La rencontre bilatérale a eu lieu dimanche à la demande du Parti Démocratique Sénégalais. Elle a réuni au quartier général d'And-Jëf/Pads, les délégations des deux partis conduites respectivement par Oumar Sarr, coordinateur du Pds, et Mamadou Diop 'Decroix', secrétaire général d'Aj/Pads, précise un communiqué parvenu à Seneweb News.Au cœur des discussions, l'analyse de la situation nationale que la délégation du Parti démocratique Sénégalais a exposée à celle d'And Jëf.Situation caractérisée par « une grave crise économique, financière et politique, entraînant entre autres le renchérissement constant du prix des denrées de première nécessité et des produits pétroliers », souligne le texte.
« Les Sénégalais vivent de plus en plus difficilement et le gouvernement, incapable de tenir les promesses électorales du candidat Macky Sall, n’offre aucune perspective d’amélioration de la situation économique ».Lequel gouvernement « pour détourner l’attention des Sénégalais, s’évertue méthodiquement à procéder par un harcèlement sans précédent et un lynchage médiatique de responsables du PDS », ont-ils dénoncé.La délégation du PDS d’exprimer ses vives préoccupations face à « la dégradation de la situation économique et face aux dérives du régime incapable de préserver un climat politique apaisé ».Pour sa part, Aj dit souhaiter que le pays retourne rapidement au travail de façon que les promesses faites par les nouvelles autorités soient tenues dans les meilleurs délais, « au lieu de procéder par des règlements de compte politiciens pour masquer le manque de perspective des nouvelles autorités ».Les deux partis ont toutefois rappelé que « s’il y a des biens mal acquis ou détournements de deniers publics, les présumés responsables devraient, tous sans exception, en répondre devant la justice avec l’aide de nos partenaires pour récupérer les fonds mal acquis qui seraient transférés dans des circuits de blanchiment ».
Ils ont souligné aussi la nécessité de veiller au strict respect de la neutralité des audits et de leur généralisation à tous ceux qui, sans aucune exception, ont exercé des responsabilités publiques depuis l’élection du président Abdoulaye Wade en 2000.Les deux partis ont rappelé l’urgence de s’organiser pour renforcer l’opposition démocratique et en faire le promoteur de la défense du pouvoir d’achat des Sénégalais et de défense de la démocratie.
Mamadou Diop Decroix et Oumar Sarr prévoient de mettre leurs moyens politiques et humains en commun et de « ne ménager aucun effort pour l’élargissement du combat aux autres forces démocratiques du pays pour faire face à l’incurie du gouvernement actuel qui manque cruellement de perspective ».
40 Commentaires
Mor
En Décembre, 2012 (12:27 PM)Date à Mourir
En Décembre, 2012 (12:33 PM)http://incomepart.com/ref.php?page=act/ref&invcod=116995
Paranoya
En Décembre, 2012 (12:37 PM)Tek
En Décembre, 2012 (12:42 PM)La Patrie
En Décembre, 2012 (12:55 PM)Abou
En Décembre, 2012 (13:01 PM)Exsopiste
En Décembre, 2012 (13:03 PM)Jean Paul Dias
En Décembre, 2012 (13:05 PM)Luise
En Décembre, 2012 (13:12 PM)Rambo
En Décembre, 2012 (13:18 PM)LATIF COULIBALY
Car moi le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui disait que l'Apix de Aminata NIANE constitue « le plus gros scandale du siècle tant dans son fonctionnement que dans sa structuration. »
Le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui interpellait au mois d'Avril 2012 le PM Abdoul Mbaye pour que ce dernier procède à sa déclaration de patrimoine.
Le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui reprochait un mauvais casting du premier gouvernement alors formé par Maky Sall avec la nomination de Mbaye Ndiaye à l'Intérieur.
Enfin, le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui disait que Mon Président et leader de l’APR, Monsieur Maky Sall n'avait pas l'envergure pour être Président de ce Sénégal et c'est lui encore qui à propos de ce même Maky disait que cela ne servait à rien qu'il signe la Charte des Assises sans l'appliquer.
