HISTOIRE DE GROS SOUS ENTRE DAKAR ET PARIS : Un haut fonctionnaire international au coeur d'un scandale

Une affaire qui risque de secouer, dans tous les cas, la République, c’est celle qui met en scène un ancien haut fonctionnaire d’une institution internationale à l’Etat du Sénégal. Une affaire à priori sans tête ni queue, commentée dans les salons feutrés de Ndakaaru, mais qui draine tellement de passions que nos satellites en perdent le nord. L’organisme dont l’agent est cité dans cette affaire a même ouvert une enquête pour savoir de quoi retourne cette affaire. De quoi il s’agit-il? Un haut fonctionnaire qui a dernièrement plié ses bagages pour une destination pas trop loin du domicile de l’ami Obama, aurait été pris, avec une valise bourrée de sous (au moins 100 mille euros), à Paris. Tiens, tiens, ça rappelle une autre affaire, ce machin… Brrr… Mais enfin, retournons à nos oignons, dans la capitale française donc ! La Douane ayant mis la main sur cette mallette de sous, ces langues bien tendues veulent bien nous assurer que notre «ami» a été bloqué à Barcelone pour les besoins de l’enquête. Histoire de connaître la provenance des fonds et tout le tralala quoi. Vous y croyez là ?

Gros scandale (Bis)

Toujours selon ces «chauves-souris», l’information est vite remontée au sommet. A Paris, à Dakar, comme au siège de l’institution dans laquelle travaille le Monsieur à Washington. Au Sénégal, au plus haut sommet de l’Etat, c’est motus et bouche cousue, alors qu’entre deux gorgées de café, loin des regards, on y va de ses commentaires. S’étonnant par exemple des entrées et sorties de l’«ami», le très haut fonctionnaire international, dans les couloirs du Palais. A Dakar, le représentant de cette institution ne veut rien confirmer du tout, alors que ses boss à Washington déclarent avoir ouvert une enquête : «nous sommes en train de nous renseigner», a confié à notre confrère, la Rfm, un gros calibre de cette institution. Sans plus, ni moins. Alors que le fonctionnaire en question, aurait finalement rejoint Washington, donc libre de tous ses mouvements, selon des infos, cette fois livrées par la maison-mère à Ndakaaru. Avouez que c’est quand même très bizarre cette affaire.

Gros scandale (Ter)

En tout état de cause, c’est une affaire qui risque de remonter en surface. Car, dans les deux cas de figures, cela va être très mal apprécié du côté de cette institution internationale dirigée par un Français. En effet, rendez-vous compte que si c’est un montage, cela ne va pas tarder à se savoir. Mais alors, l’auteur ou les auteurs risque (nt) de le payer cher. La bonne réputation de ces organisations étant plus importante que tout. Mais si cette affaire est aussi béton que le journal que vous tenez entre les mains, cela ferait encore plus de dégâts, du fait du calibre de la personne citée et des effets boomerang évidents, dans le contexte actuel où les Américains réclament de la transparence. Faut aussi dire que de gros morceaux de la place chercheraient à mouiller une ou deux personnes, alors que celles-ci ne se reprochent absolument rien dans cette affaire. Sans doute, le secret de cette affaire, du moins en partie, réside au niveau du salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar où notre fonctionnaire international aurait rencontré un gros morceau avant de prendre l’avion. Une bien folle affaire qui cache sans doute des choses… A demain !

Remaniement

«Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye est sur siège éjectable. Awa Ndiaye pourrait prendre du galon. On assistera aussi à un retour en force des politiques et des jeunes en perspective de 2012. Les conciliabules se poursuivent pour savoir où caser Idrissa Seck et Aminata Tall.» Ces confidences filmées par nos satellites renseignent sur l’état «très avancé» du casting de Gorgui pour dessiner les contours de «ce qui sera probablement un grand remaniement ministériel». Comme Me Wade prévoit de s’envoler, dans les jours à venir, en direction de la France et de Bahreïn, la seule question est de savoir si le chamboulement tant attendu aura lieu avant ou après son déplacement. Attendons de voir.

