La lancinante question de la mise en place de l’amicale des étudiants de la faculté des Lettres et Sciences humaines s’est invitée dans les débats lors de l’ouverture de la quatrième assemblée générale de l’Association des œuvres universitaires de la francophonie (AOUF), ouverte ce lundi 22 mars par le Premier ministre. Souleymane Ndéné Ndiaye s’est dit «profondément préoccupé» par le sujet.
«La vocation d’un étudiant n’est pas de défendre la cause et l’idéologie d’une quelconque formation politique, mais plutôt de se concentrer sur ses études afin d’acquérir le maximum de savoir», a lancé le chef du gouvernement à l’endroit d’un groupe d’étudiants.
Ces derniers plaidaient pour l’installation d’un nouveau bureau de l’amicale des étudiants de la faculté des Lettres et Sciences humaines, à l’intérieur de l’auditorium de l’UCAD où se déroulait, ce lundi 22 mars, l’ouverture de la quatrième assemblée générale de l’AOUF.
«Je suis profondément préoccupé par le sujet du renouvellement du bureau de la faculté des Lettres», a confié Souleymane Ndéné Ndiaye. Non sans appeler ses interlocuteurs à refuser que leur amicale soit «l’otage d’étudiants professionnels», à la solde de certains partis politiques.
«La vocation de l’amicale n’est pas politique, mais la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants», a martelé le Premier ministre. Avant de conclure : «Nous menons le même combat qui est celui du développement du Sénégal.»
Une quinzaine de pays ont pris part à la quatrième assemblée générale de l’AOUF. L’objectif de ces assises, c’est de trouver des solutions durables aux problématiques de la gestion des œuvres universitaires articulées autour de la restauration, de l’hébergement, de la prise en charge de l’animation culturelle et sportive des campus sociaux.
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