Mais dites-moi mes chers amis, c'est ce Latif là qui est aujourd’hui dans le gouvernement dirigé par le PM Monsieur Abdoul Mbaye? En qualité de Ministre, porte-parole de ce gouvernement? Assis autour de la même table avec Madame Aminata Niane, Monsieur Mbaye Ndiaye, et son Excellence Monsieur Maky Sall?
Non mais…arrêtez vos blagues, kii dou Latif. Ce serait plutôt son homonyme venu de Sokone : le ci-devant Abdou Coulibaly Latif.
Fayesalli
En Décembre, 2012 (13:19 PM)Scandales de Macky
Apres toutes ces auditions,Macky Sall doit lui aussi répondre devants la cour pour ces scandales:
-Le programme indépendance Kolda
- Les chantiers de Fatick
- Le compte " jam" pour la paix en casamance
-Le compte de la primature ouvert à Paris
- Le marché des 7 hélicoptères pour l'armée avec son attaché militaire Charles Gueye
- Le Pcrpe avec son dg Baydy souleymane Ndiaye qui lui a construit toutes ces villas
- Son patrimoine caché en Afrique du Sud
-Son appartement parisien à Malakoff
-Sa villa en Allemagne.
-Ses nombreux terrains et villas non déclarés de son patrimoine.
-Les millions (700) qu'il recevait du Pcci dans le cadre du contrat État- Employeur.
- Les deux permis d'exploitation de notre pétrole offerts à son frère de journaliste
- Les 9 milliards sortis par Mansour Faye le frère de Marieme Faye la veille de la Tabaski
-Les 1 milliard 200 millions donnés à Marieme Faye pour des billets pour la Mecque.
-L'avion présidentiel que Macky et Marieme Faye ont mis à la disposition de leur fils vaptisé le " le prince de nermoz" pour aller pour une semaine aux USA avec ses amis.
Reply_author
En Novembre, 2023 (14:20 PM)Aby
En Décembre, 2012 (13:20 PM)Sjd
En Décembre, 2012 (13:20 PM)Ce n’est ni par sentiment de haine ni par esprit de parti. Ce n’est pas non plus par soif de vengeance. Macky Sall a nourri pendant trois ans la horde de plumitifs du journal « Il est midi » qui ont fait déferler leurs baves injurieuses sur d’honnêtes citoyens et sur moi-même. Son homme de main, Ndiogou Wack Seck, dans ses meilleurs jours, avait même bénéficié d’un groupe électrogène acheté par la Primature que dirigeait Macky Sall, qui indiquait lui-même la voie à suivre en s’attaquant à des hommes honorables comme Mamadou Dia et Amath Dansokho. Malgré tout, quand ses frères libéraux se sont vengés de ses attaques et quand Abdoulaye Wade a voulu l’humilier, j’ai été parmi ses plus grands défenseurs, l’enjoignant de quitter le Pds. Je ne peux donc être accusé de parti-pris. C’est une nécessité qu’arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, nous exigions de chaque prétendant à la Magistrature suprême un minimum de vérité. Le leader de l’Apr en avait lui-même fait une exigence, qui avait convoqué le corps diplomatique accrédité à Dakar dans un hôtel, pour mettre en accusation son prédécesseur à la Primature, en violation flagrante de la présomption d’innocence.
Nous sommes donc effarés de découvrir que pendant qu’Idrissa Seck était inculpé et envoyé en prison, pendant que les missions rogatoires enquêtaient à l’étranger pour trouver les preuves de sa culpabilité, se manigançait un gigantesque détournement de fonds publics sur lequel Macky Sall est aujourd’hui interpellé. C’était en effet pendant la même période de l’année, à l’été 2005, que sept milliards de francs taïwanais destinés aux populations démunies ont été détournés par Pierre Aïm, ami du président Abdoulaye Wade, qui a lui-même avoué qu’il avait mis un milliard de francs dans sa poche et logé le reste dans un compte d’un prétendu ami de Karim Wade, à la demande du chef de l’Etat. Poursuivi par la clameur, le chef de l’Etat avait fini par déclarer, dans un communiqué du Conseil des ministres, qu’un de ses amis lui avait « offert » de l’argent qu’il voulait remettre dans les comptes du Trésor. C’était la première fois que dans l’histoire de ce pays, un communiqué du Conseil des ministres, celui du jeudi 5 janvier 2006, contenait un mensonge aussi grave.