Assemblée

Après le Palais, allons, maintenant, à la Place Soweto, pour vous signaler l’ouverture, mercredi prochain, à 15 heures, de la session de l’Assemblée nationale. Si on claque la langue sur le sujet, c’est parce que le bureau, y compris le poste de président occupé par Mamadou Seck, sera entièrement renouvelé à l’occasion. Comme il est de coutume dans la galaxie «ndiomborienne», ça manœuvre déjà grave pour bénéficier de ces juteux postes. Il pourrait d’ailleurs y avoir, selon les bonnes langues, des surprises. Et pas des moindres.

Division

La suppression du second tour est en train de diviser les libéraux. Et la dernière sortie en ce sens de Ousmane Masseck Ndiaye semble ne pas avoir plu à Aliou Sow et compagnie. «Qu’à cela ne tienne, la mouvance présidentielle continue d’enregistrer des vagues de soutien depuis l’annonce de la candidature de Me Wade. Même si certaines voix insignifiantes qu’on n’entendait plus et qui cherchent à occuper des places de choix dans l’espace public tentent d’émettre des sons discordants pour se mettre en exergue. Heureusement, aucun responsable libéral vainqueur aux dernières élections n’a émis sur la même fréquence», lit-on dans un communiqué qui nous est parvenu hier. Et l’école Wadiste d’inviter les perdants des Locales à «une (re)mobilisation pour établir une stratégie de reconquête des bastions perdus». Quant aux alliés, il leur est balancé à la figure que «l’heure est aux prises de positions claires pour la candidature de Wade».

Zacharia Diaw

Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles, Zacharia Diaw, effectue aujourd’hui, à partir de 11 heures, une visite à la Caisse de sécurité sociale. Selon son l’agenda, Zacharia Diaw visitera, à partir de 11h05, la Protection maternelle et infantile de Colobane, la Direction de la prévention des risques professionnels (11h20), la Division des accidents à 11h30, l’Agence Wiltord (11h50), la Direction générale (Salle du Conseil) à partir de 12h10. La presse (nationale et internationale) est invitée.

Zacharia Diaw (Bis)

Le plus cocasse dans cette visite, c’est que, le ministre ne rendra pas visite au Médecin du Conseil de la Caisse, «une étape supprimée alors que chaque ministre du Travail qui passait à la Css s’y rendait», grogne-t-on du côté de l’institution sociale. La Division des émigrés n’est pas citée dans l’agenda du ministre. Ce qui fait dire à certains employés de la Caisse que l’institution n’accorde aucune importance aux Sénégalais de l’extérieur. Pis, les autres agences, dans un état de délabrement, comme celle de Rufisque sont zappées. «Histoire de faire croire au ministre que tout est nickel, il faut l’amener à l’Agence Wiltord», s’indignent des travailleurs de la boîte.

Nominations

Comme chaque jeudi, le Conseil des ministres s’est réuni, hier, au Palais. Et Gorgui a fait dans son jeu favori : changer les hommes. C’est ainsi que Mme Seynabou Diagne, Professeur d’enseignement secondaire et technique professionnel, est nommée Directeur de l’Ecole nationale de formation en économie familiale et sociale (Enfefs), en remplacement de Mme Michelle Sow. Alors que M. Abdoulaye Ndiaye, magistrat, remplace M. El Mansour Tall comme Secrétaire général du ministère de la Justice. Quant au Professeur Saliou Diop, Médecin, il atterrit au Centre national de transfusion sanguine pour remplacer le Professeur Lamine Diakhaté.

Droit d’inscription

L’Alliance démocratique des enseignants du Sénégal (Ades) a tapé fort sur les prix élevés des inscriptions dans les établissements scolaires. En conférence de presse, hier, son Secrétaire général Ibra Diouf Niokhobaye dira : «On ne peut pas comprendre, dans la même circonscription scolaire, qu’il puisse y avoir des différences au niveau des prix d’inscriptions des élèves. Là où on demande 5 000, d’autres demandent 10 000, voire 20 000 FCfa. Il ne faut pas fatiguer davantage des parents d’élèves très touchés par les différentes crises qui secouent le pays.» Mieux, les responsables de l’Ades considèrent qu’«il faut fixer des sommes raisonnables pour les droits d’inscriptions». Ta muy degg !

