Un renvoi en bloc de tous les ‘dossiers brûlants’ de la rentrée judiciaire ! Aucune affaire n’a été jugée, hier jeudi, au tribunal correctionnel de Dakar. Les affectations dans la magistrature, devant nécessiter une ‘réorganisation des chambres’, sont passées par là.
Les récentes affectations survenues au sein de la magistrature ont impacté sur le fonctionnement de certaines juridictions. C’est le cas au tribunal correctionnel de Dakar où tous les dossiers ont été renvoyés en bloc, pour la ‘réorganisation des chambres’, avec de nouvelles compositions de magistrats. Les magistrats affectés dans les régions doivent regagner leurs juridictions respectives. Aucun dossier n’a échappé au ‘renvoi en bloc’, y compris les ‘dossiers brûlants qui devraient êtres jugés, hier jeudi, en cette période de la nouvelle année judiciaire 2011-2012’.
Le dossier vedette a été l’affaire Coumba Gaye contre Alioune Tine, consécutif aux événements du 23 juin. Le procès a été renvoyé au 1er décembre 2011. Le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Alioune Tine, est traîné en justice par la responsable politique libérale, Coumba Gaye, pour le délit de diffamation. Elle reproche à M.Tine de l’avoir accusée d’être l'auteur de ses agressions physiques qualifiées de ‘tentative d’assassinat’. C’était lors du vote du projet de loi instituant le ticket président-vice président, le 23 juin dernier. L’ex-ministre chargée des droits de l'Homme réclame un milliard de francs au patron de la Raddho, par le canal de ses avocats, avec notamment Me Mbaye Jacques Ndiaye. Les propos incriminés tenus par le défenseur des droits de l’homme ont été relayés, par presse interposée, dans les journaux L’As, Le Point du jour, l’Observateur, l’Enquête et l’hebdomadaire La Gazette.
Le deuxième ‘grand dossier’ du jour a été le procès Sonatel/Ascosen, reporté au 17 novembre de l’année en cours. Il s’agit de l’affaire dite du ‘projet de surtaxe sur les appels internationaux entrants’. Le directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, a porté plainte contre le président de l’Ascosen, Momar Ndao, pour le délit de diffamation. Le patron de la Société nationale de télécommunications qui s'insurgeait contre le projet du président de la République sur la surtaxe sur les appels internationaux entrants s’est vu contredit par le consumériste en chef à travers des propos diffamatoires.
Momar Ndao indiquait que la position de la Sonatel dans cette histoire s'explique par le fait qu’elle faisait des sous-déclarations à l'Etat sur les appels pour payer moins. A en croire M. Ndao, ‘si la Sonatel s'est battue à mort pour qu'on ne mette pas ces compteurs, c'est que Global Voice allait débusquer ces agissements. Par conséquent, la boîte allait subir inéluctablement un redressement fiscal, eu égard au fait que France Telecom est majoritaire dans la boîte ; elle n'a fait qu'activer les travailleurs de la Sonatel pour semer la panique’. Momar Ndao dénonçait alors la ‘désinformation véhiculée par les cadres de la Sonatel’. En tous les cas, le président de l’Ascosen promet d'apporter les preuves de ces accusations le Jour -J.
En outre, le procès pour diffamation renvoyé au 17 novembre prochain opposant Mademba Sock (poursuivant) au secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts), Sidya Ndiaye, et au journal Le Quotidien ; L’Observateur contre Alcatel pour diffamation est aussi renvoyé au 1er décembre pour le paiement de la consignation. Telles sont les autres affaires ayant subi un report à une date ultérieure, à cause des affectations survenues au sein de la magistrature.Et la liste n’est pas exhaustive.
Les récentes affectations survenues au sein de la magistrature ont impacté sur le fonctionnement de certaines juridictions. C’est le cas au tribunal correctionnel de Dakar où tous les dossiers ont été renvoyés en bloc, pour la ‘réorganisation des chambres’, avec de nouvelles compositions de magistrats. Les magistrats affectés dans les régions doivent regagner leurs juridictions respectives. Aucun dossier n’a échappé au ‘renvoi en bloc’, y compris les ‘dossiers brûlants qui devraient êtres jugés, hier jeudi, en cette période de la nouvelle année judiciaire 2011-2012’.