Selon l’explication de Macky Sall, l’argent, celui de Taïwan bien sûr, a été restitué et distribué à différents ministres. Une explication qui ne peut pas suffire. Comment a-t-il été restitué, dans quels comptes, par qui, et pourquoi avoir versé de l’argent d’un obscur ami du chef de l’Etat dans des comptes du Trésor, sans aucune loi de finances rectificatives, sans dire dans quel compte cet argent a été viré ? Quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, il s’agit d’un détournement de fonds publics et Macky Sall ne peut pas s’en laver les mains avec ses réfutations captieuses. C’est trop gros pour être avalé et la réponse qu’il donne face à une affaire d’une telle gravité est simplement scandaleuse !
Au même moment, toujours pendant l’arrestation d’Idrissa Seck, se déroulait un autre détournement sur lequel des preuves évidentes ont été fournies, au moins concernant le virement de 26 milliards de francs qui ont disparu dans la nature, qui devaient servir à la construction de villas présidentielles elles-mêmes introuvables. Mais là aussi survient un curieux retournement de situation. Interrogé sur la question de savoir s’il allait convoquer Karim Wade dans les mêmes termes, Macky Sall s’est rebiffé, déclarant que s’il devait le refaire, il demanderait l’avis d’Abdoulaye Wade avant de convoquer son fils, ne sachant pas que « c’était si important ». Monsieur ne se donne aucune limite, sur le chemin de la repentance. Il peut même accueillir Karim Wade dans une équipe qu’il va diriger.
Il s’agit d’une absolution choquante. Et quand même on penserait qu’il en voudrait à celui qui lui a causé tant de souffrances, il dit que non. Le président aurait été « abusé ». Monsieur Sall est donc tombé des grandeurs, par ce qu’il avoue être une maladresse qu’il ne répétera plus. Que n’a-t-il pas ajouté un merci à ses bienfaiteurs puisque de ses propres aveux, il n’est redevable des honneurs qu’il a reçus et de sa haute fortune qu’à la bonté des Wade et à leur générosité.
Soit ! Il doit au peuple qu’il appelle à l’élire, des réponses précises sur ses actes de gestion. Les Wade ne nous aideront jamais dans ce sens, puisqu’ils sont les instigateurs de tous ces scandales. C’est le cas de cette licence attribuée aux trafiquants de drogue de Ndangane Samba alors que Macky Sall était Premier ministre et Djibo Kâ ministre de la Pêche. Idrissa Seck a été interpellé sur sa gestion de la plus violente des façons, jeté en prison, alors que la moindre preuve de sa culpabilité n’avait été produite par ses accusateurs. Il serait donc injuste que l’on se taise devant tant de faits accablants et de mensonges évidents. A Macky Sall, nous demandons la vérité sur cette affaire. Nous ne pouvons déroger à cette règle sans être injustes. Il louait un modeste appartement à Derklé. Il possède maintenant une radio qui vaut 200 millions de francs, un appartement plus coûteux à Huston, une maison qui vaut un milliard de francs dans laquelle il vient de déménager avec un parc automobile que personne ne possède dans ce pays. Qu’il nous dise comment il s’est bâti cette fortune colossale en six ans. Nous osons aussi lui demander, lui qui a fait nommer sa sœur à l’ambassade du Sénégal à Paris, son frère à l’ambassade du Sénégal en Chine, son beau-frère au Consulat à New-York, s’il ne souffre pas des mêmes maux dont il accable l’actuel régime. Et que ceux qui ont eu la patience de me lire me disent s’ils ont vu dans mes écrits une volonté de nuire ou un souci de vérité. Qu’ils me disent, dans ce qui vient d’être dit, une seule chose qui ne méritait pas d’être sue par mes concitoyens. Qu’ils me disent ensuite si un homme qui figure dans un rapport d’une institution comme l’Onel, pour avoir voté de force dans une élection, sans pièce d’identité, qui a fait nommer les membres de sa famille dans nos ambassades et consulats alors qu’ils n’ont jamais été diplomates, qui, parti de rien, s’est bâti une fortune colossale en six ans, ne mérite pas que l’on s’interroge sur ses prétentions.
