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L'état de délabrement du réseau routier de la banlieue va de mal en pis

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L'état de délabrement du réseau routier de la banlieue va de mal en pis
Quatorze mois après le lancement du «programme zéro nid-de-poule» par le gouvernement, les infrastructures routières dans la banlieue sont dans leur ensemble dans un piteux état, particulièrement celles qui sont dans les départements de Pikine et Guédiawaye, ainsi qu'aux Parcelles assainies. Avec des nids-de-poule un peu partout, ces artères sont impraticables et constituent, aussi bien pendant l'hivernage qu'en saison sèche, une grande préoccupation pour les populations et les chauffeurs dont la santé est menacée. Les usagers y perdent du temps et par conséquent de l'argent.
 
Un grand arbre qui cache un immense désert s'étalant à perte de vue. C'est ce que l'autoroute à péage est devant la banlieue de Dakar, notamment Pikine et Guédiawaye, en ce qui concerne l'état des infrastructures routières. Excepté quelques poches, cette partie de la capitale dispose dans son ensemble de routes dans un piteux état. Le mal est tellement profond que la dégradation des routes passe pour être, juste derrière les inondations, l'un des principaux problèmes du cadre de vie des populations. Une situation qui se pose avec plus d'acuité à Pikine. 

En ce qui concerne Pikine, excepté la rue 10, l'essentiel des routes de ce département est dans un état lamentable. La route Tally Boumack est complètement dégradée. Impossible d'y circuler à cause des nombreux nids-de-poule. De Bountou Pikine à la station Tally Boumack, c'est la même situation qui prévaut. De part et d'autre du marché Syndicat, les nids-de-poule pullulent sur les routes Tally Boubess et Icotaf. Même cas de figure avec Tally Diallo Thiaroye, ou l’axe Yeumbeul, Boune, Keur-Massar qui est le plus touché de Pikine. Les nids-de-poule y ont littéralement dominé la chaussée, avec de grands creux qui obligent les automobilistes à des contorsions difficiles. 
Pris d'assaut par les populations venant d'autres localités de la banlieue et d'autres zones de l'intérieur du pays, Tivaouane Peulh qui connaît aujourd'hui une forte tendance à l'urbanisation reste hors d'accès. C'est par des voies accidentées aux allures de pistes latéritiques que les véhicules y parviennent. 
Un triste état que présentent les routes du département de Pikine et qui est loin d'être le cas à Guédiawaye. Dans cette partie de la banlieue, la difficulté se pose essentiellement au niveau de l’ancienne route faisant face à la mairie. Il faut ajouter que l'axe menant à la cité Gadaye et à Jaxaay n’est qu’une piste. Des routes sont toutefois en réfection au niveau de marché Boubess et des quartiers Baye Laye et Wakhinane. 
Aux Parcelles assainies aussi, de nombreuses routes sont dans un état de dégradation avancé, à l'image de celle de l'Unité 26 en direction de Nord Foire ou encore celle qui va du croisement 22 au centre socioculturel. Mais c'est la route des Niayes, pourtant une des plus fréquentées de Dakar, qui est aujourd'hui la proie des nids-de-poule. 
Le Pont Sénégal 92 : un piège pour les automobilistes 
Des embouteillages monstres sont ainsi notés au niveau de l'échangeur de la Patte-d'oie, dans le sens Police des Parcelles-Pont Sénégal 92 et le soir dans le sens inverse, simplement parce qu'en contrebas de cet ouvrage, il y a des crevasses énormes. Ces trous qui jalonnent la partie de la voie entre les deux stations-service et même le milieu du pont constituent un calvaire pour les automobilistes, en particulier, les usagers en général. Mais là où la situation est la plus délicate, c'est sur la montée du pont, dans le sens Parcelles-Grand-Yoff. Ce sont de gros trous qui ralentissent les véhicules et empêchent la fluidité de la circulation, avec le lot d'embouteillages que cela induit. Des crevasses dont les autorités en charge des infrastructures routières ne se préoccupent apparemment pas. Car si les garde-fous de ce pont ont été refaits, il y a quelques mois, la chaussée elle, est dans un état de dégradation avancé sans qu'on ne s'en soucie, au grand désarroi des usagers de ce tronçon. 
Le tronçon de la Nationale 1 abritant les arrêts de cars Sips, Poste Thiaroye, Diamaguène, constitue aujourd'hui l'une des rares exceptions dans la banlieue de Dakar. Très dégradée, il n'y a guère longtemps, cet axe qui ressemblait par endroits à un champ de patates, surtout à hauteur de Poste Thiaroye, a été complètement rénové. Ce qui l'a extirpé depuis lors, du lot de routes aux nids-de-poule. 
Ce visage peu reluisant que présentent dans leur majorité les routes de Pikine, Guédiawaye et Parcelles assainies ne laisse en rien apparaître les effets de l'opération Zéro nid-de-poule dans la banlieue, lancée en grande pompe par le ministre Karim Wade, en novembre 2009. 

