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Gamou de Tivaouane : La mendicité des enfants au menu des journées scientifiques
La mendicité des enfants sera au menu des rencontres scientifiques prévues les 6 et 7 novembre prochains dans le cadre de l’édition 2019 du Gamou de Tivaouane, a annoncé, jeudi dernier lors d’un point de presse, Abdoul Hamid Sy, responsable de la communication de cette initiative dédiée à l’éducation au Sénégal. Selon le quotidien Libération qui donne la nouvelle, cette ré- flexion se veut "une contribution de la zawiyya tijaniyya pour ne plus voir dans nos quartiers cette image hideuse d’une enfance maltraitée, écharnée et souvent exploitée au nom d’un savoir hypothétique parce que déjà hypothéquée».
3 Commentaires
Sénégalais
En Novembre, 2019 (20:13 PM)- les géniteurs qui ne méritent pas le titre de parents. Les premiers responsables, ce sont des animaux au vrai sens du terme. Aucune forme de pauvreté ou de croyance ne justifie cette fuite de responsabilités. Quand on ose dire au supposé maître coranique de son enfant "ay yakham la-la ladj" cela signifie implicitement qu'ils ne lui demanderont jamais de comptes à plus forte raison lui porter pleinte quel que soit le traitement infligé.
- les supposés maîtres coraniques de vrais tortionnaires sans état d'âme, sortis tous droit des entrailles de l'enfer. Ils me rappellent le capitaine Domato dans Kunta-Kinté. C'était à eux d'aller mendier sils étaient convaincus de leur mission.
- Nous sénégalais lambda, nous qui croyons que notre avenir sera d'autant plus belle que nous aurons de bons marabouts chargés de nos "kharfa-foufa". On nous apprend à croire dès le bas âge à l'importance du marabout "guissané" à travers les gris-gris dont on nous barde, les "sarakh" et bains mystiques de notre entourage proche, les "nawétanes" et entre autres les pratiques mystiques de la lutte. Tout ceci justifie l'existence de ces talibés premières cibles des "sarakh".
Comme on est au Sénégal, je n'ose pas parler des grands propriétaires terriens multimilliardaires que sont nos chef religieux ou "serignes tarikha" mais il est de notre devoir de souligner leur complicité tacite à travers un silence assourdissant. Entre construire une mosquée à coup de milliards et investir ces mêmes milliards dans l'implantation de darras suivant la subdivision territoriale, à l'instar de la case des tous petits, respectueux des besoins de la petite enfance ou se trouve la priorité ?
Je suis encore désolé de le souligner mais des gens comme Khadim Samb de "thiakhabal" et Iran Ndao ne peuvent constituer des références en terme de réussite sociale pour justifier le maintien de ces pratiques d'un siècle révolu.
Excellent gamou à tous
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