Mardi 19 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Societe

Jean- Charles Tall, Architecte: « J’ai Peur Que La Ville De Diamniadio Soit...»

Single Post
Jean- Charles Tall, Architecte: « J’ai Peur Que La Ville De Diamniadio Soit...»

Les tout premiers Master du Collège Universitaire d’Architecture de Dakar (Cuad), lancés en 2014, seront remis ce mercredi 21 juin à l’Université de Thiès, qui assume, avec le Cuad, la paternité de ce diplôme. Cette première promotion portera d’ailleurs le nom de Meïssa Fall, le défunt directeur de l’UFR des Sciences de l’Ingénierie (SI) de Thiès, qui avait énormément «encouragé» le projet à l’époque. Ce nom-là, c’était une «évidence» laisse entendre le Pca du Cuad, Jean-Charles Tall, que nous avons reçu hier, lundi 19 juin dans les locaux de Sud Quotidien.

Dans cet entretien, l’architecte revient sur la petite histoire de l’établissement lui-même, fondé en 2008 pour combler un vide, et où l’on entre avec des «intentions de recherche»…Dans un pays comme le nôtre, où il y a «moins de 170 architectes, pour 15 millions d’habitants» et «moins de 5 architectes sur toute l’administration sénégalaise». Toujours dans cet entretien, où l’on parle évidemment d’écologie et de patrimoine, Jean-Charles Tall aborde aussi la question de Diamniadio, avec la peur que cette «ville nouvelle soit une espèce de bouchon à la sortie de Dakar».

 En 1991, l’Ecole d’architecture de Dakar a été fermée, et c’est pour cette raison que vous avez lancé en 2008 le Collège Universitaire d’Architecture de Dakar. Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
 
D’abord parce que ce n’était pas notre vocation. Nous sommes des architectes qui exerçons dans nos cabinets, et donc ce qui nous intéressait, pendant très longtemps, c’était le développement de notre activité. Et on s’est rendu compte qu’on n’avait pas les cadres suffisants pour nous permettre de vraiment développer cette activité. Très souvent nous allions à l’Ecole Polytechnique pour embaucher des étudiants en génie-civil, qu’on sensibilisait ensuite à l’architecture, mais ce n’était pas la même formation. 

Au début, on s’est dit qu’il nous fallait trouver un moyen d’avoir une formation, qui soit dédiée à l’architecture directement, et pas au génie-civil. Les cabinets d’architecture, ce n’est pas leur vocation, et donc on a pensé à créer à ce moment-là, le Collège Universitaire d’Architecture, et l’ambition au départ, c’était de former, des gens en deux ans, ou en trois ans, au niveau DUT ou au niveau Licence. Il s’est trouvé qu’on a eu la chance d’avoir, dans les premières promotions, des gens tellement brillants, tellement engagés, qu’on a commencé une réflexion sur comment aller plus loin que la Licence. Et donc ça nous a pris pratiquement 7 ans, pour ouvrir un Master ; mais entre-temps, nous avons diplômé plus d’une centaine de jeunes au niveau Licence, et parmi eux, il y en a qui ont continué dans d’autres écoles : en Europe, à l’Ecole de Lomé également. 

Aujourd’hui on a une vingtaine de jeunes qui ont commencé avec nous, qui sont nos collègues, qui viennent d’avoir leur diplôme d’architecture, et on s’est dit qu’il fallait mettre en place un Master au Sénégal, parce que les études à l’étranger, très souvent, souffrent d’une discrimination à l’argent. Si les parents n’ont pas suffisamment d’argent, c’est difficile pour les enfants d’aller à l’extérieur, donc nous avons décidé de monter une formation ici, en collaboration avec l’Université de Thiès. La première promotion de Master va présenter son mémoire mercredi (demain, 21 juin, Ndlr). Le Master a été lancé en 2014, mais ça a pris un peu de temps à se mettre en place, parce que nous n’avons pas commencé à la rentrée, comme les Licences : nous avons commencé avec du retard, ça  été un peu décalé.
 
Comment a été lancé ce diplôme entre le Collège Universitaire d’Architecture de Dakar et l’Université de Thiès ?
 
