APA Dakar (Sénégal) La situation du paludisme au Sénégal est « stationnaire » a affirmé mardi, à Dakar le coordonnateur national du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Pape Moussa Thior, à l’occasion de la célébration de la journée africaine de lutte contre la maladie.
« Il n’y a pas de recrudescence significative de cas de paludisme » a précisé Pape Moussa Thior à la radio privée Dakaroise Sud FM.
Depuis 2000, le paludisme occupe la première place dans les consultations au niveau des structures sanitaires du pays, avec un million à 1,5 million de cas par an pour 5000 à 8000 décès.
Pour faire face à cette évolution, le PNPL a développé une « stratégie communautaire, basée sur l’intégration, la décentralisation et la collaboration avec les Organisations communautaires de bases » (OCB), a expliqué le Dr Thior
Dans le cadre du Fonds mondial de lutte contre le paludisme, les autorités sanitaires sénégalaises ont signé des contrats avec les districts de santé et les Organisations non gouvernementales (ONG).
Le gouvernement du Sénégal les incite également à collaborer avec les OCB pour mener des activités de sensibilisation et de prévention auprès des populations, et de tout faire pour les mobiliser afin de prendre en charge les problèmes du paludisme. « Il existe maintenant un frémissement très fort », a reconnu le Dr Thior
Le coordonnateur national du PNLP a aussi indiqué que le problème de financement extérieur du programme se pose plus.
Lors d’un débat public tenu la semaine dernière, le ministre de la santé et de la prévention médicale, Abdou Fall du Senegal avait annoncé, l’octroi, par le Fonds mondial de lutte contre le paludisme (FMLP), d’un financement de 17 millions de dollars (environ 3 milliards de francs Cfa), pour la lutte contre le paludisme.
« Ce qu’il nous faut maintenant, ce sont des choix stratégiques bien réfléchis, d’une bonne gestion et concertée entre l’ensemble des acteurs du secteur de la santé », a estimé Pape Moussa Thior.
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