Rien ne va plus entre la municipalité de Mékhé, une commune du département Tivaouane et le Cadre d'écoute, de concertation et d'actions de ladite localité (Cecam) qui aurait toujours servi de bras technique à cette municipalité dans la gestion des ordures ménagères.
(Correspondance) - Les ordures ménagères, faute d'être correctement gérées, ont fini par polluer les relations entre la municipalité de Mékhé, une commune du département Tivaouane et le Cadre d'écoute, de concertation et d'actions de ladite localité (Cecam). Un cadre qui s'est pourtant signalé comme un mouvement de veille et d'alerte et qui aurait toujours servi de bras technique à la municipalité dans la gestion des ordures ménagères. En effet, le Cecam, en relation avec Femme action pour la protection de l'environnement (Fape), un groupement d'intérêt économique de femmes chargé de la collecte des ordures dans la commune de Mékhé, a vigoureusement interpellé les autorités communales sur ce qu'il a appelé une gestion opaque de la question des ordures ménagères.
Selon Oumar Ben Khatab Guèye, l’opacité dans la gestion des ordures ménagères est à l’origine de la mort prématurée du projet Dgl-Felo. D’après lui, ce projet dit de ramassage des ordures ménagères, financé par l'Usaid en 2004, aurait été exécuté en catimini. Aussi M. Guèye demande-t-il à la municipalité d'éclairer l'opinion des Mékhois sur le sort qui a été réservé au matériel et à l'argent restant après l'acquisition des chevaux et charrettes qui sont actuellement introuvables. Cette même opacité, poursuit le Cecam, est en train d'étouffer l'actuel projet du même ordre qui a été financé depuis 2006 par l'Association pour la solidarité et la coopération des Mékhois en Italie (Ascomi). ‘Depuis la signature du protocole d'accord entre l'Ascomi et la municipalité, suivie du financement du projet, la mairie n'a pas ramassé la plus petite ordure devant les concessions de la commune’, souligne Ben Katab Guèye, le président du Cecam qui demande non seulement que lumière soit faite sur l'utilisation de ce financement, mais aussi sur l'utilisation faite des ressources du budget communal allouées pour le ramassage des ordures.
Toujours dans le cadre des interpellations le Cecam demande à être édifié sur les engagements pris en avril 2007 par la municipalité et consistant à accorder une subvention de 1 500 000 francs Cfa destinée à pallier les difficultés liées à la prise en charge des frais de fonctionnement du projet de l'Ascomi. De telles interpellations à l'endroit des autorités communales, Ben Khatab Guèye les inscrit dans le cadre de la mission de veille et d'alerte de son mouvement. Et, précise-t-il, elles sont d'autant plus pertinentes qu'ils ont eu écho d'un nouveau projet de gestion des ordures ménagères que la ville de Saint-Dié-Des-Vosges a offert à sa jumelle de Mékhé dans le cadre de la coopération décentralisée. Il s'agirait d'un financement à hauteur de 8 000 euros pour toute la durée du projet (deux ans) auquel viennent s'ajouter les 10 000 euros déjà octroyés par le Conseil régional de la Lorraine. Aussi ne voudraient-ils pas que ce projet connaisse le même sort que ceux qu'ont connu les précédents.
Du côté de la municipalité, Pape Mamadou Makhète Djité, conseiller municipal chargé de la coopération décentralisée et des relations internationales au niveau de l'institution communale, rejette en bloc toutes les accusations portées sur la municipalité. Selon lui, il ne s'agit là que d'un activisme purement politique tendant à décrédibiliser l'équipe municipale. Ceci d'autant, dit-il, que la subvention dont parle le Cecam est l'objet, depuis près de six mois, d'un engagement au niveau du trésor public et que s'il y a lenteur, c'est à ce niveau qu'il faut la chercher. S'agissant du nouveau projet de Saint-Dié-Des Vosges, il confirmera son effectivité, tout en précisant que jusqu'à ce jour, ils n’ont reçu aucun sou au niveau de la commune. ‘Comme nous avons en charge les ordures ménagères, nous avons essayé avec les charrettes, mais cela n'a pas marché. Nous avons alors estimé avoir le droit en tant que collectivité locale de moderniser le système’. Aussi estime-t-il que ce n'est pas un hasard si le Cecam et son président ont attendu ce moment précis de veille des élections locales pour faire de l'agitation. ‘Ils sont manipulés par des politiciens tapis dans l'ombre’, accuse M. Djité. Une position qu'il fonde sur le fait que la commune de Mékhé est l'une des rares, sinon la seule commune du Sénégal dirigée aujourd'hui par le Parti socialiste.
