Le Sénégal renforce son statut de hub numérique en Afrique de l’Ouest avec la deuxième édition du Demo Day Challenge+ Dakar, prévue le 1er juillet 2025. Porté par HEC Paris, en partenariat avec la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) et l’Ambassade de France au Sénégal dans le cadre de la communauté LionsTech Invest, cet événement marque l’aboutissement de neuf mois d’accompagnement intensif pour 21 entrepreneurs, dont 17 start-ups.
Une vitrine de l’innovation sénégalaise
Ces start-ups, sélectionnées pour la solidité de leurs modèles et leur potentiel de croissance, opèrent dans des secteurs variés : environnement (2), éducation (4), communication (1), agriculture (2), services (4), art et culture (2), immobilier (2). Elles proposent des solutions innovantes, ancrées dans les réalités locales, avec une ambition d’impact global. Le 1er juillet, elles pitcheront leurs projets devant un parterre d’investisseurs, de décideurs économiques et d’acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial africain.
Un écosystème en pleine ascension
Le dynamisme sénégalais est illustré par son classement au 8e rang africain et 1er rang francophone subsaharienne en levées de fonds, selon le rapport 2024 de Partech Africa. Le programme Challenge+ Dakar joue un rôle central en offrant un accompagnement rigoureux – formation académique, mentorat personnalisé et structuration stratégique – pour propulser ces entreprises vers l’échelle internationale.
Une ambition collective
- Alexis John Ahyee (Directeur Afrique de l’Ouest et Centrale, HEC Paris) souligne : « Challenge+ Dakar met l’expertise internationale au service des dynamiques locales, consolidant un écosystème panafricain compétitif. »
- Birahim Diop (co-directeur académique) ajoute : « Ces start-ups créent emploi, sens et impact, incarnant une Afrique innovante et exportatrice. »
- Dr. Aïssatou Mbodji (Délégué général DER/FJ) insiste : « Ce programme vise un écosystème inclusif et compétitif, prêt à conquérir les marchés régionaux. »
- Christine Fages (Ambassadrice de France) conclut : « Challenge+ met en lumière une génération d’entrepreneurs sénégalais, soutenue par des passerelles d’opportunités et un ancrage local. »
Si la structuration et les réseaux progressent, le financement reste un défi. Le Demo Day vise à faciliter les levées de fonds en connectant les start-ups à des investisseurs africains et européens, renforçant ainsi l’attractivité du Sénégal.
Plus qu’une clôture, cet événement est un tremplin pour accélérer la croissance des talents sénégalais et affirmer leur leadership en innovation.
3 Commentaires
Adada
il y a 2 semaines (18:12 PM)L'information a mal circulé. Fallait faire une campagne sérieuse de communication pour que le large public soit informé de cette initiative
Mais le 30 juin informer de sélections déjà faites et de pitchs demain, on s'en fout.
Vous n'avez probablement pas sélectionné les meilleurs car une bonne partie de la population n'était même pas informée de cette initiative
Finalement on se demande vous (organisateurs) informez pour qui et pour quoi exactement
C'est nul, ça fait pas sérieux, et c'est inacceptable de la part de parties prenantes " aux grands noms ". En France ça ne se passe pas comme ça.
Comment imaginer que la DER soit noyautée à ce point par l’ambassade de France. Les diplomates français sont presque dans tout : ils sélectionnent qui ils veulent, financent qui ils veulent… avec notre propre argent qu’il nous ont prêté via l’AFD.
C’est le Sénégal qui va rembourser tout cet argent alors que startups réellement financés sont soit des filiales de startups françaises soit dirigés par des franco-senegalais. Des gars à la peau bien noire qui ont le passeport français.
l'Iran vient de démontrer au monde entier en tenant en échec les deux plus redoutables nations de la terre que pour être digne, fière et sans craintes il faut miser mais aussi aider les jeunes dans l'enseignement la recherche surtout la technologie.
C'est ce qui doit être la priorité du premier ministre et non des querelles de bornes fontaine.
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