Un calvaire commun aux populations et aux chauffeurs

Un calvaire pour les passagers et les chauffeurs des véhicules, c'est ce qu'induit l'état de dégradation dans lequel se trouvent les routes de la banlieue. Source de perte de temps et par conséquent de gains dans le travail avec les embouteillages, cette situation est également un facteur qui perturbe sérieusement le secteur des transports. 
Croisée au terminus de la Ligne 52 des minibus Tata, Seynabou Diop attend le car pour aller au marché Syndicat acheter des fruits qu'elle revend. Elle exprime tout le calvaire qu'elle endure à cause du mauvais état de la route. «Je ne pourrais pas lister tous les problèmes que me pose l'état de la route, tant ils sont nombreux. La situation est certes la même de Bountou Pikine à Keur-Massar, mais c'est pire à partir de Thiaroye et de loin entre Yeumbeul et Keur-Massar». 
Selon Mme Diop, «l'état de la route sur cet axe est tellement mauvais qu’une femme enceinte peut y avorter à cause des secousses. Ça secoue tellement qu'on a l'impression de recevoir des coups sur les côtes». Ayant visiblement beaucoup de choses à dire sur le sujet, notre interlocutrice explique : «c'est parce que tout simplement je suis mère de famille sur qui comptent ses enfants, sinon j'aurais arrêté cette activité commerciale pénible. Parce que j'ai souvent des douleurs partout et je me fais masser avec du beurre de karité». À l'en croire, c'est ce qui l'a contrainte à aller maintenant une fois par semaine et non deux fois comme elle faisait initialement. 
Même son de cloche du côté de M. Diop, enseignant à Pikine. «Pour venir travailler, cela me prend pratiquement une heure, là où une demi-heure aurait largement suffi. Et tout ça, c'est à cause des embouteillages que provoque le mauvais état de la route. À force de disputer le peu d'espace en bon état sur la chaussée, les chauffeurs créent partout des embouteillages». 
Du côté du personnel travaillant dans les minibus Tata, chauffeurs comme receveurs regrettent aussi cette situation. «Nous les receveurs, sommes ceux qui souffrent le plus du mauvais état de la route. Cela nous fait perdre plus de temps et cette situation irrite les passagers qui, ne pouvant plus supporter de rester dans le véhicule, nous demandent d'ouvrir la porte pour les laisser descendre. Ce que nous refusons tout le temps. Parce que s'il y a des accidents, c'est nous qui serons sanctionnés par la justice», martèle Assane Ndiaye, receveur sur la ligne 51 des minibus Tata. Une situation qui fait baisser leurs recettes. «Pendant l'hivernage, nous restons deux mois sans salaires. Parce que les recettes baissent sensiblement. Nous ne pouvons rien réclamer, parce qu’étant ceux qui tiennent la caisse, on sait pertinemment que la maison ne peut pas nous payer». 
Listant les dommages, Ndiao Mbaye, chauffeur de Tata sur la ligne 51, fait état de pannes des véhicules, de secousses à l’origine des maladies pour le personnel et les passagers, des pneus qui pètent, des voyages très lents. «De Bountou Pikine à Keur-Massar, c'est un calvaire de passer sur la route. Rien n'est bon. C'est pourquoi la seule chose qu'on demande aux autorités, c'est de refaire les routes de la banlieue». 
Pour son collègue Iba Niang, le mal que provoque le mauvais état de la route est inestimable. «Le soir, quand je quitte Pikine à 18 heures pour aller à Keur-Massar, la plupart du temps, j'arrive au-delà de 20 heures. Ce qui est énorme comme perte de temps», déplore-t-il. «Les six allers-retours que nous faisions au début, nous n'arrivons plus à les faire à cause des pertes de temps provoquées par le mauvais état de la route», ajoute-t-il. 
Une situation qui grève également les recettes de ces cars de l'Association pour le financement du transport urbain (Aftu), puisque «là où l’on dépensait 23 000 francs de carburant, on en dépense aujourd'hui jusqu'à 30 000 francs par jour et parfois plus. Simplement, parce qu'on perd trop de temps dans les embouteillages causés par les nids-de-poule». 
La complainte est aussi la même du côté des usagers de la route des Niayes qui empruntent le pont Sénégal 92. Mbaye Diop, un taximan rencontré sur cet axe confie ainsi qu'il lui arrive très souvent de refuser de prendre des clients qui veulent se rendre vers les Parcelles assainies, juste pour ne pas se retrouver empêtré dans les embouteillages à hauteur de ce pont. «Il n'y a pas une heure où ce pont n'est pas bouché à cause des embouteillages dus aux nids-de-poule se trouvant au-dessus de l'ouvrage. Alors, moi, j'essaie d'éviter cet axe tant que je peux. Parce qu'on peut perdre jusqu'à une demi-heure dans les bouchons rien que pour faire 300 mètres», dit-il. 

