Au cœur de vifs débats, Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu à clarifier ses récentes déclarations controversées, qualifiées d'« inacceptables et indignes » par les syndicats. Dans un entretien accordé à L'Observateur, il est revenu sur l'emploi du terme « chantage » et a réaffirmé sa volonté de maintenir le dialogue.L'interlocuteur du quotidien du Groupe futurs médias a précisé que ses propos ne visaient nullement à remettre en cause le droit de grève, mais plutôt à « souligner certaines pratiques qui, à [son] sens, s’écartent de l’esprit du dialogue constructif ». Il a insisté sur le fait que l’usage du mot « chantage » devait être compris dans son contexte :« Mon intention n’était pas de stigmatiser, mais d’alerter sur des situations où le recours systématique à la grève, pour paralyser le service public de la Justice et pénaliser volontairement les usagers, peut relever d’une certaine posture non conforme aux valeurs et vertus du dialogue. »Le ministre a rappelé que ce mouvement syndical survient « après plusieurs rencontres et travaux sanctionnés par la signature du Pacte de stabilité sociale, pour lequel le gouvernement est en train d’élaborer l’agenda de mise en œuvre. »Il a conclu en affirmant n’être « pas dans une logique de confrontation », mais dans celle d’une « responsabilité partagée », et a tendu la main aux partenaires sociaux afin de « reprendre ensemble le fil du dialogue, dans la sérénité et le respect mutuel, pour trouver des solutions durables aux préoccupations exprimées ».
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