SJD
Sorry cher jules mais devoir de mémoire oblige!!!!!!!!!!!!!!
Traque
En Décembre, 2012 (13:21 PM)L’euphorie de l’alternance y est peut-être pour quelque chose : la justice va dans tous les sens ; elle s’est emballée, et personne ne semble vouloir l’arrêter. Pourtant, hier seulement, même les moins sachant s’étaient érigés à la fois en législateur, en doctrine et juge. Il est vrai, qu’à l’époque, l’irrégularité de la candidature du Président ABDOULAYE WADE ne pouvait autoriser une quelconque réserve, sauf à vouloir braver le peuple, celui du 23 juin, celui des Assises et celui des « constitutionnalistes » d’origine ou d’emprunt. Il faut demander au Conseil constitutionnel, seul organe habilité à se prononcer, comment parvenir à la résilience après être passé en profondeur sous les fourches caudines populaires.
Mais les juristes de la bonne école, ceux pour qui la versatilité doctrinale est une tare, savent que la justice populaire est la sœur aînée de la justice d’exception. Elles s’abreuvent, en effet toutes deux, dans le fleuve de l’injustice, de l’arbitraire et de la démesure. Or, aujourd’hui, tout laisse présager qu’on s’achemine à grands pas vers cette justice de réaction.²
Le processus déclenché par les nouvelles autorités est suffisamment révélateur à cet égard.
La résurrection d la Cour de répression de l’enrichissement illicite en constitue la première illustration. Cette cour a un vice congénital par sa nature : elle est une juridiction d’exception qui viole ostensiblement les principes qui gouvernent une justice équitable : renversement du fardeau de la preuve, absence de double degré de juridiction.
Certes, elle avait été mise en veilleuse plus par opportunité politicienne que par souci d’orthodoxie. Son brutal réveil peut surprendre à double titre. D’abord, il était reproché à ses initiateurs de s’indigner sélectivement par rapport aux personnes susceptibles d’être poursuivies ; ensuite par ce que l’arsenal juridique mis en place était fort éloigné de l’idée que l’on peut se faire de la Loi
. Il est dés lors inquiétant que le nouveau Pouvoir feigne de croire que cette double objection dirimante a miraculeusement disparu. Cela est d’autant plus invraisemblable que dans le projet de réforme envisagé, il est question de rétablir les droits de la défense dans le dispositif de la future juridiction chargée de lutter, entre autres, contre les délinquants en col blanc.
Mais alors pourquoi vouloir se précipiter à juger ? Y aurait-il d’autres raisons qui ne s’accommodent pas avec le Droit ?
La »sortie « médiatique du Procureur spécial ne contribue pas à dissiper le doute, ni sur la forme ni sur le fond.
Sur le premier terme, .Monsieur NDao a certainement cru que son jour de gloire était arrivé ; c’est le sentiment qui anime, bien souvent, ceux qui sortent soudainement de l’ombre pour découvrir la lumière du jour. Si tel est le cas, il aurait alors intérêt à se munir d’un groupe électrogène car les délestages sont encore récurrents. Mais ce narcissisme de circonstance est véniel comparé à la teneur de son propos.
Il est certes admis, aujourd’hui, que la justice doit communiquer pour mieux informer. Ici,l’information du Procureur spécial était plutôt une révélation. Elle a mis à l’index des personnes que la justice n’a pas encore incriminées ,mais que Monsieur NDAO soupçonne d’avoir distrait indûment» des milliards ».
Où sont donc ensevelis le secret de l’enquête et la présomption d’innocence, et pourquoi ?
