Les membres de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC) vont se réunir lundi soir pour scruter la lune, en perspective de la prochaine fête de l’Aïd Al-kabir (Tabaski), a annoncé samedi le coordonnateur de la structure, Mourchid Iyane Thiam.
"Si la lune apparaît le lundi 14 septembre, la Tabaski sera célébrée 10 jours après, c’est-à-dire le 24 septembre. Si elle n’apparaît pas lundi, la Tabaski sera fêtée alors le 25 septembre", a précisé M. Thiam lors de la réunion de restitution d’un rapport sur le croissant lunaire.
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27 Commentaires
Vérité
En Septembre, 2015 (17:05 PM)Au Sénégal on jeun ce jour là et le lendemain la plus part des gens gardent leur mouton car cette commission à dit que c'est pas le jour
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:24 PM)C'est de la pure follie.
Tabaski c'est le lendemain de Arafat. à quoi sert de struter la lune ?
Et tu vois en direct à la télé le jour de Arafat.
là nous sommes tous sûr de son camp.
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:41 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:23 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:23 PM)Observateur!
En Septembre, 2015 (18:31 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:45 PM)Au Mourchid Iyane Thiam
En Septembre, 2015 (18:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:51 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:55 PM)Tabaski C Lendemain De Harafat
En Septembre, 2015 (19:45 PM)Jajeufati
En Septembre, 2015 (21:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (22:03 PM)Quand vous entendez 2 peulpeuls se dire "bêêê bêêêê" cela signifie: "sama waye, gnanalma gouda fann"
Wakh Deug Rek
En Septembre, 2015 (23:09 PM)La date n'est fixée qu'après avoir scruté la lune et je signale que des observatoires ont été érigées pour cela. Pourquoi devons nous penser que nous sénégalais sommes plus pieux et plus pratiquants que les autres alors qu'on n'est même pas capable de tenir 2 bons rakats. On pense que l'on est plus instruit que les autres. Eid el kebir ou tabaski se fête le lendemain de Arafat et il n'y en qu'un seul Arafat dans l'année celui qui veut se conforme aux prescriptions de notre bien aimé Prophète Mouhammad Psl qui veut innover c'est son problème.il n'y a pas lieu de polémiquer
Wa salam
Nayis
En Septembre, 2015 (23:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (07:16 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (12:13 PM)Momediagne
En Septembre, 2015 (13:31 PM)Anonymentaba Ndigari
En Septembre, 2015 (13:58 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (15:33 PM)Jeudi Ou Vendredi
En Septembre, 2015 (16:11 PM)C'est Malhonnête
En Septembre, 2015 (19:44 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (00:21 AM)pauvre de nous modernes...
Anonyme
En Septembre, 2015 (00:34 AM)The number of months with Allah has been twelve months by Allah's ordinance since the day He created the heavens and the earth. Of these four are known as forbidden [to fight in]; That is the straight usage, so do not wrong yourselves therein, and fight those who go astray. But know that Allah is with those who restrain themselves.
Verily the transposing (of a prohibited month) is an addition to Unbelief: The Unbelievers are led to wrong thereby: for they make it lawful one year, and forbidden another year, of months forbidden by Allah and make such forbidden ones lawful. The evil of their course seems pleasing to them. But Allah guideth not those who reject Faith.
—?Sura 9 (At-Tawba), ayat 36-37[11]
Akhiru Zaman
En Septembre, 2015 (00:45 AM)Selon la tradition musulmane, La Mecque est une cité choisie par Dieu comme «bénédiction et direction pour les mondes». En cela, elle est la «mère des cités» et le «nombril de la terre». Mais elle est aussi une création des hommes, qui ont fait d’elle, au fil des siècles, ce qu’elle est aujourd’hui. Restait à en écrire l’histoire.
C’est à quoi s’est attaqué, nous dit Ruth Grosrichard directrice de recherche au CNRS Ziauddin Sardar, intellectuel britannique, et musulman d’origine pakistanaise, dans son Histoire de La Mecque, de la naissance d’Abraham au XXIe siècle, publiée aux éditions Payot.
