Le service de médecine nucléaire de l’Hôpital général de Grand-Yoff, qui sera opérationnel au mois de juin prochain, jouera un rôle-clé dans le raffinement des diagnostics. C’est ce qu’a dit son directeur général, Saliou Diallo, qui a effectué une visite en présence du conseil d’administration présidé par le chirurgien à la retraite, le docteur Serigne Momar Ba.
L’éventail de services s’élargit à l’Hôpital Général de Grand-Yoff. L’établissement dispose d’un laboratoire de biologie médicale, d’une morgue avec un service d’anatomie-pathologie. Un service d’urgence digne de ce nom est en construction.
« Nous avons entrepris la construction de plusieurs services depuis 2001. Ceci pour offrir une meilleure qualité de service aux malades », a indiqué le directeur de l’Hôpital général de Grand-Yoff, Saliou Diallo, qui a effectué une visite de chantier avec les membres du conseil d’administration.
A cela s’ajoutent le regroupement des services des explorations urologiques, cardiologiques et endoscopiques ; l’aménagement et l’isolement du service d’urologie.
« L’isolement de service permet d’isoler cette catégorie de malades. Auparavant, les malades étaient exposés sur le couloir au vu de tout le monde. Mais, ces nouveaux locaux offrent plus de confort et de confidentialité », a laissé entendre le professeur Serigne Maguèye Guèye, chef du service urologie.
Le service d’urologie est l’un des rares à avoir une salle d’urodynamique indispensable dans le raffinement des diagnostics. D’ailleurs, l’hôpital ouvrira, au mois de juin prochain, un service de médecine nucléaire, une spécialité qui entre en jeu dans le raffinement des analyses.
« Le service de laboratoire de médecine nucléaire est déjà construit. Nous avons déjà une Gama-caméra qui pèse 4 tonnes. Nous allons tout simplement voir si la dalle pourra le supporter. Il sera fonctionnel au mois de juin. C’est un service qui aidera dans l’amélioration des diagnostics », a souligné Saliou Diallo.
Au cours de cette visite, le directeur a lancé un appel à l’endroit des autorités pour l’équipement de ces nouvelles structures afin de mieux prendre en charge les malades. « Nous avons de nouveaux services. Nous demandons aux autorités de les équiper et de mettre les moyens pour assurer une prise en charge de qualité des besoins des malades », a indiqué le directeur.
Le conseil d’administration, par la voie de son président, le docteur Serigne Momar Ba, a apprécié le travail du directeur général et de son équipe. Une réflexion est en cours pour fixer des tarifs spéciaux aux malades de la sous-région. Il faut rappeler que les consultations de l’établissement sont passées de 20.000 en 2001 à 120.000 en 2005
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