Monsieur le Procureur spécial semble même avoir oublié qu’il ne lui appartient pas de juger, qu’il est du parquet. Il souligne, presque triomphalement, l’inopposabilité des privilèges et immunités devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Pourtant sur ce dernier aspect, Monsieur le Procureur spécial n’a pas osé décliner la totalité de son pouvoir de poursuite : le Chef suprême des armées a reconnu formellement , à travers le journal officiel, qu’il est parvenu à accumuler au moins un milliard de francs CFA au bout de Huit (08) années d’exercice professionnel, essentiellement dans l’administration sénégalaise; si ce n’est pas un record , cela lui ressemble étrangement.
C’est vrai que la vitalité autoproclamée de Monsieur NDAO n’est dirigée qu’à l’égard des « vaincus » et de ceux qui sont réputés être leurs alliés. Pendant ce temps, le Président de sa propre juridiction, tout juste à ses côtés, n’a pas été disert. Ce n’est certainement pas ainsi qu’une bonne justice pourrait être rendue.
Le procès programmé de Monsieur Habré présente déjà les mêmes contours.
Personne n’ose contester que Monsieur Habré doive être jugé, comme auraient dû l’être beaucoup d’anciens chefs d’Etats africains avant lui. Mais peut-être que c’est aujourd’hui que l’Afrique veut se donner bonne conscience et prouver, en même temps, à la « communauté internationale » qu’elle compte désormais bannir le règne de l’impunité de ses dirigeants. Alors, pour l’exemple, il n’est pas impie de commencer par Monsieur Hissène Habré, même si ce dernier n’avait jamais imaginé que la TERANGA sénégalaise pouvait être vécue, un jour par lui, à reculons.
Le Sénégal s’est engagé à le juger in situ ; il montre ainsi son aptitude à s’élever jusqu’aux cimes des principes universels qui attestent de la solidité de son ouverture démocratique. Le modus opérandi est
simple : il faut des moyens matériels et institutionnels. Comme le financement peut être supporté par tous ceux qui y ont intérêt, il suffit, en fin de compte, de réaménager le système judiciaire sénégalais pour l’adapter à la spécificité de l’affaire HABRE ;
Par la grâce d’une Convention et d’une loi (projet) en doublon, il serait envisagé de créer, au sein des juridictions sénégalaises, des chambres spéciales d’instruction et de jugement, avec notamment des juges sénégalais ( proposés par le Ministre de la Justice) et étrangers , tous nommés par la Commission africaine.
Le procédé est inédit, atypique et fortement contestable.
Cette architecture juridictionnelle n’existe nulle part dans le monde, du moins jusqu’à plus ample informé ; certes, il n’est pas souvent mauvais d’innover surtout pour améliorer l’existant ; mais ici, l’innovation constitue, à l’ évidence , une incongruité qui s’apparente à un camaïeu juridique que le droit, surtout en matière pénale, réprouve .
Il aurait été mieux inspiré de créer une juridiction ad hoc, comme il en existe déjà, même si le système reste à parfaire.
Mais c’est surtout la légalité du dispositif qui est douteuse. L’organisation judiciaire du Sénégal va se retrouver totalement transfigurée. Dans la Constitution qui lui sert de support principal, le pouvoir judiciaire est exercé par le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour des comptes .
Une loi de 1984 donne la physionomie actuelle du système judiciaire qui repose sur un schéma pyramidal avec la Cour Suprême, les Cours d’Appel et les tribunaux régionaux et départementaux.
Les magistrats sont généralement nommés après avis du Conseil supérieur de la magistrature ; la justice est rendue au nom du peuple sénégalais … par des Sénégalais.
Manifestement, le projet publié récemment par la presse s’est éloigné sur des rives lointaines d’un no mans land ; il faut alors reconnaître que le fruit est déjà pourri : il s’oppose frontalement à la Constitution .Même l’abandon de souveraineté pouvant résulter de nos engagements internationaux ne peut légitimer un tel arrimage.
Les chambres spéciales qualifiées -semble t-il – d’extraordinaires ne seraient par ailleurs fonctionnelles que pour l’affaire HABRE. Et après ?
Les prémisses d’une justice populaire se font jour ; elles ne sont pas en adéquation avec la gouvernance dite de rupture ; c’est plutôt la justice des vainqueurs, donc de l’injustice judiciaire.
La bonne justice ,c’est celle qui requiert la sérénité ,la mesure et l’objectivité. Elle ne peut avoir pour compagnons ni la fausse glorification, ni la partialité masquée artificiellement.
