Interpellé hier sur la grève des étudiants, le ministre de l’Education déclare qu’ils sont en contact avec les étudiants, de façon directe ou informelle, et ils envisagent de reprendre les négociations aujourd’hui jusqu’au lundi. C’était en marge de la cérémonie de pose de première pierre de l’Ecole de formation des instituteurs de Rufisque, qui avait enregistré la présence de l’ambassadeur du Japon, partenaire de l’Etat sur ce projet. « Les programmations sont déjà faites », souligne le ministre. Le gouvernement a déjà annoncé le dégel et les forces de l’ordre devraient quitter impérativement le campus social.
D’ailleurs, elles se retirent progressivement ». Moustapha Sourang rassure en révélant aussi que « les négociations vont se poursuivre parce qu’elles avaient été entamées depuis plus de deux mois. Personnellement, j’ai rencontré plus de dix fois des amicales. A chaque fois, les débats durent plus de dix heures d’horloge », soutient le professeurs Sourang. « Nous étions à deux doigts de finaliser ces négociations ». poursuit-il, mais ce qui est inconcevable, d’après le ministre qui soutient qu’il n’est pas l’ennemi des étudiants, c’est qu’on puisse porter atteinte à travers ces formes de grève à l’intégrité physique de gens qui n’ont rien a voir avec l’institution. Moustapha Sourang s’est aussi prononcé sur la grève des volontaires de l’éducation. Le ministre estime qu’il y avait six points sur la plate-forme des syndicalistes des corps contractuels et les deux points pédagogiques, ont été satisfaits depuis deux mois. A l’en croire, il ne reste que quelques questions qui touchent au statut des enseignants. Pour cela, souligne le ministre, la fonction publique étudie les textes qu’il faut étudier depuis 1961. « Cette grève est légale mais la retenue des salaires, comme l’a souligné le ministère des Finances, est aussi légale et il faudra en tenir compte », avise le ministre.
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