Dakar, 14 nov (APS) - Le président de la République Abdoulaye Wade a engagé, mardi à Dakar, les pays musulmans à ‘'revenir'' aux sources communes du passé de l'islam, en les mettant en garde contre les risques de marginalisation liés aux développements de nouveaux savoirs véhiculés notamment par les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
‘'Nous ne devons pas rester sur la contemplation de notre passé commun, mais regarder devant nous'', a-t-il dit à l'ouverture de la 8-ème session du Comité permanent pour l'information et les affaires culturelles (COLMIAC).
‘'Il nous faut donc revenir aux sources de notre passé'' commun, qui a contribué pour une large part à la science et à la philosophie moderne, a-t-il ajouté. Il a cité l'apport important des savants musulmans dans le rayonnement des mathématiques, de l'algèbre, de la médecine, etc.
‘'La quête de savoir est en train de tracer une nouvelle ligne de démarcation'' qui risque de marginaliser les pays musulmans, en particulier à travers le développement des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
Il a invité à une ''introspection'' de la part des musulmans sur leur statut ''en tant que société'', en se demandant pourquoi les musulmans enregistrent un retard dans le processus de développement, en dépit des richesses des pays islamiques, et contre les valeurs de partage et d'équité qui ‘'gouvernent'' la foi islamique.
Une approche ‘'plus méthodique et mieux organisée'' de l'aumône légale (Zakat) peut permettre par exemple de régler des ‘'problèmes cruciaux'' comme la pauvreté, les maladies et l'analphabétisme, a estimé le chef de l'Etat.
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