Alors, d’abord il y a eu un concours de circonstances. On a eu un monsieur qui a été le directeur de l’UFR (Unité de Formation et de Recherche) des Sciences d’ingénierie (SI) à Thiès, Meïssa Fall, qui malheureusement nous a quittés il y a quelque temps, et Meïssa a été l’un des premiers à nous encourager, quand nous avons ouvert le Collège. Il est venu enseigner au Collège, il est venu donner des cours de géotechnique, et avec lui, quand on a discuté du faible renouvellement des effectifs au niveau des architectes, il nous a beaucoup soutenus et beaucoup encouragés à mettre en place un Master. C’était important pour nous parce que l’Université c’est une institution très particulière, et si vous ne connaissez pas l’institution, c’est très difficile. Nous, nous ne sommes pas des universitaires professionnels, et donc il nous a beaucoup aidés avec son équipe, à réfléchir sur le contenu du Master, et on s’est dit : beaucoup d’écoles en Afrique vont chercher des collaborations avec des universités étrangères, on nous a proposé d’ailleurs plusieurs collaborations avec des universités ;  en Suisse, en France, mais pour des raisons de positionnement politique, on s’était dit : on veut d’abord des collaborations en Afrique. Quand l’Université de Thiès nous en a parlé, on a été très heureux d’accepter de travailler avec eux pour mettre en place ce Master.
 
Qu’entendez-vous par «positionnement politique» ?
 
Personnellement, et je crois que je parle au nom de mes deux collègues, avec qui on a monté ce Collège, nous sommes persuadés qu’il y a énormément de choses qu’on peut faire en Afrique, et que nous n’avons pas besoin, toujours, de nous référer à l’Europe, avant de faire les choses que nous devons faire chez nous. 
 
Cette première promotion porte justement le nom de Feu Meïssa Fall…
 
Ça nous a paru évident de faire un certain nombre de choses. Déjà au Collège, la salle où il enseignait a été baptisée Meïssa Fall, mais c’est quelqu’un qui a été tellement important pour nous, et pour l’UFR des Sciences de l’ingénierie, qu’il a créée et qu’il a dirigée jusqu’à sa mort, et pour nous ça nous paraissait évident de donner son nom à cette première promotion.
 
A qui s’adresse cette formation ou ce Master-là, et comment sélectionnez-vous vos dossiers ?
 
Il s’adresse d’abord à des étudiants qui ont une Licence en architecture, ou une Licence équivalente, et donc ces étudiants sont sélectionnés sur la base d’un dossier, et d’un entretien avec un jury de sélection. L’idée, c’est qu’ils doivent avoir les bases en architecture, parce que ce n’est pas au niveau du Master qu’on acquiert les bases, et ils doivent être suffisamment motivés pour qu’on soit sûr qu’ils peuvent suivre la formation. On leur demande aussi de nous présenter des intentions de recherche, parce que tous les étudiants qui arrivent en Master chez nous doivent avoir une vision claire de ce qu’ils veulent faire. Donc ils présentent des intentions de recherche, et on les examine avec eux, et avec tous les collègues, pour essayer de les rediriger, de les organiser.
 
Parmi les mémoires qui vont être soutenus ce 21 juin, il y en a un sur Diamniadio, et un autre sur l’architecture contemporaine en terre, avec le cas du Mali. Ce sont des sujets que les étudiants ont eux-mêmes choisis, ou ça vient de vous ?
 
Les étudiants choisissent eux-mêmes leurs sujets, mais ces sujets doivent être validés par le Conseil pédagogique. La difficulté avec l’architecture, c’est qu’il y a plusieurs thématiques dans chaque sujet. Celui sur Diamniadio, est en réalité un sujet sur les matériaux de construction. L’étudiante qui le présente travaille sur le bambou comme alternative constructive, et elle a voulu choisir un site (…) 

On demande que ces travaux soient appliqués, et donc l’étudiante doit choisir un site et faire un projet, un vrai projet d’architecture, qui est jugé. Et donc l’étudiante a préféré, dans le cadre de la localisation de son sujet, le situer dans la ville nouvelle, parce que ça lui permettait d’aborder une nouvelle problématique, qui est celle des villes nouvelles, celle du développement urbain, parce que chacun des projets qu’on fait a plusieurs niveaux. Pour nous l’architecture doit être localisée, mais l’architecture traduit également le niveau technologique de la société dans laquelle elle est produite à un moment donné, et traduit également un certain nombre de tensions sociales et politiques, et là c’est important de voir ce qui est proposé à Diamniadio, et de voir si on peut proposer des alternatives etc. 