Le dossier vedette a été l’affaire Coumba Gaye contre Alioune Tine, consécutif aux événements du 23 juin. Le procès a été renvoyé au 1er décembre 2011. Le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Alioune Tine, est traîné en justice par la responsable politique libérale, Coumba Gaye, pour le délit de diffamation. Elle reproche à M.Tine de l’avoir accusée d’être l'auteur de ses agressions physiques qualifiées de ‘tentative d’assassinat’. C’était lors du vote du projet de loi instituant le ticket président-vice président, le 23 juin dernier. L’ex-ministre chargée des droits de l'Homme réclame un milliard de francs au patron de la Raddho, par le canal de ses avocats, avec notamment Me Mbaye Jacques Ndiaye. Les propos incriminés tenus par le défenseur des droits de l’homme ont été relayés, par presse interposée, dans les journaux L’As, Le Point du jour, l’Observateur, l’Enquête et l’hebdomadaire La Gazette.
Le deuxième ‘grand dossier’ du jour a été le procès Sonatel/Ascosen, reporté au 17 novembre de l’année en cours. Il s’agit de l’affaire dite du ‘projet de surtaxe sur les appels internationaux entrants’. Le directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, a porté plainte contre le président de l’Ascosen, Momar Ndao, pour le délit de diffamation. Le patron de la Société nationale de télécommunications qui s'insurgeait contre le projet du président de la République sur la surtaxe sur les appels internationaux entrants s’est vu contredit par le consumériste en chef à travers des propos diffamatoires.
Momar Ndao indiquait que la position de la Sonatel dans cette histoire s'explique par le fait qu’elle faisait des sous-déclarations à l'Etat sur les appels pour payer moins. A en croire M. Ndao, ‘si la Sonatel s'est battue à mort pour qu'on ne mette pas ces compteurs, c'est que Global Voice allait débusquer ces agissements. Par conséquent, la boîte allait subir inéluctablement un redressement fiscal, eu égard au fait que France Telecom est majoritaire dans la boîte ; elle n'a fait qu'activer les travailleurs de la Sonatel pour semer la panique’. Momar Ndao dénonçait alors la ‘désinformation véhiculée par les cadres de la Sonatel’. En tous les cas, le président de l’Ascosen promet d'apporter les preuves de ces accusations le Jour -J.
En outre, le procès pour diffamation renvoyé au 17 novembre prochain opposant Mademba Sock (poursuivant) au secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts), Sidya Ndiaye, et au journal Le Quotidien ; L’Observateur contre Alcatel pour diffamation est aussi renvoyé au 1er décembre pour le paiement de la consignation. Telles sont les autres affaires ayant subi un report à une date ultérieure, à cause des affectations survenues au sein de la magistrature.Et la liste n’est pas exhaustive.
6 Commentaires
Atg
En Novembre, 2011 (12:10 PM)Xeme
En Novembre, 2011 (12:18 PM)Idy4
En Novembre, 2011 (13:09 PM)Nettali.com vous faisait part de l’intention du pouvoir de déployer la lourde artillerie contre l’épouse de Idrissa Seck. Le mic-mac trouvé pourrait bien être l’accusation de pratiques usurières. Le Témoin dans son édition d’hier a en effet fait cas de l’accentuation de la traque des proches et autres partisans de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Le nom de l’épouse de Idrissa Seck est pour la première fois citée dans une affaire aux allures de réglements de comptes. Nous reproduisons ici in extenso, l’article de notre confrère du Témoin paru aujourd’hui...
