L'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a bloqué l'attribution de marchés d'acquisition de médicaments et de produits pharmaceutiques au profit de l'hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba, informe Les Échos. Elle demande au directeur du centre hospitalier, qui a attribué les marchés, de libeller TTC (Toutes taxes comprises) les prix qui étaient fixés HS (Hors taxes).
En outre, rapporte le journal, l'Armp invite le patron de Matlaboul Fawzaini à faire approuver les marchés par le Président du conseil d'administration (Pca), conformément aux dispositions du Code des marchés.
Celui-ci stipule que "pour les établissements publics, tout marché égal ou supérieur à 100 millions F Cfa, mais n'atteignant pas 300 millions F Cfa, doit être approuvé par le président du Conseil d'administration".
Autres problèmes soulignés par Les Échos : la valeur attribuée aux lots 1 et 4 des marchés (130 millions) dépasse l'estimation du marché global et le total des montants des trois lots cédés (369 millions 252 mille 770) déborde le seuil d'examen préalable. La législation pertinente en la matière imposant un contrôle a priori avant le lancement de marchés de fournitures des établissements publics d'un montant égal ou supérieur à 200 millions F Cfa.
2 Commentaires
Doff Niit
En Septembre, 2017 (19:56 PM)Je me demande comment nous sommes arrivés à ce stade de désintéressement de nos dirigeants à la bonne formation de l’avenir de notre pays. Que nous apporte la Turquie de Erdogan jusqu’à ce que le Président Macky Sall, le Premier ministre B A Dionne, le ministre de l’intérieur Ali Ngouye Ndiaye et le Ministre de l’éducation nationale Sérigne Mbaye Thiam veulent sacrifier l’avenir de milliers d’enfant sénégalais innocents. Pourtant les services géopolitico-stratégiques (s’il y’a n’en) sénégalais doivent savoir que la Turquie de Erdogan n’est pas viable, car la Turquie de Erdogan risque de finir comme la syrie. Déjà sur le plan économique, ce pays est en chute libre. La turquie est de plus en plus isolée sur la scène internationale. D’ici quelques mois la guerre contre les kurdes va reprendre de plus belle, car les kurdes (irakiens, turques et syriens) vont accélérer la création de leur état.
Nos dirigeants ont-ils oublié cette règle élémentaire qui veut qu’un pays n’ait pas d’amis et n’a que des intérêts. L’intérêt immédiat que peut tirer nos dirigeants sur cette affaire vaut-il l’anéantissement de l’excellent cursus scolaire qu’aurait pu avoir ces milliers d’enfant sénégalais ? Je ne le crois pas, car la vraie richesse du Sénégal réside dans la qualité de ses ressources humaines.
Chers dirigeants, (président macky sall, premier ministre b a dionne, ministre de l’intérieur ali ngouye ndiaye et ministre de l’éducation nationale sérigne mbaye thiam), on vous a confié notre Sénégal pour que vous défendiez nos intérêts, nous sénégalais, et pas vos intérêts, ni ceux d’un fou dictateur sanguinaire turc.
Anonyme
En Octobre, 2017 (01:44 AM)Prions pour notre cher hôpital.
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