Le second sujet, qui porte sur l’architecture de terre, est basé à Bamako, parce que c’est un étudiant malien qui travaille là-dessus, et au Mali, construire en terre, ce n’est plus un sujet de recherche : ils n’ont pas perdu cette vocation, cette tradition de construire en terre, et il a fait une étude extrêmement intéressante, comparative, entre les techniques traditionnelles des maçons, notamment les maçons de Djenné, et ce concept des briques de terre compressée, et à partir de cet ensemble de résultats, ce qu’il arrive à proposer lui, c’est un centre de sensibilisation à la construction en terre. Donc il arrive à faire quelque chose qui est presque circulaire, de manière à ce que le Centre pour la construction en terre soit conçu lui-même en terre, et puisse servir d’exemple, parce que l’un des gros problèmes qu’on a dans nos villes, c’est que quand on parle de construction, première question : est-ce que ça marche ? Donc l’idée c’est de prouver que ça marche, et à partir de là, il est obligé de faire un projet d’architecture.
 
Les questions liées à l’aération naturelle sont aussi prises en compte à ce niveau ?
 
Alors là, c’est une autre dimension. C’est-à-dire que vous avez les matériaux, mais chacun des types de matériau que vous avez, a une réponse climatique. Il se trouve que la terre fonctionne très bien, puisqu’elle ne laisse pas passer la chaleur, elle est très peu conductrice, et en plus les systèmes de construction font que la terre, quand on la fait, les murs sont très épais, et donc la résistance du mur au passage de la chaleur est très importante. Et tous nos étudiants sont sensibilisés à la dimension écologique, à la dimension «verte» de la construction, parce qu’il faut savoir par exemple que dans un pays comme le Sénégal, on considère que 60% de la consommation électrique est d’origine domestique. 

Là, on sait aujourd’hui que ce ne sont pas les lampes qui consomment beaucoup, mais ce sont les systèmes de climatisation etc., et aujourd’hui ça nous paraît très bizarre que dans une ville comme Dakar, on ait autant de climatiseurs. C’est une ville côtière, enfin c’est une presqu’île, et normalement on devrait construire de manière à optimiser les avantages du climat. Nous avons des cours spécifiques sur l’efficacité énergétique, sur le contrôle des ambiances thermiques, et tous nos étudiants, dès la première année, sont sensibilisés à cette dimension. 

L’idée par exemple, c’est de ne pas mettre une grande façade vitrée, orientée en plein ouest, où l’on recevra toute la chaleur, à partir de 13h et jusqu’à 19h : ça n’a pas de sens. Et le travail de l’architecte, c’est vraiment ça, c’est de produire un projet qui tienne compte des réalités locales, des conditions locales, et on sensibilise nos étudiants à ça.
 
On connaît aussi votre combat pour la sauvegarde du patrimoine. Vous sensibilisez aussi vos étudiants à cette question ? Et de quelle façon ?
 
C’est très important, parce qu’on a un proverbe qui dit : «Ku xamul fa nga jëm, dellul fa nga jogèe» (Si tu ne sais pas où tu vas, retourne d’où tu viens, Ndlr). Nous avons déjà tous une sensibilité très forte au patrimoine, ce cours est dirigé par Madame Annie Jouga, qui est architecte, spécialiste du patrimoine, maire-adjoint de l’île de Gorée, et qui est en plein dans la question du Patrimoine. Nos étudiants l’utilisent, beaucoup de gens ont tendance à en faire une notion nostalgique, mais on apprend énormément du Patrimoine. Vous allez en Casamance, l’architecture diola, telle qu’elle est faite, prend en compte tous les éléments de confort thermique dont on parlait : la ventilation transversale, la protection de la cellule d’habitation etc., et moi je reste persuadé que nos architectures traditionnelles sont des leçons scientifiques. 

Le seul problème, c’est que nous avons, par notre formation, par la formation que l’école nous donne, et par l’état d’esprit du Sénégal en général, tendance à minimiser ces apports scientifiques, et donc pour nous c’est très important, et ça permet également de rattacher tout cela à l’Histoire. Parce qu’une architecture, c’est le produit d’une société, mais une société aussi, c’est le produit de son Histoire. 

