Les enseignants de l’élémentaire vont en mouvement aujourd’hui pour 24 heures. 18 organisations sont décidées à répondre à l’appel de l'intersyndicale réunifiée . Nul doute que l ‘enseignement élémentaire sera paralysé durant cette journée.
« Le règlement définitif de la question des parcelles de la Zac, l’augmentation substantielle de l’indemnité de logement et de l’indemnité spéciale, l’institution d’une indemnité de recherche et de documentation pour tous les enseignants sans discrimination et sans contrepartie horaire constituent les principaux points de revendication sur lesquels, nous interpellons l’ État ». Le propos est de Mamadou Diouf, porte-parole de l’intersyndicale réunifiée et par ailleurs secrétaire général du Sudes. Les enseignants ne veulent qu’une chose : Le respect des engagements de 2003 à 2006 pris par les autorités. Ceci tarde à se matérialiser au grand dam des combattants contre l’ignorance.Ces derniers se sentent laissés en rade. Face à cette situation, le cri de ralliement semble être : levons–nous pour exiger le respect des accords de 2003 et 2006.
Alliant l’acte à la parole, ils élèvent le ton . Le mouvement risque de s’intensifier avec la grève de 72 heures qui aura lieu les 27, 28 et 29 mars 2007. Pour l’heure, la plupart des enseignants interrogés affichent une volonté manifeste d’en découdre avec les pouvoirs publics. Il urge pour le gouvernement de prendre les taureaux par les cornes avant que la situation de l’année dernière ne se reproduise. De l’avis de Abdou Karim Ndiaye, membre de la Commission Administrative du Sels : « Nous ne devons plus laisser l’ État nous divertir. À chaque fois, qu’il s’agit de taper sur la table, nous le ferons. C’est inacceptable qu’un État prenne des engagements et ne les respecte point.Nous devons restés vigilants et soudés. C’est seulement à ce prix que nous vaincrons. L’exemple du Cusems est révélateur »
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