«Autonomiser les jeunes en vue d'avoir des ménages favorables à la capture du Dividende Démographique, pour un Sénégal équitable et prospère », tel est le thème retenu, cette année au niveau national pour la journée mondiale de la Population (JMP) instituée depuis une trentaine d’années. Laquelle représente un temps fort de sensibilisation et d'échanges sur des questions de population et développement et offre l'opportunité d'examiner les problèmes de population et de proposer des solutions. Cette année, la région de Kédougou est choisie pour abriter les activités commémoratives, prévues les 10 et 11 juillet 2025. En marge de cette célébration une journée d'échange et de partage avec l'Association des Journalistes en Santé, Population et Développement (AJSPD) a été organisé ce mardi, à la Salle de Conférence de la Direction du développement du capital humain (DDCH).
«Le résultat que nous attendons de nos actions de sensibilisation, c'est que les gens sachent, car derrière, il y a beaucoup de changements. Cela signifie que nous étions dans une situation A, que nous pourrions voir une situation B meilleure, ou A plus, c'est tout. Nous sensibilisons les gens pour qu'ils sachent que c'est vraiment la région qui s'en charge, et peut-être avec les recommandations que nous formulerons concernant le JMP l'année prochaine, nous expliquerons ce qui a changé et ce qui a persisté », a déclaré le Chef de la division population de la Direction du développement du capital humain, Abou Ba.
Plus loin, il dira : «Ce qui passe au niveau international est qu’ils ont vu que la fécondité est en train de baisser drastiquement dans le monde et il y a eu des problèmes en Europe et dans les pays asiatiques qui avaient opté des politiques comme ‘’un couple, un enfant’’ et refusent la polygamie. Ce qui fait que malheureusement pour eux la population est en train de veiller et d’autres ethnies sont menacées de disparition mais in fine ils veulent revenir à l’orthodoxie ».
Avant de poursuivre : « Maintenant, nous les Africains, nous avons une fécondité qui baisse mais de manière normale. De ce fait, nous allons privilégier de travailler sur le développement du capital humain. Cette jeunesse, nous allons en faire des opportunités de développement en les formant, en les éduquant, en les nourrissant pour capter le dividende démographique dans l’équité et la prospérité ».
Pourquoi le choix de Kédougou ? Le Directeur de la planification du capital humain indique que cette région n’a jamais abrité les journées mondiales de la population. «Et on a vu qu’avec la thématique de cette année sur la zone minière, Kédougou, en plus de réparer une injustice, sera un bon prétexte », a affirmé Assane Ndiaye.
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