Doté d’une artillerie lourde, le patron de la Division des Investigations Criminelles (Dic), le commissaire Assane Ndoye vient de démanteler une bande d’usuriers présumés et de gens présentés comme des convoyeurs proches d’Idrissa Seck. La bande est composée des nommés Macodé Diongue dit Noël, Babacar Diop, commerçant et propriétaire du magasin "Recto-Verso" et Woury Diallo, cambiste de son état. La guillotine de l’Etat risque de s’abattre de manière implacable sur tout ce monde puisqu’il est reproché à ces délinquants présumés d’avoir comme bailleur de fonds Mme Ndèye Penda Tall, l’épouse d’Idrissa Seck. Après avoir fait l’objet d’une garde-à-vue au commissariat de police du Plateau, Babacar Diop, Macodé Diongue dit Noël et Woury Diallo seront probablement déférés demain au parquet. Dans cette affaire, il est bon de souligner que la personne de M. Mbodiène Ndiaye, ancien directeur général de la Lonase, n’est pas mise en cause. Seulement voilà, cette histoire rocambolesque est la prolongation de la mésanventure qu’il a connue puisque les Macodé Diongue et consorts constituaient la seconde bande d’usuriers qui pompaient frauduleusement les caisses de la Sosetra, société spécialisée dans la fabrication du fer. Rappelons-le, lorsque la bande à Mbodiène Ndiaye avait été démantelée et placée sous mandat d dépot pour le délit d’usure, celle à Macodé Diongue dit Noël s’était tout bonnement fondue dans la nature. Et pourtant, Babacar Diop et Noël Diongue, comme on appelle ce dernier qui est d’ailleurs le gendre du maire des Hlm Abdoulaye Dieng, ne cessaient de réclamer une somme de 125 millions fcfa d’intérêts au jeune Oumar Guèye, directeur général de la Sosetra après lui avoir prêté un montant usuraire de 300 millions fcfa. Même les 88 millions fcfa d’intérêts qu’ils avaient déjà encaissés des mains d’Oumar Guèye, ne les ont pas poussés à passer l’éponge. Depuis un certain temps, aucun usurier de la Sosetra ne défraie la chronique. Profitant de cette accalmie, le sieur Macodé Diongue est sorti de son repaire. A cet effet, il est allé à la Dic pour réactiver une plainte qu’il avait déposée contre Oumar Guèye. Cette plainte était relative à des chèques de garantie que le directeur d la Sosetra lui avait remis en paiement de sommes prêtées. En rouvrant le dossier, les enquêteurs de la Dic ont constaté que Macodé Diongue dit Noël est un homme extrêmement riche alors qu’il n’exerce aucune activité rentable connue. Ils décident alors de pousser leurs investigations et découvrent que Macodé Diongue serait le coursier financier chargé d’expédier les petites affaires financières au nom et pour le compte de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Après avoir perquisitionné les domiciles de Macodé et Babacar, les enquêteurs ont eu à découvrir qu’une bonne partie des fonds que les mis en cause prêtaient à Oumar Guèye, provenaient de Mme Ndèye Penda Tall, l’épouse d’Idrissa Seck. En tout cas, c’est qui ressort des premières conclusions de l’enquête préliminaire de la Dic. Entendu par les éléments du commissaire Assane Ndoye, Oumar Guèye a confirmé que la bande à Macodé lui réclamait une somme de 125 millions fcfa après avoir indûment encaissé 88 millions fcfa d’intérêts usuraires. Une confrontation entre Macodé Diongue dit Noël, Babacar Diop et Oumar Guèye n’a pas apporté grand-chose, nous souffle-t-on. Seulement les enquêteurs de la police ont mis désormais Mme Ndèye Penda Tall dans leur collimateur pour les délits de blanchiment d’argent et de complicité d’usure. Souhaitons que pour cette fois-ci au moins, contrairement au délit d’atteinte à la sûreté de l’Etat dont est accusé son mari, les policiers disposeront de preuves. Source : Le Témoin
Caporal Diedhiou
En Novembre, 2011 (15:08 PM)Les regles de l'administration et les lois sont bafouees.
L'autorite chargee de veiller a leur respect en abuse selon
ses interets.Nous vivons l'ere du bordel avere partout dans
l'administration ou les plus dignes,les plus assidus au tra
vail,les plus meritants sont relegues au second plan au pro
fits des plus politicards,les plus bavards,les plus vulgaires
et les plus proches de la famille de Ndoumbelane.La nou
velle donne est de servir Alcapone Wade et de lui plaire.
C'est le bordel total et les epreuves de puissance sauvage.
Beug Tabaski
En Novembre, 2011 (15:28 PM)S.sow
En Novembre, 2011 (13:45 PM)Participer à la Discussion