Le coût de la finalisation des infrastructures sanitaires sur toute l’étendue du territoire national est évalué à 21 milliards de FCfa. C’est ce qui ressort du Conseil interministériel du mercredi 26 mai 2010. Certains postes ou centres de Santé devraient être livrés en octobre 2011.
La carte sanitaire du Sénégal aura un nouveau visage d’ici octobre 2011. La finalisation des ouvrages en construction préoccupe les autorités. Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a présidé hier un Conseil interministériel en présence du ministère d’Etat, ministre de l’Intérieur, Bécaye Diop ; du ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada ; du ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Moustapha Guirassy et du ministre des Collectivités locales, Aliou Sow. La rencontre a été sanctionnée par des mesures concrètes.
Au cours de ce conseil, il a été noté que le coût global de la finalisation de la construction des hôpitaux, des postes et des centres de Santé sur toute l’étendue territoire national est estimé à 21 milliards de FCfa.
« Il nous faut trouver 21 milliards de FCfa pour terminer tous les travaux. Les chantiers des hôpitaux de Fatick et de Ziguinchor ont repris. Il en est de même pour les centres de Santé de Tivaouane, de Cas-Cas et de Goudomp », rapporte le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
Les contraintes budgétaires ont été à l’origine du retard constaté dans la livraison des infrastructures et donc la suspension des travaux.
« Le gouvernement avait entrepris la construction des hôpitaux, postes et centres de Santé. Ces travaux ont été arrêtés à cause de contraintes budgétaires », a expliqué le Premier ministre.
Une partie du coût global de la finalisation de ces ouvrages est inscrite dans le budget 2010. Il est aussi prévu une autre inscription dans celui de 2011.
« Une partie des ressources est dans le budget 2010. Il y aura une autre inscription en 2011. Il nous faut trouver des ressources nécessaires pour la poursuite de tous les travaux. Je pense que nous devons mettre à profit la coopération internationale pour compléter l’enveloppe », a ajouté Souleymane Ndéné Ndiaye.
500 recrutements
Dès lors, les Sénégalais peuvent s’attendre à un élargissement de la carte sanitaire et à un accès plus accru aux soins de santé. La décentralisation de l’accès aux soins est l’un des facteurs devant favoriser l’accélération de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). « Dans le cadre de l’atteinte des Omd, il faut absolument investir dans le secteur de la Santé pour réduire la mortalité maternelle et infantile », a rappelé le Premier ministre. Outre la finalisation des chantiers, le gouvernement s’est inscrit dans la voie de la résorption du déficit en personnel. Il est prévu l’affectation de 500 postes au secteur de la Santé dans le cadre du recrutement dans la Fonction publique. « Nous allons procéder à un recrutement massif dans la Fonction publique. Je pense que nous allons affecter 500 postes au secteur de la Santé dont 90 pour le service d’Hygiène. Le cri de cœur des sages-femmes est bien entendu », a laissé entendre le Premier ministre, qui a rappelé l’exigence de respecter les accords signés avec les partenaires, ainsi que les contraintes budgétaires.
0 Commentaires
Participer à la Discussion