Les populations de Darou Salam de Keur Massar Extension sont très inquiètes de la nature de l'eau potable qu'elles boivent et utilisent dans leurs différentes tâches ménagères. Le liquide précieux, selon une d'entre elles, provoque des fausses couches.
On boit cette eau, mais elle est dangereuse ! C'est le paradoxe que vivent les habitants de Darou Salam Extension de Keur Massar. En fait, dans ce quartier, où nous nous sommes rendu, les populations se plaignent de la qualité de l'eau qui laisse à désirer.
Elle provoquerait même des fausses couches chez les femmes enceintes. Selon Yacine Signane, vice-présidente de l'Association pour le développement économique et social de la localité (Ades), l'eau est «polluée par les ordures ménagères déposées à la décharge de Mbeubeuss et enfouies parfois dans le sous-sol. Il n'est pas rare de voir des particules et de petits vers dans l'eau», déclare notre interlocutrice qui dit avoir saisi les autorités locales. Mais en vain. «Avant l'arrivée de Mbacké Diop à la tête de la commune d'arrondissement, nous en avions informé son prédécesseur, en l'occurrence, Gamou Boye. Mais en vain. Et, lorsque nous en avons fait cas à l'actuel maire, Mbacké Diop, il nous a répondu qu'il n'y pouvait rien», renseigne la vice-présidente qui en appelle à une intervention rapide de l’Etat en vue de les aider à se débarrasser de cette eau. «Nous puisons l'eau dans un puits. Car, nous n'avons pas assez de bornes-fontaines dans le quartier», se plaint Mme Signane.
Par ailleurs, la vice-présidente de l'Ades a déploré les récurrentes inondations dans leur localité dont une bonne partie des habitations est encore envahie par les eaux de pluie de l'année dernière. Mme Signane suggère aussi le renforcement du dispositif de sécurité du quartier pour combattre la délinquance juvénile, ainsi que les actes d'agression physique suivie de vol sur les populations.
Vieux Père NDIAYE
Source Walf Grand Place
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