Nous avons développé beaucoup de choses ; je viens de faire  un séjour d’une dizaine de jours au Cap-Vert avec 11 étudiants, qui ont travaillé spécifiquement sur une ville, Cidade Velha, qui est classée patrimoine mondial de l’Unesco, et donc l’Institut du Patrimoine culturel du Cap-Vert nous a reçus, et on a eu la chance de recevoir le président de l’Assemblée nationale, le ministre de la Culture, qui était totalement excité que des jeunes du Continent, puissent venir au Cap-Vert pour travailler sur le patrimoine du Cap-Vert, et ça je crois que c’est une dimension très importante. Aujourd’hui malheureusement, notre patrimoine est en train de partir ; que ce soit le patrimoine colonial, le patrimoine autochtone, et je crois que les architectes ont une responsabilité liée à la conservation de ce patrimoine.
 
Quelles sont les opportunités qui s’offrent à vos étudiants diplômés, sur le marché du travail ?
 
Alors…Ce qu’il faut savoir, déjà, c’est que 90% de nos étudiants au niveau Licence trouvent un travail en moins d’un mois, et aujourd’hui il y a des cabinets d’architecture, des confrères, qui ont recruté beaucoup de jeunes. On a également des étudiants qui sont partis à Lomé, qui sont partis en France, qui sont architectes, qui ont plusieurs possibilités : soit travailler pour l’administration de leurs pays respectifs, parce qu’on a plus de 15 nationalités, dans un petit Collège de 100 étudiants, soit travailler pour un cabinet d’architecture, ou s’installer à leur propre compte, et donc aujourd’hui il y a toutes ces opportunités-là qui s’offrent. 

Il faut aussi savoir qu’il reste moins de 5 architectes sur toute l’administration sénégalaise ; or, une ville comme Praia, la capitale du Cap-Vert, qui est une toute petite ville, a 25 architectes dans son bureau technique. Au Cap-Vert, il y a 250 architectes, pour 500.000 habitants. Au Sénégal, on est moins de 170, pour 15 millions d’habitants. Il faut qu’on relève un peu les ratios ; aujourd’hui on a besoin d’architectes.
 
On parle beaucoup de Diamniadio aujourd’hui. Qu’est-ce que ça représente pour les architectes ?
 
Je ne peux parler au nom des architectes mais en mon nom personnel. Il y a plusieurs dimensions : la première dimension, c’est une dimension politique : l’Etat a envie de décentraliser. Peut-être que…On aurait pu aller plus loin, parce que Diamniadio pour moi, c’est quand même la sortie de Dakar, et vous avez une conurbation : aujourd’hui vous n’avez pratiquement pas de rupture de continuité urbaine, entre le centre-ville de Dakar et Diamniadio. Donc j’ai peur que la ville de Diamniadio, la ville nouvelle de Diamniadio, non seulement soit une espèce de bouchon à la sortie de Dakar, mais contribue à la macrocéphalie de la région de Dakar. 

Il faut savoir qu’on a un ¼ de la population, sur 0, 57% du territoire national. Donc l’idée c’est peut-être que ça doit servir d’exemple pour développer la décentralisation. On a des territoires entiers où il n’y a personne : quand vous allez vers Kédougou, entre Tambacounda et Kédougou, vous avez un village tous les 10 kilomètres, et il y a des choses à faire. Dans le Ferlo aujourd’hui, il n’y a rien. Il y avait peut-être un certain nombre de projets, et peut-être que s’ils avaient été gérés de manière technique, un peu plus intelligemment, ils auraient permis cette décentralisation. 

Aujourd’hui il faut que l’on réfléchisse également au renforcement du rôle des villes secondaires. Quand j’étais petit, on nous récompensait en nous emmenant à Rufisque en promenade. Je ne suis pas sûr aujourd’hui, qu’il y ait beaucoup de Dakarois qui récompensent leurs enfants, en les emmenant visiter la ville de Rufisque. Donc ça veut dire que Rufisque avait un rôle important. Quand j’étais jeune, on allait à Kaolack en train ; j’étais au Prytanée militaire de Saint-Louis, et je n’y suis jamais allé en voiture. J’ai toujours pris le train. 

Aujourd’hui, mon fils, qui a 16 ans, n’a jamais pris le train au Sénégal, donc en fait les architectes ont l’obligation de participer à la réflexion sur la planification nationale, sur la planification du territoire, et la réflexion sur Diamniadio entre dans ce cadre. C’est aussi un cadre de recherche pédagogique très important, on ne peut pas faire comme si ça n’existait pas. Ça existe, et ça pose un certain nombre de problèmes. 

Je crois qu’il est temps également que les universitaires, les architectes, se posent la question, les questions fondamentales sur la ville de Diamniadio ; parce qu’il y a eu une décision politique qui a été prise, mais elle va impacter sur la vie d’un certain nombre de gens, et donc quelle recherche on peut mettre en place pour faire en sorte que cet impact soit le plus positif possible.



