Les camarades Madani Tall décident alors de radicaliser. Les dirigeants de ce syndicat invitent leurs membres à rester chez eux ou dans leur secteur. « Personne n’est autorisé à ramasser des ordures », disent-ils à leurs camarades. Pendant ce temps, la capitale sénégalaise pue à cause des tas d’ordures qui s’amoncellent et dont le volume augmente chaque jour. De Fann Hock à la Route de Front de Terre, en passant par la Gueule Tapée, Fass, Colobane, Grand Dakar, Point E, Zone B, Baobab, Dieupeul, Hlm, non sans parler de Grand Yoff et de la banlieue proche…, le décor est le même. L’air devient du coup, par endroit, irrespirable. Les passants sont obligés de se boucher le nez. Une situation qui laisse les Dakarois perplexes, si l’on sait que ces tas d’ordures sont source des maladies respiratoires, mais également de la maladie des mains sales. Que faire ? C’est la question que tout le monde commence à se poser.
En tout cas, certains ménages n’ont pas cherché très loin pour se débarrasser de leurs ordures. Et pour cause, ils ont fait recours à un plan B qui consiste à louer les services des charretiers. Ces jeunes charretiers sont donc chargés d’aller jeter les ordures au niveau des points de collectes souvent aux alentours des marchés.
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