Le 57e pèlerinage de Nguediaga à Malika a baissé ses rideaux hier, dimanche 1er octobre. Le comité d’organisation a tiré un bilan satisfaisant de l’organisation de la manifestation et du respect du cahier de charges proposé à l’autorité.
Selon Seydina Mandione Laye, fils du khalif et coordonnateur du pèlerinage de Nguediaga, «c’est un sentiment de satisfaction à la fin de la manifestation».
«Nous avions tenu un CLD avec le sous–prefet. Nous avions proposé un cahier de charges pour une bonne tenue de la manifestation. Et durant le CDD à la préfecture, on a évalué. Tous les chefs de services qui étaient présents ont respecté leur engagement. Sauf peut être l’ageroute qui tarde à satisfaire notre demande et j’espère que d’ici l’année prochaine, on aura le temps d’être autour d’une table pour voir ce qu’il faut faire et comment le faire pour désenclaver le sanctuaire de Nguediaga», a déploré le coordonnateur.
Ce dernier de revenir sur un autre registre pour rappeler au chef de l’état sur sa promesse de restituer à la communauté layenne le foncier dont elle a réclamé. «Depuis 5 ans, on n’arrête pas de lui rappeler cette promesse qu’il avait faite à la communauté. Vous savez de Yoff jusqu’à Malika, il y a un trop plein de villages layenne et forcement Malika doit être le réceptacle de ces villages. Donc, cette assiette de 100 ha, on l’avait demandé au chef de l’Etat depuis plus de 5 ans et cela tarde à se réaliser. C’est pourquoi, j’ai demandé à l’autorité de le lui rappeler pour qu’il le mette à notre disposition pour mettre les travaux qu’on veut faire à ce niveau».
Pour lui, il y a des craintes pour que cette assiette leur soit arrachée par des prédateurs fonciers qui rodent toujours dans la zone. «Vous savez dans ce pays-là, il y a toujours des prédateurs fonciers, tantôt, on dit qu’on a octroyé à tel ou tel des hectares sur ce site et cela ressemble un peu à la cacophonie dans la tête des gens. On voudrait bien que le chef de l’Etat fasse diligenter ce dossier pour que nous puissions disposer de cette terre», a alerté le coordonnateur du pèlerinage de Nguediaga qui retrace les trois jours d’exil spirituel de Seydina Limamoulaye sur ce site, persécuté au temps, par le colon.
A chaque lendemain de Achoura, la communauté vient se recueillir dans ce sanctuaire découvert par l’actuel Khalif Serigne Abdoulaye Thiaw LAYE depuis 1960.
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