« Pour ériger ce «clinquant architectural», écrit-il il aura fallu détruire quelque 400 édifices, soit 95% de l’héritage millénaire de la ville. La Mecque est, depuis plus de 80 ans, la chasse gardée de la dynastie saoudiennne qui en a fait l’instrument de sa légitimité politique et religieuse, et a choisi, écrit l’auteur, d’agir comme si cette ville «n’avait ni préhistoire ni histoire avant Mahomet, ni histoire après lui». En 1973, cette volonté d’effacer toute trace du passé a conduit l’Etat saoudien à raser au bulldozer des quartiers entiers qui abritaient des sites historiques, anéantissant du coup un irremplaçable patrimoine culturel. Et ce n’était pas fini: en 2005, la mosquée Bilâl, probablement édifiée à l’époque du prophète Mahomet, est démolie sous un prétexte purement sécuritaire: elle jouxtait le palais du roi Fahd; en 2010, la maison supposée de Khadija, première épouse du prophète, se voit recycler en un bloc sanitaire, au sein d’un luxueux complexe résidentiel, Makkah Clock Royal Tower.» (2)
«Sardar poursuit la chercheuse Ruth Grosrichard, entreprend de démythifier une telle représentation: «Ce livre n’est donc pas consacré à La Mecque telle qu’elle a été idéalisée. Son propos est d’évoquer cette Mecque périphérique et négligée, ce lieu où des vies ont été vécues, où des héros mais aussi des gredins ont prospéré, ou des atrocités ont été commises, et où cupidité et intolérance étaient la norme.» (…) A cet enfermement dans un mode de pensée unique s’est ajoutée l’instauration par le pouvoir en place d’une hiérarchie raciale, pour ne pas dire raciste, au sein des musulmans, en fonction de leur origine ethnique ou nationale. A en croire Sardar, les plus mal lotis seraient les Africains. De nos jours encore, «il ne fait pas bon être noir dans la ville sainte». Paradoxe surprenant s’agissant de ce lieu censé symboliser l’unité fraternelle de la Oumma et l’égalité de chacun de ses membres devant Dieu. Ne parlons pas des juifs et des chrétiens: ils en sont carrément exclus, en dépit de leur filiation abrahamique revendiquée aussi par le Coran. La tradition islamique n’assure-t-elle pas qu’Abraham et son fils Ismaël ont construit la Kaâba, et que l’islam est la religion d’Abraham restaurée dans sa vérité?»(2)
La Mecque d’aujourd’hui: une Las Vegas des sables
«La Mecque d’aujourd’hui, poursuit Sadr, est la quasi-propriété privée de la monarchie saoudienne originaire du Najd (région centre de l’Arabie). A partir des années 1970, celle-ci livrera la «mère des cités» à des spéculateurs immobiliers et à des entrepreneurs avides, dont le fameux clan Ben Laden. La mosquée sacrée elle-même est atteinte par ce gigantisme: «La cité comptait un nouveau Dieu: l’argent. La manne pétrolière semblait consumer La Mecque», déplore Sardar en comparant ce développement débridé à celui de Houston et de Las Vegas. (…) La Mecque connaîtra des crises tout aussi déchirantes, dues notamment à l’hostilité entre l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite. Et rien n’exclut que Daesh la prenne pour cible un jour. Ce qui amène l’auteur à conclure que les événements qui s’y produisent sont un concentré de la condition des musulmans du monde entier et des difficultés qui sont les leurs: «Quand la ville sainte, coeur de l’islam, est souillée, polluée, culturellement aride et envahie par la corruption, le reste du monde islamique ne s’en sort guère mieux.» (2)
Du point de vue architectural et patrimoine, on s’étonne et on est scandalisé par les destructions archéologiques de Daesh. L’exemple vient de la famille saoudienne. Est à bien des égards édifiant . Nous lisons à ce propos :
«Les villes saintes de La Mecque et de Médine n’ont pas échappé au puritanisme wahhabite. Iconoclaste au point de se méfier des vieilles pierres, ce courant religieux s’est appliqué à détruire la majeure partie de leur patrimoine architectural. « Quand les talibans avaient détruit les statues des deux bouddhas à Bamiyan en Afghanistan, le monde entier s’en était ému », rappelle Al-Quds Al-Arabi. Or le fondamentalisme islamique ne s’en est pas seulement pris aux symboles d’autres religions, mais également aux vestiges de l’histoire musulmane elle-même: « En Arabie saoudite, on peut estimer que près de 90% des vestiges islamiques ont été détruits par le courant wahhabite, y compris des mosquées, des écoles et des tombes. Quand, en 1924, le roi Abdelaziz ben-Saoud a occupé la ville de La Mecque, l’une des premières choses qu’il ait faite fut de détruire le tombeau de Khadidja l’épouse du prophète (…)» (3)
Gg
En Septembre, 2015 (14:13 PM)Participer à la Discussion