Quand Karim Wade promettait en 2009 des routes de qualité aux banlieusards

Les routes en mauvais état qui créent d'énormes soucis aux populations de la banlieue de Dakar devraient relever du passé, si le ministre Karim Wade avait traduit en actes sa promesse faite aux banlieusards, en juillet 2009. En son temps, ministre d’Etat chargé de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, il leur avait promis un ambitieux programme de réhabilitation des routes dénommé «programme zéro nid-de-poule à Dakar». Un programme qui avait été lancé en novembre 2009 par M. Wade en visite dans la banlieue, dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de lutte contre les inondations. Occasion au cours de laquelle il avait promis de s’attaquer au mal qui a des incidences économiques néfastes. Et c'est Guinaw-rail sud qui avait abrité la cérémonie officielle du lancement du programme «Zéro nid-de-poule». 
Un ambitieux projet qui devait se dérouler entre 2009 et 2012, à travers les Programmes d’entretien routier annuel (Pera). Il était annoncé pour concerner particulièrement le réseau de la région de Dakar fortement éprouvé par les inondations à cause de la déficience générale du système d’assainissement urbain qui souffre de vétusté et de défaut d’entretien. Pluriannuel, ce programme était estimé à 19 milliards de F Cfa environ pour la région de Dakar et était étendu pour concerner tout le réseau classé et non classé de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Bargny. Entre autres objectifs, ce programme visait l’amélioration de la mobilité et la facilitation des échanges à l’intérieur de Dakar et le reste du pays, l’éradication de la vulnérabilité des couches les plus démunies, l’amélioration de l’environnement des quartiers touchés par les inondations et la réduction de la pauvreté par l’introduction d’un environnement social favorable. Une tribune dont avait profité Karim Wade pour lancer des piques au défunt régime socialiste, en indiquant que, contrairement à l’ancien régime socialiste qui ne faisait que du rafistolage à l’occasion des visites d’Abdou Diouf en banlieue, ce sont des routes de qualité qui seront réalisées avec la mise en place d’un système d’assainissement adéquat. 
Depuis vendredi, on essaie d'avoir quelqu'un du ministère de Karim Wade, mais il nous avait été répondu qu'ils étaient tous sur la Leçon inaugurale de Boubacar Camara. Et depuis, tous les efforts sont restés vains. 

Une cause d'accentuation silencieuse de l'enclavement d'un pan de la capitale

Le mauvais état dans lequel se trouvent la plupart des routes de la banlieue, au-delà des multiples problèmes qu'il pose aux populations, aux automobilistes et autres usagers de la route, accentue profondément l'enclavement de cette partie de la capitale sénégalaise. Une coupure du reste du pays qui dure pendant presque toute la moitié de l'année. En effet, tout le temps que dure l'hivernage, trois à quatre mois environ, des zones entières de la banlieue lointaine de Dakar comme Thiaroye, Yeumbeul, Keur Massar, Boune, Malika deviennent carrément coupées du reste du pays. Un problème qui s'était posé avec acuité l'hivernage dernier. Du fait de l'occupation des routes par d'énormes flaques d'eau comparables à des mares d’une part, et d’autre part de leur mauvais état que l'hivernage rend davantage plus complexe, ces localités restent inaccessibles des mois après la fin des pluies. 
Les véhicules de transport en commun refusent systématiquement de s'y aventurer. Même les bus de la société de transport urbain Dakar dem dik (Ddd) qui assure le «service public», n'échappent pas à cette démarche. Elle avait été contrainte l'année dernière, d'arrêter un bon moment de desservir cette partie de la banlieue pour mettre un terme aux pannes de ses bus. 

