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INONDATIONS - PLAN ORSEC : Colonel Babacar Seck « On a l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau »

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INONDATIONS - PLAN ORSEC : Colonel Babacar Seck « On a l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau »

NETTALI - Comme Don Quichotte luttant contre les moulins, la lutte engagée contre les inondations dans le cadre du plan Orsec semble perdue d’avance du fait de la persistance des pluies. Coordonnateur des activités liés à ce plan de secours, le colonel Babacar Seck du Groupement national des sapeurs-pompiers explique les difficultés de la tâche au micro de la Rfm.

Selon le colonel Babacar Seck, Coordonnateur des opérations dans le cadre du plan Orsec, les secours s’organisent difficilement. « Depuis le déclenchement du Plan Orsec ou même avant, c’est-à-dire depuis le 27 juillet dernier, nous sommes sur le terrain. Le déclenchement du plan Orsec par le ministère de l’Intérieur n’a fait que renforcer les moyens mis en œuvre, en mobilisant des moyens publics et des moyens privés », explique le colonel Seck.

« Nous travaillons sur plusieurs sites et nous avons installé, par exemple deux motopompes à Médina-Gounass pour dégager la route d’accès. Nous intervenons également dans les mêmes conditions dans le Sam-Sam, à Diamaguène etc. », ajoute le Coordonnateur des secours. Concernant les quartiers qui ont été sortis des eaux, le colonel Babacar Seck déclare : « Nous avons dégagé à Guédiawaye quelque quinze (15) zones, mais il a replu et c’est ce qui pose problème ».

A en croire l’officier des sapeurs-pompiers, « la difficulté est bien là. L’idéal aurait été d’attendre la fin de l’hivernage, mais il n’est pas question de laisser les populations dans ces conditions. Ne rien faire aurait été pire, même si on a l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau ».

Le colonel Babacar Seck soutient aussi que l’ampleur des inondations dépasse l’imaginable, car toute la région de Dakar est touchée, de Rufisque aux quartiers de la capitale comme Bopp, Fass et autres, en passant par Keur Mbaye Fall, Diamaguène, Pikine, Guédiawaye ou Thiaroye.

« Mais notre plus grosse difficulté est liée aux moyens d’intervention que nous recevons. Imaginez que les motopompes qui nous arrivent n’ont pas d’accessoires pour fonctionner, ce qui les rend inutilisables. Quelquefois aussi, nous heurtons à l’hostilités de populations soumises aux difficultés et qu’il faut déplacer. Mais nous faisons avec », soutient avec philosophie le Coordonnateur des opérations du plan Orsec.



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