(Correspondance) - Les ordures ménagères, faute d'être correctement gérées, ont fini par polluer les relations entre la municipalité de Mékhé, une commune du département Tivaouane et le Cadre d'écoute, de concertation et d'actions de ladite localité (Cecam). Un cadre qui s'est pourtant signalé comme un mouvement de veille et d'alerte et qui aurait toujours servi de bras technique à la municipalité dans la gestion des ordures ménagères. En effet, le Cecam, en relation avec Femme action pour la protection de l'environnement (Fape), un groupement d'intérêt économique de femmes chargé de la collecte des ordures dans la commune de Mékhé, a vigoureusement interpellé les autorités communales sur ce qu'il a appelé une gestion opaque de la question des ordures ménagères.
Selon Oumar Ben Khatab Guèye, l’opacité dans la gestion des ordures ménagères est à l’origine de la mort prématurée du projet Dgl-Felo. D’après lui, ce projet dit de ramassage des ordures ménagères, financé par l'Usaid en 2004, aurait été exécuté en catimini. Aussi M. Guèye demande-t-il à la municipalité d'éclairer l'opinion des Mékhois sur le sort qui a été réservé au matériel et à l'argent restant après l'acquisition des chevaux et charrettes qui sont actuellement introuvables. Cette même opacité, poursuit le Cecam, est en train d'étouffer l'actuel projet du même ordre qui a été financé depuis 2006 par l'Association pour la solidarité et la coopération des Mékhois en Italie (Ascomi). ‘Depuis la signature du protocole d'accord entre l'Ascomi et la municipalité, suivie du financement du projet, la mairie n'a pas ramassé la plus petite ordure devant les concessions de la commune’, souligne Ben Katab Guèye, le président du Cecam qui demande non seulement que lumière soit faite sur l'utilisation de ce financement, mais aussi sur l'utilisation faite des ressources du budget communal allouées pour le ramassage des ordures.
Toujours dans le cadre des interpellations le Cecam demande à être édifié sur les engagements pris en avril 2007 par la municipalité et consistant à accorder une subvention de 1 500 000 francs Cfa destinée à pallier les difficultés liées à la prise en charge des frais de fonctionnement du projet de l'Ascomi. De telles interpellations à l'endroit des autorités communales, Ben Khatab Guèye les inscrit dans le cadre de la mission de veille et d'alerte de son mouvement. Et, précise-t-il, elles sont d'autant plus pertinentes qu'ils ont eu écho d'un nouveau projet de gestion des ordures ménagères que la ville de Saint-Dié-Des-Vosges a offert à sa jumelle de Mékhé dans le cadre de la coopération décentralisée. Il s'agirait d'un financement à hauteur de 8 000 euros pour toute la durée du projet (deux ans) auquel viennent s'ajouter les 10 000 euros déjà octroyés par le Conseil régional de la Lorraine. Aussi ne voudraient-ils pas que ce projet connaisse le même sort que ceux qu'ont connu les précédents.
Du côté de la municipalité, Pape Mamadou Makhète Djité, conseiller municipal chargé de la coopération décentralisée et des relations internationales au niveau de l'institution communale, rejette en bloc toutes les accusations portées sur la municipalité. Selon lui, il ne s'agit là que d'un activisme purement politique tendant à décrédibiliser l'équipe municipale. Ceci d'autant, dit-il, que la subvention dont parle le Cecam est l'objet, depuis près de six mois, d'un engagement au niveau du trésor public et que s'il y a lenteur, c'est à ce niveau qu'il faut la chercher. S'agissant du nouveau projet de Saint-Dié-Des Vosges, il confirmera son effectivité, tout en précisant que jusqu'à ce jour, ils n’ont reçu aucun sou au niveau de la commune. ‘Comme nous avons en charge les ordures ménagères, nous avons essayé avec les charrettes, mais cela n'a pas marché. Nous avons alors estimé avoir le droit en tant que collectivité locale de moderniser le système’. Aussi estime-t-il que ce n'est pas un hasard si le Cecam et son président ont attendu ce moment précis de veille des élections locales pour faire de l'agitation. ‘Ils sont manipulés par des politiciens tapis dans l'ombre’, accuse M. Djité. Une position qu'il fonde sur le fait que la commune de Mékhé est l'une des rares, sinon la seule commune du Sénégal dirigée aujourd'hui par le Parti socialiste.
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