Dans le cadre de ses activités, l’Université virtuelle africaine (Uva) organise, du 11 au 16 février, un séminaire de formation de 144 universitaires issus des 24 universités anglophones, francophones et lusophones de son réseau. Ce séminaire de renforcement de capacités en matière de nouvelles technologies de l’information de la communication sera axé sur le développement des contenus des enseignements, la gouvernance, le management et le financement pour une meilleure amélioration des enseignements apprentissages dans les institutions universitaires africaines.
Les cibles devront obligatoirement, au terme du séminaire, restituer les modules de formation au niveau de leurs institutions respectives pour poursuivre les objectifs que s’est fixé l’Uva.
Sur les 53 centres créés, l’Uva dispose au Sénégal d’un centre à l’Université de Saint-Louis, composé de deux promotions de 20 étudiants chacun et d’un second centre à l’Ucad, où sont formés 20 étudiants. Ces centres sont financés par la Coopération canadienne pour une formation diplômante à distance, d’une durée de 4 ans.
Cependant, les défis sont encore majeurs. Dans beaucoup de pays, les délestages, les problèmes de connexion, la lenteur du débit de connexion ou le téléchargement à quoi s’ajoute le décalage horaire et le couvre-feu dans les pays en guerre ne facilitent pas le travail des centaines d’étudiants inscrits dans ces enseignants virtuels.
Sidiki Traoré, le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest minimise ces défis, vu les excellents résultats obtenus dans les différents centres et la qualité du produit fini. Il témoigne que, dès le stage, les étudiants de l’Uva se font distinguer par leur savoir, leur savoir faire et par leur méthodologie de travail. Il assure que la première promotion de Saint-Louis, qui sort cette année, ne sera pas confrontée certainement à un problème d’insertion professionnelle.
Créée en 1999, l’Uva est une organisation intergouvernementale basée à Nairobi au Kenya. Elle a pour principale mission d’utiliser les nouvelles technologies pour accroître les capacités des institutions universitaires africaines à dispenser des enseignements supérieurs de qualité. La finalité de cette mission est de lutter contre la fuite des cerveaux, réduire la fracture numérique, assurer le désengorgement des universités, promouvoir le développement de ses 28 pays membres et l’intégration africaine.
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