Le Comité national du dialogue social
(CNDS) gagnerait à être transformé en un Conseil autonome et
indépendant pour plus de performance dans la médiation sociale, a dit à
l'APS son président Youssoupha Wade.
Sur cette base, M. Wade a émis le
souhait de voir le Comité national du dialogue social (CNDS) rattaché
aux services de la Primature, pour qu'il puisse mieux jouer son rôle
d’arbitre entre la tutelle et les travailleurs.
"Avec les changements intervenus au cours de son évolution, le CNDS
devrait être adapté au contexte. C'est pourquoi, nous sommes en train de
réfléchir sur comment transformer le Comité en un Conseil. En tout cas,
le débat commence à durer", a dit Youssoupha Wade, en marge de la
cérémonie de clôture de la onzième session ordinaire du CNDS.
Cette rencontre de cinq jours à laquelle prennent part des autorités
étatiques, des responsables d'organisations patronales, des
syndicalistes et différents autres acteurs, porte sur le thème général
"Le dialogue social face aux défis de la bonne gouvernance".
"Ce changement va permettre au CNDS de se conformer à la nouvelle
situation aussi bien concernant ses nouvelles missions, que sa
dimension. Cela permettra de renforcer son autonomie et son ancrage dans
l'évaluation des politiques publiques", a expliqué M. Wade.
"Le CNDS est une structure transversale qui intéresse l'ensemble des
secteurs de la nation. C'est pourquoi il devrait être rattaché à la
Primature. C'est une insistance des travailleurs qui se soucient de
notre autonomie", a-t-il poursuivi.
"Notre structure est tripartite. Il faut qu'elle soit crédible et
autonome. C'est pourquoi, nous voulons être rattachés à un niveau
beaucoup plus transversal comme la Primature plutôt que d'être sous la
tutelle d'un ministère. Si les travailleurs négocient avec ce ministère
(du Travail), le CNDS risque d'être juge et partie", a souligné son
président.
Dans une autre mesure, le rapport final de la onzième session ordinaire
du CNDS a fortement recommandé la prise en compte du dialogue social
dans la Constitution sénégalaise. "C'est une nécessité d'inscrire le
dialogue social dans la Constitution pour le rendre plus dynamique dans
son rôle d'évaluation des politiques publiques", a suggéré le professeur
Adrien Diokh, donnant lecture du rapport général de la session.
MTN/BK
1 Commentaires
Cnp
En Novembre, 2012 (18:48 PM)Ces individus lancent toujours des idées toutes aussi saugrenues les unes que les autres afin de rester toujours au devant de la scène. Pourquoi rattacher le CNDS à la primature? Comment envisager d'avoir une instance de simple concertation tripartite au sein des organes d'une des parties prenantes? pourquoi consacrer le dialogue social dans la constitution? franchement comment ces vieillards qui n'ont jamais réussi une activité économique peuvent ils encore peser dans la vie des entreprises aujourd'hui?
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