Sénégal, An 2010, année lumière, année nucléaire et pourtant nous sommes toujours dans l’obligation d’allumer des bougies et des lampes tempêtes. On dirait un pays en guerre. Comment peut-on imaginer un pays qui se vante d’avoir 50 ans d’indépendance puisse avoir des difficultés dans sa fourniture électrique? Comment concevoir après tant d’années, le Sénégal en soit encore à rationner d’électricité? Comment accepter que malgré ce rationnement que la SENELEC nous coupe le jus après seulement 2 jours de retard de paiement ? Le monopole de la SENELEC lui donne tous les droits et nous les ôte tous.
La SENELEC, cette boîte qui marche
clopin-clopant refuse d’avancer et nous fait reculer. Non seulement sa
fourniture est mauvaise, mais elle n’arrête pas de nous bombarder de
factures exorbitantes. A-t-elle oublié que le client est roi ou doit- on
lui rappelé que quand le service est mauvais on doit négocier avec le
client pour compenser le manque à gagner. Première règle de marketing.
Malheureusement la SENELEC n’a pas besoin de leçon marketing parce
qu’elle n’a pas de concurrente. La seule leçon qu’elle connait c’est :
contentez-vous de ce que je vous donne et de payez moi mes factures. Je
dois remplir les caisses de l’Etat.
Il est écourtant d’entendre son Directeur Général déclarer toute honte bue qu’aucun délestage ne sera enregistré lors du Mondiale alors qu’en dehors de cet évènement les coupures de courant récurrentes font perdre des Milliards au pays. Il est tant que nos autorités prennent conscience de la situation du pays et mettent les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Cette habitude néfaste de choisir les responsables des sociétés d’Etat en fonction de leur capacité de rassembler des militants sans tenir compte de leur capacité à diriger doit être bannie. Il est temps que la SENELEC devienne mature et dispense à ses abonnés un service de qualité.
L’émergence, la sécurité et le travail sont à ce prix.
Silly B.SOW
Thiès, Sénégal
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