À l'approche du ramadan, le marché de Kaffrine ne désemplit pas, mais le panier de la ménagère reste désespérément léger. Et pour cause ! La cherté de certains produits alimentaires comme le poisson est un casse-tête pour les consommateurs.
Kaffrine souffre de sa position géographique. Étant donné que la région ne dispose pas d'une ouverture sur l’océan ou d'un quai de pêche, ses habitants sont obligés de faire le pied de grue très tôt au marché pour espérer trouver du bon poisson pas trop cher. Faute de quoi, certains vont s'approvisionner dans les régions périphériques telles que Kaolack et Fatick.
De ce fait, trouver du poisson bon marché et à un coût raisonnable constitue une grande équation chez les femmes.
Trouvée devant l'étal d'un marchand de poissons, Ndèye Ndao ne semble pas satisfaite, après son achat. «Voyez par vous-même. À quoi ces petits poissons peuvent-ils me servir ? Vraiment, nous sommes fatigués. Mais c'est mieux que rien. J'achète chaque poisson à 200 F CFA, voire plus. Je vais m'en contenter, puisque c'est ce qui nous est servi», nous lance-t-elle dépitée.
De son côté, Ndèye Aïda, une autre cliente rencontrée plus loin, nous révèle que lorsque les choses ne se présentent pas bien au marché, elle revoit son menu. «Le poisson est non seulement une denrée rare, mais il est aussi très cher. Il n’y a que le ‘yaboye’ et le ‘cobo’ (sardinelles) qui nous sont proposés. Nous en souffrons chaque jour», déclare-t-elle.
La caisse de poissons varie entre 55 000 et 120 000 F CAF
Pour les commerçantes rencontrées, ‘’les prix fixés par le marché ne dépendent pas de leur volonté. C'est juste la loi du marché. On y peut rien. On est obligé de faire avec. Nous achetons très cher le poisson. C'est normal que ça revienne encore plus cher aux clients’’. Pour Astou Guèye qui travaille depuis 23 ans comme vendeuse de poissons, la caisse lui revient, depuis Kaolack, entre 55 000 et 120 000 F CFA. Sa camarade Astou Combé Guèye ne dit pas le contraire. Cette présidente de l'Association des femmes vendeuses de poissons du marché de Kaffrine explique qu'il est difficile de trouver certaines espèces de poissons comme le mérou (‘’thiof’’), le "seudd" (barracuda), la dorade... au marché de Kaffrine. Ce qui fait qu'elles sont obligées de ne vendre que de petits poissons.
Par ailleurs, le président de l'Association des vendeurs du marché, Gora Guèye, lance un appel aux autorités afin que le marché puisse disposer d'un canal pour faire évacuer les eaux usées. «Nous serons reconnaissants envers les autorités pour la construction d'un canal afin de faire évacuer les eaux de nettoyage du poisson».
En attendant qu'une solution soit trouvée à leur problème, les Kaffrinois font bonne fortune.
Kaffrine souffre de sa position géographique. Étant donné que la région ne dispose pas d'une ouverture sur l’océan ou d'un quai de pêche, ses habitants sont obligés de faire le pied de grue très tôt au marché pour espérer trouver du bon poisson pas trop cher. Faute de quoi, certains vont s'approvisionner dans les régions périphériques telles que Kaolack et Fatick.
De ce fait, trouver du poisson bon marché et à un coût raisonnable constitue une grande équation chez les femmes.
Trouvée devant l'étal d'un marchand de poissons, Ndèye Ndao ne semble pas satisfaite, après son achat. «Voyez par vous-même. À quoi ces petits poissons peuvent-ils me servir ? Vraiment, nous sommes fatigués. Mais c'est mieux que rien. J'achète chaque poisson à 200 F CFA, voire plus. Je vais m'en contenter, puisque c'est ce qui nous est servi», nous lance-t-elle dépitée.
De son côté, Ndèye Aïda, une autre cliente rencontrée plus loin, nous révèle que lorsque les choses ne se présentent pas bien au marché, elle revoit son menu. «Le poisson est non seulement une denrée rare, mais il est aussi très cher. Il n’y a que le ‘yaboye’ et le ‘cobo’ (sardinelles) qui nous sont proposés. Nous en souffrons chaque jour», déclare-t-elle.
La caisse de poissons varie entre 55 000 et 120 000 F CAF
Pour les commerçantes rencontrées, ‘’les prix fixés par le marché ne dépendent pas de leur volonté. C'est juste la loi du marché. On y peut rien. On est obligé de faire avec. Nous achetons très cher le poisson. C'est normal que ça revienne encore plus cher aux clients’’. Pour Astou Guèye qui travaille depuis 23 ans comme vendeuse de poissons, la caisse lui revient, depuis Kaolack, entre 55 000 et 120 000 F CFA. Sa camarade Astou Combé Guèye ne dit pas le contraire. Cette présidente de l'Association des femmes vendeuses de poissons du marché de Kaffrine explique qu'il est difficile de trouver certaines espèces de poissons comme le mérou (‘’thiof’’), le "seudd" (barracuda), la dorade... au marché de Kaffrine. Ce qui fait qu'elles sont obligées de ne vendre que de petits poissons.
Par ailleurs, le président de l'Association des vendeurs du marché, Gora Guèye, lance un appel aux autorités afin que le marché puisse disposer d'un canal pour faire évacuer les eaux usées. «Nous serons reconnaissants envers les autorités pour la construction d'un canal afin de faire évacuer les eaux de nettoyage du poisson».
En attendant qu'une solution soit trouvée à leur problème, les Kaffrinois font bonne fortune.
3 Commentaires
Kaff
En Mars, 2024 (07:42 AM)Reply_author
En Mars, 2024 (15:33 PM)Banton
Eux peuvent se permettre caviar et Veuve cliquot, vous, ndamé et tangana.
La prochaine fois que quelqu'un viendra vous demander votre votre contre un fade chandwich et un t-shirt a son effigie: faites-en un autodafé!
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