La population urbaine au Sénégal en 2013 représente 45,2% de la population totale évaluée à 13,5 millions d'habitants, selon les résultats du Recensement général de la population, de l'habitat, de l'agriculture et de l'élevage effectué en 2013.
"Ce niveau cache des disparités importantes entre les différentes régions du Sénégal. La région de Dakar concentre près de la moitié (49,6%) de la population urbaine du pays suivie de celle de Thiès (14,3%)", indique cette enquête dont le rapport définitif a été rendu public jeudi à Dakar.
Le document souligne que la région Kédougou (sud-est) "enregistre la proportion la plus faible de la population urbaine (0,6%)".
Il signale que la structure de la population urbaine du Sénégal varie selon les régions. La répartition géographique de la population présente des inégalités selon les régions administratives.
En effet, Dakar, capitale économique et administrative du pays, a un taux d'urbanisation de 96,4%, et se caractérise par une urbanité très poussée, révèle le document de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Les régions de Thiès (49%), Ziguinchor (46%) et de Saint-Louis (45,3%) sont à un taux d'urbanisation au-dessus de la moyenne nationale (45,2%). Suivent les régions de Kaolack (35,5%), Kolda (25,6%), Kédougou (24,8%) et Tambacounda (23,7%), selon la même source.
Elle signale également que les régions de Kaffrine (15,1%), Fatick (15,5%) et Diourbel (16,0%) ont les plus faibles taux d'urbanisation
"Toutes les autres régions affichent un taux d'urbanisation inférieur à la moyenne nationale. Par ailleurs, Diourbel (16,0%) affiche sa spécificité qui s'explique probablement par l'attraction de la communauté rurale de Touba Mosquée qui par sa fonction religieuse et culturelle polarise la région.
La population urbaine -- celle qui réside dans les communes -- est composée de 3.057.329 hommes et de 3.045.471 femmes, soit un rapport de masculinité de 100,5 hommes pour 100 femmes, signale le rapport.
Il fait ressortir en même temps ''une presque égalité'' entre l'effectif des hommes et celui des femmes, soit une différence d'effectif de 11.859 en faveur des hommes. Or, rappelle-t-il, le rapport global de masculinité était de 97 hommes pour 100 femmes, lors du recensement de 1988, et 96,9 hommes pour 100 femmes en 2002.
''Selon le sexe, ajoute le document, on dénombre respectivement 50,1% et 49,9% d'hommes et de femmes vivant en milieu urbain''.
AD/BK
2 Commentaires
Vérité
En Septembre, 2014 (10:38 AM)Boy Almadies
En Septembre, 2014 (11:26 AM)Participer à la Discussion