L’image qu’offre la ville de Dakar est alarmante et les échecs dans la gestion des ordures sont patents. La société de nettoiement Ama/Sénégal n’a pas assaini la capitale, indique-t-on, du côté de la tutelle. C’est pourquoi la multinationale française, Vivendi, vient au secours du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature. Cette arrivée de Vivendi avait été, déjà, annoncée par le président de la République, à son retour de l’Allemagne, il y a quelques jours. La confirmation a été faite, hier, sur la radio Rfm, par le ministre de tutelle, Thierno Lô. Et, ce dernier de justifier l’intervention de Vivendi : «Il y a un partenariat entre Vivendi et l’Etat du Sénégal, dans la mesure ou Vivendi est en train d’aider le gouvernement du Sénégal pour la mise en place d’un cahier des charges très précis». Cette arrivée, renseigne le ministre, va «nous doter de moyens logistiques pour la période de transition». Cependant, Vivendi ne sera pas le seul intéressé par ce marché d’autant qu’il y a, poursuit, M. Lô, des concessionnaires sénégalais, qui se sont constitués en société de nettoiement. Mais aussi, «le personnel de Ama-Sénégal qui nous a envoyé une déclaration, comme quoi, eux aussi, se constituaient en société». D’ailleurs, indique-t-il, la direction de l’Environnement et les structures de l’Etat reçoivent, toujours, des demandes de sociétés qui veulent participer à la gestion des ordures. Ainsi, le ministre compte sur ceux-là «pour faire en sorte que, dans quelques mois,» Dakar ait «une société (qui sera) à même de prendre en charge la problématique et la gestion de l’environnement au Sénégal». Pour Thierno Lô, ces problèmes, qui n’arrivent toujours pas à trouver une solution, ne datent pas d’aujourd’hui, mais, du temps de la Sias.
Toutefois, espère-t-il, «je crois que, cette fois-ci, nous sommes sur la bonne voie». «Et, si on nous assiste, on nous aide, nous arriverons à mettre en place cette structure de gestion pérenne des déchets», conclut-il.
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