Malgré les efforts consentis pour lutter contre les mariages précoces et les grossesses non désirées, le phénomène persiste encore dans la région de Kolda.
Quarante-six cas de grossesses non désirées ont été enregistrés durant l’année scolaire 2014/2015 à Kolda. Dix-sept parmi les élèves qui étaient tombées enceintes ont pu réintégrer, cette année, le système scolaire.
Ces chiffres ne constituent cependant que la partie visible de l’iceberg puisqu’ils ne concernent qu’une quinzaine de collèges de la commune de Kolda. Il n’existe pas de données fiables sur la situation dans l’ensemble de la région. Ces 46 filles ont bénéficié d’un accompagnement médical de l’Inspection médicale des écoles et du Centre de conseils pour adolescents.
Elles ont eu également une prise en charge psycho-sociale par le Caosp, l’Aemo pour ce qui concerne le volet juridique et le Service régional de l’action sociale pour qui relève des questions sociales. Ces services ont mis en place, l’année dernière, un consortium des acteurs étatiques dans le cadre de la protection de l’enfance. Ils offrent aux victimes d’abus sexuels un paquet de services qui va de l’accompagnement psychologique à la prise en charge médicale en passant par les volets social, juridique et suivi scolaire.
« Il faut dire que les statistiques sont très partielles. Je ne pourrai donc parler que des données que nous avons à l’Inspection médicale des écoles. Et c’est une situation qui ne couvre pas l’ensemble des écoles du moyen secondaire. Mais, pour avoir une idée sur le nombre de cas de grossesses que nous avons reçues l’année dernière, nous avons enregistré 46 filles en état de grossesse pour, à peu près, une quinzaine d’établissements du moyen secondaire », déclare Djiby Guissé, assistant social et coordonnateur de l’Inspection médicale des écoles. Il demande aux chefs d’établissement scolaire de veiller à l’application de la circulaire de 2007 relative aux grossesses non désirées et aux mariages précoces des élèves en référant les cas enregistrés dans leur école à son service pour permettre à celles-ci de bénéficier d’un accompagnement. Ce qui facilitera ainsi leur réintégration dans le système scolaire.
Il demande également aux parents d’élèves, qui sont prompts à retenir leurs filles à la maison dès qu’ils constatent leur état de grossesse, d’éviter ce genre de réaction pour permettre à l’Inspection médicale des écoles de prendre les mesures idoines en vue de faciliter leur réinscription à l’école.
Mamadou Aliou DIALLO
Quarante-six cas de grossesses non désirées ont été enregistrés durant l’année scolaire 2014/2015 à Kolda. Dix-sept parmi les élèves qui étaient tombées enceintes ont pu réintégrer, cette année, le système scolaire.
Ces chiffres ne constituent cependant que la partie visible de l’iceberg puisqu’ils ne concernent qu’une quinzaine de collèges de la commune de Kolda. Il n’existe pas de données fiables sur la situation dans l’ensemble de la région. Ces 46 filles ont bénéficié d’un accompagnement médical de l’Inspection médicale des écoles et du Centre de conseils pour adolescents.
Elles ont eu également une prise en charge psycho-sociale par le Caosp, l’Aemo pour ce qui concerne le volet juridique et le Service régional de l’action sociale pour qui relève des questions sociales. Ces services ont mis en place, l’année dernière, un consortium des acteurs étatiques dans le cadre de la protection de l’enfance. Ils offrent aux victimes d’abus sexuels un paquet de services qui va de l’accompagnement psychologique à la prise en charge médicale en passant par les volets social, juridique et suivi scolaire.
« Il faut dire que les statistiques sont très partielles. Je ne pourrai donc parler que des données que nous avons à l’Inspection médicale des écoles. Et c’est une situation qui ne couvre pas l’ensemble des écoles du moyen secondaire. Mais, pour avoir une idée sur le nombre de cas de grossesses que nous avons reçues l’année dernière, nous avons enregistré 46 filles en état de grossesse pour, à peu près, une quinzaine d’établissements du moyen secondaire », déclare Djiby Guissé, assistant social et coordonnateur de l’Inspection médicale des écoles. Il demande aux chefs d’établissement scolaire de veiller à l’application de la circulaire de 2007 relative aux grossesses non désirées et aux mariages précoces des élèves en référant les cas enregistrés dans leur école à son service pour permettre à celles-ci de bénéficier d’un accompagnement. Ce qui facilitera ainsi leur réintégration dans le système scolaire.
Il demande également aux parents d’élèves, qui sont prompts à retenir leurs filles à la maison dès qu’ils constatent leur état de grossesse, d’éviter ce genre de réaction pour permettre à l’Inspection médicale des écoles de prendre les mesures idoines en vue de faciliter leur réinscription à l’école.
Mamadou Aliou DIALLO
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Anonyme
En Janvier, 2016 (10:32 AM)Participer à la Discussion