Cinq mois après l’ouverture des classes, les autorités administratives ont fixé les compositions du premier semestre au 8 février prochain. Seulement, les élèves ne sont pas du tout d’accord, sous prétexte qu’ils n’ont rien appris pour être évalués.
« Composition groupée : du jeudi 8 au 13 février; premières secondes non groupées, lundi 7 février », c’est ce qu’on l’on peut lire sur le tableau d’affichage du lycée Maurice de Lafosse. Un écriteau qui attire l’attention des élèves qui en ont rapidement fait leur unique sujet de conversation. Regroupés dans l’enceinte de l’école et même aux alentours, certains d’entre eux affichent un visage triste.
Ils ne sont pas du tout d’accord avec cette décision des autorités administratives, décision qui les surprend à plus d'un titre. En face du tableau, une jeune élève qui semble très en colère commence déjà à effacer la date. Interpellée, elle a tenu ces propos : « Je suis choquée et surprise, comme tous mes camarades, parce qu’on ne nous a pas prévenus de la tenue des compositions. Dans certaines matières, on n'a même pas vu de professeurs, avec ces grèves. C’est aujourd’hui qu’on nous dit qu’il y a compositions ». « Les professeurs ont des enfants, ils font une grève de plus d’un mois et après, ils viennent nous dire de faire des compositions, sans pour autant tenir compte de ce qu’ils ont fait aux élèves des écoles publiques; c’est pas sérieux», clame-t-elle. Dans les classes, certains sont concentrés sur les leçons à apprendre pour les compositions et disent être pris en otage par les responsables et le gouvernement.
Pourtant, d'autres parmi eux affirment qu’ils peuvent bel et bien faire ces compositions. La raison en est toute simple : « Nous ne pouvons rien contre cette décision, nous n’avons pas la force de sortir dans les rues pour crier notre colère », lance Fatou. En tout cas, les élèves sont très remontés contre leurs professeurs et leurs "dirigeants dirigés".
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