La malnutrition est la cause directe ou indirecte de ''plus de 33%'' des décès d'enfants âgés de moins de cinq ans au Sénégal, a indiqué, mercredi à Thiès (ouest), Giovanna Barberis, la représentante résidente de l’UNICEF au Sénégal. La malnutrition augmente les risques de décès chez les enfants de cette tranche d'âge, en les rendant vulnérables au paludisme, à la diarrhée, aux infections respiratoires aigües, etc., selon elle. La représentante résidente de l’UNICEF au Sénégal prenait part à la cérémonie officielle de lancement de ''la réponse contre la crise nutritionnelle'' dans la région de Thiès. La malnutrition prive aussi les enfants d’une croissance et d’une immunité optimales, a-t-elle signalé.
''Elle les prive aussi d'une bonne performance scolaire...'' Chez les enfants âgés de plus de cinq ans, la malnutrition augmente ''le risque de maladies chroniques et peut se manifester par la réduction de l’aptitude physique, qui peut entrainer une baisse de la productivité dans leur travail'', a expliqué Giovanna Barberis. Le niveau de la malnutrition est ''préoccupant'' au Sénégal, a-t-elle ajouté, soulignant ''la malnutrition aigüe est de 10%, la malnutrition chronique de 26%''.
Ces chiffres figurent dans la dernière Enquête démographique et de santé (EDS) 2010, selon elle. Pour lutter contre la malnutrition au Sénégal, l'UNICEF veille au renforcement des capacités des régions médicales, mais aussi à la formation et l’encadrement des prestataires de soins médicaux, selon Mme Barberis.
2 Commentaires
M
En Octobre, 2012 (11:03 AM)à Mon Avis
En Octobre, 2012 (10:40 AM)Participer à la Discussion