirou Diomaye Faye
Médias
26 avril, 2024
El Malick Ndiaye Sur Le Drame De Koungheul : "avec Tout Ce Qu'on M'a Dit Sur Ce Bus, L'accident était Inévitable"
Societe
26 avril, 2024
West Ham Vs Liverpool : Les Images De La Dispute Entre Mo Salah Et Jurgen Klopp (vidéo)
Sport
27 avril, 2024
Mansour Faye Sur L’ofnac : ‘’je Ne Peux Pas Faire L’objet D'une Poursuite’’
Politique
26 avril, 2024
Seneweb Radio
LES PLUS LUS
West Ham Vs Liverpool : Les Images De La Dispute Entre Mo Salah Et Jurgen Klopp (vidéo)
Societe
18 heures
"vente De Voitures, Tour Inachevée, Journalistes Traumatisés...": Les Révélations De Abibou Mbaye Sur La Gestion De La Rts
Societe
20 heures
« On Grandit Entre Deux Femmes Qui Se Font La Guerre » : Les Rares Confidences D’omar Sy Sur La Bigamie De Son Père
Societe
22 heures
0 Commentaires
Participer à la Discussion