Selon l'édile, des travailleurs devraient formuler des revendications dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail, voire des augmentations de salaire. "Je les ai entendus dire que la mairie de Kaolack a octroyé 30 millions F CFA à la Foire internationale de Kaolack (FIKA) appréciant ainsi l’opportunité d’une dépense qui selon la loi relève, exclusivement du conseil municipal.
Alors qu’il s’est agi de 50 millions en guise de contribution d’une manifestation commerciale pour laquelle la commune a engrangé des investissements de 310 millions dont 50 millions pour financer son plan de développement stratégique et 140 millions pour l’aménagement du littoral et du site de recasement des artisans", a expliqué Serigne Mboup.
Écartant au passage tout conflit d’intérêts avec le Cœur de ville dont il est l'administrateur, il est
revenu sur les revendications d’une partie des travailleurs de la commune. Et c'est pour soutenir que rien ne la justifie. "Au départ, ils réclamaient la réintégration d’un des leurs licencié pour abandon de poste.
Après, intervention du préfet, ça était fait. Maintenant, ils brandissent faussement leur impossibilité d’accéder à leurs bureaux. Le fait est qu’ils ne veulent pas respecter les nouvelles règles de sécurité et de pointage pour gérer les entrées et les sorties au niveau de l’Hôtel de ville", s’est défendu l’édile de Kaolack au cours du point de presse.
Se disant ouvert au dialogue, le patron de CCBM a dénoncé, par ailleurs, l’instrumentalisation politique des grévistes.
"C’est clair que de mauvais perdants sont derrière ces agissements et manipulations initiés par le secrétaire général du Satcols Cheikh Seck qui est empêtré dans des affaires d’escroquerie. Il veut emporter dans sa chute certains travailleurs qui aspirent légitimement à retrouver leur poste de travail", a accusé le maire.
Il a annoncé, par ailleurs, une rencontre, ce lundi, avec le SG de la CNTS pour, espère-t-il, renouer le fil du dialogue avec les grévistes.
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