Le gouvernement a jusqu’au mois de mars pour appliquer les accords signés avec les enseignants. Passé ce délai, les syndicats, membres du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse), vont déposer un préavis de grève pour le 3 mars.
Le Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse) va observer une grève générale sur l’étendue du territoire national le jeudi 3 mars. Et le jour suivant, le vendredi 4, les syndicats vont organiser une réunion d’évaluation pour analyser l’attitude du gouvernement, mais aussi pour dégager de nouvelles perspectives de lutte. ‘Nous donnons au gouvernement un délai d’un mois et s’il ne réagit pas à l’expiration du délai, le Cuse ira en grève d’avertissement le jeudi 3 mars. Il faut reprendre les armes et pousser le gouvernement à respecter ses engagements’, déclare Mamadou Diouf, le porte-parole du Cuse. Selon lui, tout ce que les enseignants ont obtenu, ils l’ont eu en allant en grève. Ce dernier, qui souligne que les parents d’élèves et les élèves sont inquiets quand ils entendent le mot ‘grève’, ajoute que c’est la raison pour laquelle, les eneignants l’ont réduit à son strict minimum, en parlant de ‘grève d’avertissement’. Et pour s’assurer de l’adhésion de tous les enseignants, les responsables du Cuse prévoient une tournée nationale de sensibilisation.
Cette grève vise, selon Mamadou Diouf, à obliger le gouvernement à respecter les engagements pris vis-à-vis des enseignants en mars 2009. Ce cadre syndical revendique, en effet, l’application des accords signés avec le gouvernement. Il s’agit de la prime scolaire, de l’octroi des parcelles aux enseignants, de la validation des années de vacatariat, de la généralisation du crédit au logement pour tous les enseignants, du versement des cotisations à l’Ipres et du vote par le Parlement de la loi sur l’autorité parentale. En outre, ces enseignants réclament la fonctionnalité des centres de formation régionaux et leur implication dans la gestion de l’enveloppe de 800 millions alloués aux enseignants dans le cadre de leur projet immobilier.
Pour le porte-parole du Cuse, si le gouvernement prend la peine d’ajuster régulièrement les salaires des ministres en fonction de l’augmentation du coût de la vie, il doit en faire de même avec les enseignants. Et concernant la question des retraites, Mamadou Diouf informe que l’Etat a prélevé des cotisations sociales sur les salaires de plus de quarante mille enseignants contractuels qu’il n’a pas reversées à l’Ipres.
De son côté, le député Ibra Diouf ‘Niokhobaye’, qui est membre de ce cadre, informe que contrairement aux affirmations du gouvernement, le projet de loi sur l’autorité parentale n’est pas à l’Assemblée nationale. ‘Je suis un député, j’ai vérifié et je peux vous dire qu’il n’en est rien’, martèle-t-il. C’est pourquoi, il demande au gouvernement d’accélérer ce projet, qui permet à la femme fonctionnaire de l’Etat de prendre en charge ses enfants et son mari en cas de maladie, si ce dernier n’est pas fonctionnaire.
Enfin, ces enseignants, qui accusent le gouvernement d’être dans une dynamique de vouloir supprimer l’Entrée en sixième, exigent aujourd’hui des concertations avant toute suppression.
6 Commentaires
Mastermind
En Janvier, 2011 (01:51 AM)Wakh Sa Khalt
En Janvier, 2011 (02:04 AM)4ever
En Janvier, 2011 (02:09 AM)moi je ne veux plus entrer sur seneweb car ndiaxoum rek ngay degg bir galsene
de grace on veut la paix de len wax diam di niane diam thi rewmi
Diop
En Janvier, 2011 (14:46 PM)Faucon Pélerin
En Janvier, 2011 (21:24 PM)Wadiste Merde
En Janvier, 2011 (14:30 PM)Participer à la Discussion