Les cars Tata menacent d'arrêter de desservir certaines zones de la banlieue 
Même cas de figure avec les minibus Tata qui avaient arrêté les lignes 51 et 52. Résultat, c'étaient seulement quelques chauffeurs téméraires de cars rapides et taxis clandos qui bravaient les difficultés liées à l'état des infrastructures routières pour circuler dans ces localités. Ce qui posait pour les populations une terrible équation de se déplacer pour vaquer à leurs occupations. A la merci de ces rares transporteurs acceptant de rétablir par moments le lien entre cette partie de la banlieue et le reste de Dakar, les usagers n'avaient d'autres choix que d'accepter, impuissants, le saucissonnage des trajets qu'ils leur faisaient subir. Les usagers dépensaient le double, voir le triple du tarif habituellement appliqué sur ces trajets. Il est, en pareilles circonstances, fréquent de voir un client des transports en commun prendre quatre à cinq véhicules pour s'extirper du goulot d'étranglement des embouteillages et des zones enclavées de la banlieue. Au moment où ces populations pensaient que ce calvaire étaient fini, les nouveaux bus chinois qui avaient prévu dans leur programme de servir une bonne partie de la banlieue à l’instar de la dernière génération des cars Aftu, sont vite revenus sur leur décision. Aujourd'hui, c'est avec amertume que les populations de la banlieue constatent que seuls les vieux minibus de la première génération, quasiment amortis, leur sont laissés comme bouée de sauvetage dans cette zone inondable, parce que voulant éviter que le mauvais état de la route ne gâche rapidement ces véhicules neufs. Et pour rendre tout plus compliqué, les acteurs de l'Aftu brandissent la menace d'arrêter de servir certaines parties de la banlieue, à cause du mauvais état de la route. 
Birane LO


11 Commentaires

  1. Auteur

    Borom Painthon You Nekh

    En Janvier, 2011 (18:22 PM)
    Que des incapables dans ce gouvernement!! (pé?^^)
  2. Auteur

    Hurricane

    En Janvier, 2011 (18:29 PM)
    wade et l'alternonce(nonceur) se fout du banlieu par ce ke ils ont compris ke la masse ignorante des banlieus ne s'interesse ke a la lutte balla gaye se fait des millions et les banlieusard sombre dans le noir et les difficultè
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    Auteur

    Charles Ble' Goude'

    En Janvier, 2011 (18:33 PM)
    ah ce singe de wade et sa famille :hun:  :hun:  :hun: 
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    Auteur

    Gros Kagna

    En Janvier, 2011 (18:43 PM)
    Bon imaginez un peut, quand on ne sait pas gerer les nids de poules, on donne le Transport Aérien et le secteur de l'énergie a ce petit baboin, Sénégalais vous n'avez enrore rien vu!!! :sn:  :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Tousdslarue

    En Janvier, 2011 (18:47 PM)
    C PAS DES COMMENTAIRES NI DES ARTICLES COM CA KI VONT REGLER LE PBLM

    SEUL LEXEMPLE DE LA TUNISIE POURRA REGLER LA KETION DEMANIERE DEFINITIVE

    ET JE FAIS CONFIANCE AUX SNGLAIS ,JE C QUE LE MOMENT VENU NOUS FERONS PIRE QUE LES TUNISIENS POUR BOUTER LE MAL HORS DU PAYS
    Auteur

    Golo

    En Janvier, 2011 (19:07 PM)
    yallah moy karime mais nak karime wade dou yallah :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet: 
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    Auteur

    Serigne Cisse

    En Janvier, 2011 (19:45 PM)
    wade defoul dara thiaroye rout diamagen dara bakhoul thiaroye

      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    White Powder

    En Janvier, 2011 (19:49 PM)






    L'état de délabrement du Sénégal va de mal en pis   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    L'archer Bassari

    En Janvier, 2011 (20:14 PM)
    Mara, ça va pas chez toi !
    Auteur

    Dada

    En Janvier, 2011 (05:17 AM)
    karim wade n'est pas le président du sénégal
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    Auteur

    La Vérité

    En Janvier, 2011 (15:00 PM)
    Visitez les itinéraires Keur Massar - Sangalkam et Rufisque _ Sangalkam ( itinéraires pour banlieusards et touristes ) , complètement défoncés , dangereux pour la circulation , l'accés de la route de Sangalkam à Rufisque a été fermé sur ordre du maire de Rufisque , il faut chercher à travers les rues également défoncées pour rattraper l'itinéraire à la sortie de la ville : tout cela est impensable voir même débile ! Quel décideur intelligent apportera les solutions indispensables à ce bazar organisé ?

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