Femmes leaders

«Réseau des femmes leaders chefs d’entreprises». C’est la structure qui vient d’être portée sur les fonts baptismaux sous la férule de l’ancienne députée libérale et actuelle Pca du Centre national de qualification professionnelle (Cnqp), Mme Koumba Ndiaye. Et, selon nos satellites, elle a tenu son Assemblée générale constitutive, samedi dernier, dans la banlieue, plus précisément à Guédiawaye. Ayant comme credo de lutter contre la féminisation de la pauvreté, cette structure, qui invite l’Etat à l’accompagner pour un meilleur devenir de la femme sénégalaise, a pour devise «convaincre et vaincre». En voilà un challenge de taille en direction de 2012.

Corbillard

En voilà un fait, tout ce qu’il y a vraiment d’insolite, qui a failli échapper à nos satellites. Tenez, l’affaire s’est passée le lundi 28 septembre dernier à la paroisse Saint-Joseph de la Médina. Des fidèles chrétiens devaient enterrer leur mort. Après des formalités aux Services techniques communaux, ils ont pu trouver un corbillard. Le véhicule immatriculé DK-9666-AB est allé, vers 15 heures, récupérer le corps à la morgue de l’hôpital de Fann pour le déposer à l’église. Mais, que ne fût la surprise des parents du défunt ? Après la messe d’enterrement, ils n’ont plus revu ni le chauffeur, encore moins le corbillard.

Corbillard (Bis)

Au bout de plus d’une heure d’attente, certains des fidèles se rendent aux services communaux. Ce fut peine perdue. Car, le fameux chauffeur, gros et gras comme une baleine, n’y était pas. C’est vers la tombée de la nuit que le sieur s’est présenté pour dire que c’est son responsable qui l’avait appelé. Il s’ensuivit une vive altercation. Puisque, selon nos satellites, les vieux voulaient tout simplement le lyncher pour corriger ces manquements indignes pour une communauté éplorée. Pour un enterrement prévu à 17 heures, les fidèles n’ont pu inhumer leur défunt que lorsqu’il faisait pratiquement nuit. Ça, c’est aussi une facette du «Sunugal sous l’Alternoce». Après la presse, les politiciens et autres «badolo», il ne restait «nak» que les morts.

«Djolof for life»

Simon Bisbi Clan et son groupe donnent rendez-vous, ce vendredi, aux mélomanes. Ce sera à 21h au Centre culturel Blaise Senghor. Une manière pour la jeune génération d’honorer leurs aînés dans ce métier. Ce concert permettra aussi aux jeunes talents produits par le label «Djolof for life» de se mettre en valeur. Bref, une façon de montrer au public et aux anciens que le Hip-hop sénégalais «se porte bien et est en de bonnes mains». En compagnie de leurs aînés, ils promettent de mettre le feu au centre culturel. Pour cela, le label a invité des rappeurs, à l’instar de Pbs, Daara J Family, Pee Froiss, Daddi B, etc. Et le chef du groupe d’enchaîner : «Comme nous devons un grand respect aux précurseurs du Rap sénégalais, ce sera l’occasion de leur rendre hommage.»

«Djolof for life» (Bis)

À l’issue de ce concert, le label prépare la sortie de l’album d’un des leurs qui s’appelle «Tigirimbi» et également augmenter le nombre de concerts pour marquer de façon indélébile, l’histoire du rap sénégalais. Parallèlement, le jeune rappeur déplore la reproduction frauduleuse de leur marque de vêtements appelée «99». Simon accuse ouvertement un «baol-baol» et un Chinois d’être à l’origine des actes illicites. Il compte faire des expositions le jour-j afin de montrer aux populations la marque originale. A noter que le groupe «Djolof for life» est en répétition depuis près d’une semaine pour ne pas décevoir les fans qui l’attendent avec impatience.