FISSEL: L’eau au centre des préoccupations

La communauté rurale de Fissel comporte 28 villages avec une population de trente cinq mille trois cent quatre vingt six habitants. Elle a seize forages, mais seuls deux sont fonctionnels. La salinisation des puits a fini par installer la corvée d’œuvre comme un véritable pour les femmes qui passent des heures de la journée à la recherche du liquide vital.

Monsieur Alpha Faye, membre du comité d’organisation du centenaire de l’école Abdel Kader Lèye est revenu sur la question de l’eau, au centre des préoccupations des populations. Il a mis en avant que la communauté rurale de Fissel Mbadanne ( département de Mbour ) est dans un état de manque d’eau très criard. Il a attiré que la scolarisation de certains enfants soit compromise par le manque d’eau. Ces derniers s’ils ne restent pas à la maison pour garder les plus petits au moment où leurs mamans font la queue devant les puits pour de l’eau potable.

Il y a aussi d’autres qui font le tour de la localité pour vendre de l’eau potable sur des charrettes d’âne. Selon Alpha Faye, l’espoir demeure avec le projet Notto- Ndiosmone –Palmarin. Il s’inquiète tout de même d’un fait. Les études de ce projet sont faites depuis très longtemps. Mais il demande pourquoi les travaux n’ont pas encore démarré. Pourtant, selon des sources concordantes, les financements du projet sont acquis. Malgré les désagréments multiples relevés, il y a des efforts notables à dans la communauté rurale.

Le bassin de rétention de Langomack a fini par régler certains problèmes d’usage domestique comme l’abreuvement du bétail et de l’eau de lavage pour les lavandières. En marge des festivités du centenaire de l’école de Fissel s’est tenu un forum « Décentralisation et développement local » avec comme sous thèmes , e problème de l’eau à Fissel, Gouvernance locale et Citoyenneté, l’économie rurale à Fissel, l’éducation et la formation à Fissel.

Il faut rappeler que la communauté rurale de Fissel malgré ses difficultés naturelles a un taux de scolarisation en 2004-2005 de 90,39 % pour 28 écoles primaires disposant d’un total de 108 classes en dur et un collège d’enseignement moyen de 12 classes dont 2 spécialisées.