La situation est montée d'un cran hier. Les élèves ont encore grincé des dents. Une marche pacifique a été tenue et ce jusqu'au niveau de la police des Parcelles. Pour cause, la grève des professeurs. « Nous voulons travailler. Et si ça continue nous allons déconner ».
C'est le cri de cœur lancé par les élèves du Lycée des Parcelles assainies et environs. Envahissant à nouveau les artères de la banlieue pour exprimer leur ras-le-bol face au bras de fer entre gouvernement et enseignants.
« Arrêtez vos grèves », « Nous voulons étudier ». C'est entre autres slogans que scandaient des élèves des lycées et collèges d'enseignement public à travers une marche. Les potaches dénoncent les grèves cycliques des enseignants et le bras de fer entre les autorités et ces derniers. Et ils comptent y mettre un terme.
Pour la seconde fois, les élèves du Lycée des Parcelles assainies ont été dans la rue hier. Comme des abeilles, ces derniers ont fait sortir leurs camarades du privé. De l'école privée la « Maïeutique », à « Yaakar plus » en passant par « Oméga », les potaches ont dénoncé à nouveau la grève des professeurs.
Car selon eux, ceci risque de leur porter préjudice. Ainsi, les élèves du Lycée des Parcelles ont acheté des cadenas pour fermer les blocs qui composent le lycée. A les en croire, « si la situation perdure jusqu'au 18 mars, il n'y aura pas de cours. Et nous attendrons plus les professeurs jusqu'à 9.
Nous débuterons à 8 heures précises la grève » avant de fermer les blocs. Les polices de Guédiawaye et des Parcelles avaient été mobilisées pour parer à toutes attaques des élèves en masse dans la rue. Ces derniers se tournèrent vers Dakar. Mais ils passeront, comme la dernière fois, au lycée des Parcelles assainie U 13 (ex guinda Thiam) pour déloger les élèves. Le tout sous une surveillance policière.
Des éléments installés dans une fourgonnette suivaient de près les élèves dont la masse s'agrandissait au fur et à mesure. Pour M. Yacine Fall, élève en classe de Seconde, « depuis des semaines, aucun devoir n'a été fait et les professeurs ne disent rien ».
Même son de cloche de la part de Moussa Sow, Ndèye Khady Ndiaye, entre autres élèves. De l'unité 02 à la police des Parcelles, ils sont descendus dans les rues pour dénoncer la situation et faire part de leur préoccupation qui est partout la même : « étudier ». De temps à autre, tous se mirent à terre, occupant l'asphalte et perturbant la circulation durant des heures. Et ces derniers continuaient pour déloger leurs camarades du Cspa.
En outre, les élèves du lycée de cette localité, soutenus par leurs camarades du centre Sauvegarde de Cambérène et des écoles privées environnantes, dénoncent ainsi le retard sur le programme, à quatre mois des examens, par rapport à leurs collègues du privé. Selon leur porte-parole, depuis le début de l'année, leurs professeurs ont à peine « bouclé deux chapitres de cours à cause des grèves répétées.
Il y a des professeurs qui ne se présentent pas à 8 heures » a-t-il précisé. « La marche pacifique » s'est terminée vers 15 heures. Dans tous les cas, les signaux sont aux rouges. D'ici quelques jours, ceux de Limamoulaye, de Pikine et des Parcelles assainies comptent se retrouver pour marcher ensemble. Cette fois-ci, pour aller jusqu'au palais de la République.
9 Commentaires
Klkl
En Mars, 2011 (15:02 PM)Klkl
En Mars, 2011 (15:04 PM)Klkl
En Mars, 2011 (15:05 PM)Shoushou
En Mars, 2011 (15:08 PM)Eleve
En Mars, 2011 (15:20 PM)Ibex
En Mars, 2011 (16:05 PM)Vérité
En Mars, 2011 (17:18 PM)Marimare
En Mars, 2011 (18:22 PM)Anti-eleves
En Mars, 2011 (20:03 PM)Participer à la Discussion