12 Commentaires

  1. Auteur

    Khiif

    En Juin, 2017 (15:45 PM)
    trop long. Même pour dakh koorr je m'y perds (j'ai trop faim). Pourtant c'est fort intéressant. Je garde ça pour après la korité inchallah.
  2. Auteur

    Mbaymi

    En Juin, 2017 (16:06 PM)
    avec ca on ose ns parler de emergence
    {comment_ads}
    Auteur

    Mbaymi

    En Juin, 2017 (16:06 PM)
    avec ca on ose ns parler de emergence
    {comment_ads}
    Auteur

    Lébou

    En Juin, 2017 (16:17 PM)
    Très pertinente réflexion , Grand jean Charles et c'est comme vous le dites : ce nouveau site est déjà une source de bouchon à la sortie
    {comment_ads}
    Auteur

    Wa Tamba

    En Juin, 2017 (16:57 PM)
    Le projet de Diamniadio a été dévoyé c était prévu à Tambacounda.

    Par décision politique et l'irresponsabilité du promoteur ils l'ont mis la bas et comme disait Idrissa Seck cela ressemble plutôt à des HLM.A mi chemin entre l' Ai BD et Dakar il constituera bientôt un bouchon infernal.
    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (18:07 PM)
    Les cathos sénégalais sont rigoureux et n'entrent pas dans les magouilles (exception faite à Pierre Goudiaby Atépa lui c'est l'escroc du siécle capable de deals aussi sales que nos gros politichiens ou marabouts corrompus jusqu'à l'os). Au lieu d'impliquer les architectes comme Jean-Charles Tall on a fait comme d'hab.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (19:57 PM)
    Ou est-ce que Jean Charles était au début du projet? Arrêtez vos ''médecins après la mort''...

    Quels investisseurs va financer un projet au Ferlo ou il y a rien, ni port ni eau?

    Wade avait un projet de nouvelle ville à Mékhé;;; puis à Keur Massar... Les investisseurs lui ont tourné le dos. Je me rappelle , il avait mùme nommer jean Paul Diaz ministre de la ville... Mais touss nada, ou étaient nos chers architectes? Pourquoi n'ont-ils pas fait des sorties pour tirer sur la sonnette d'alarme?

    En europe, les intellectuels ont leur mots à dire meme si on les écoute pas... Mais au Senegal on attend que vers la fin du projet pour pondre dans les médias.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (21:09 PM)
    en tout la bulle immobiliere est entrain de s effondrer dans dakar. Je me rend compte que plus de gens vende leur proprietes dans dakar pour s installer dans diamniadio ou les terres sont moins cheres et le niveau de vie surement.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (15:45 PM)
    c'est à croire que vous ne suivez pas les infos. ces architechtes du college universitaire d'architechture se sont battus contre les constructions bidons dans la ville de dakar et ont fait beaucoup de sorties à la radio à la télé.



    Il faut peut être songé à nommé les gens à la place qu'il leur faut. Ministre de la ville : un architecte. Escroc : en prison.

    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (12:50 PM)
    Urbanisme et architecture : corruption et incompétence totale !

    A saly 9 accès sur 10 à la plage sont fermés par des constructions et murs et cela par des "sénégalais bien de chez nous" (aucun étrangers n'oserait le faire). De Niakh Niakhal à la Ferme de Saly plus d'accès à la place sur 2 à 3 Km sauf deux passages confidentiels.

    Les hôtels eux laissent passer les touristes les riches sénégalais et libanais NON.

    Le service de l'urbanisme ne fais aucun controle, c'est de l'incompétence et de l'arrangement.

    il y a mème à Niakh Niakha à 300 mètres de la place un immeuble de quatre étage en cours,

    c'est une horreur ! le R+2 est doublé, il faut limoger le patron de l'urbanisme local au plus vite
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (18:06 PM)
    w EF xcff. e f. c . f,dfc wstu e. bj .k.i..o..'n n.kn

    xxxDC y. w ecee. e. xc des. f f f . , j ff. e. ce f d. .w wx w d. f. j. yaw, r,,e. xf.
    {comment_ads}
    Auteur

    Lambda

    En Octobre, 2019 (15:32 PM)
    Créer beaucoup de sorties (Sangalkam, Bargny, etc.)
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email