On peut constater et réprouver l’intempérance d’un procureur tardivement promu ,, en mal de gloire ou d’honneur, mais on ne peut tolérer que l’Etat trace les mêmes sillons. La justice populaire restera toujours une justice de réaction, d’arbitraire et dérives .
Adama Faye
En Décembre, 2012 (13:22 PM)Scandales de Macky
Apres toutes ces auditions,Macky Sall doit lui aussi répondre devants la cour pour ces scandales:
-Le programme indépendance Kolda
- Les chantiers de Fatick
- Le compte " jam" pour la paix en casamance
-Le compte de la primature ouvert à Paris
- Le marché des 7 hélicoptères pour l'armée avec son attaché militaire Charles Gueye
- Le Pcrpe avec son dg Baydy souleymane Ndiaye qui lui a construit toutes ces villas
- Son patrimoine caché en Afrique du Sud
-Son appartement parisien à Malakoff
-Sa villa en Allemagne.
-Ses nombreux terrains et villas non déclarés de son patrimoine.
-Les millions (700) qu'il recevait du Pcci dans le cadre du contrat État- Employeur.
- Les deux permis d'exploitation de notre pétrole offerts à son frère de journaliste
- Les 9 milliards sortis par Mansour Faye le frère de Marieme Faye la veille de la Tabaski
-Les 1 milliard 200 millions donnés à Marieme Faye pour des billets pour la Mecque.
-L'avion présidentiel que Macky et Marieme Faye ont mis à la disposition de leur fils vaptisé le " le prince de nermoz" pour aller pour une semaine aux USA avec ses amis.
Salope
En Décembre, 2012 (13:24 PM)Moun
En Décembre, 2012 (13:25 PM)Feuz
En Décembre, 2012 (13:25 PM)Joël Faye
En Décembre, 2012 (13:30 PM)Dia
En Décembre, 2012 (13:30 PM)Saltigué De
En Décembre, 2012 (13:33 PM)Mara
En Décembre, 2012 (13:38 PM)thioune mame bambi avec thioune mame bambi juska la mort
Moun
En Décembre, 2012 (13:40 PM)Tij
En Décembre, 2012 (13:41 PM)Mafé
En Décembre, 2012 (13:52 PM)Niokhobay
En Décembre, 2012 (13:58 PM)Moukhadam Df
En Décembre, 2012 (14:00 PM)Moun
En Décembre, 2012 (14:04 PM)Scat7171
En Décembre, 2012 (14:08 PM)Wade Rékk
En Décembre, 2012 (14:11 PM)Mafé
En Décembre, 2012 (14:16 PM)Do
En Décembre, 2012 (14:32 PM)DECROIX TRAITRE
DECROIX LE LACHE
DECROIX EST FINI il ne lui reste que Babacar fall le Truand opportuniste
Baks
En Décembre, 2012 (14:58 PM)Reponse à Mor
En Décembre, 2012 (15:02 PM)Reponse A Mor
En Décembre, 2012 (15:06 PM)Gambel
En Décembre, 2012 (15:39 PM)Evelyne Mané
En Décembre, 2012 (15:44 PM)C'est vrai qu'il ya de quoi avoitr peur quand on sait que depuis la France, Wade a menacé de déballer sur tous ces voleurs de la République s'ils refusaient de soutenir le combat de son fils Karim. C'est triste de voir ce gougnafier de decroix courir derrière oumar sarr pour lui dire, moi je rallie le front,c'est plus sûr !!! Laisse mouton pisser, tabaski viendra....
Mafé
En Décembre, 2012 (16:10 PM)Veille Internet
En Décembre, 2012 (16:52 PM)Dino
En Décembre, 2012 (21:48 PM)DECROIX LE TRAITRE
DECROIX LE GOUGNAFIER
Tous ses 3 adjoints et ses soi disants responsables de femmes et de jeunes l'ont quitté.
Decroix ce qui lui reste ce sont ses deux testicules
Decroix ce qui lui reste ce sont ses couilles et quelques couillons comme son frère yaba diop et birane tamba
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