Dans un environnement réduit, durant des années à deux institutions universitaires, les écoles supérieures privées ont apporté une alternative heureuse et opportune. Tous les candidats aux études supérieures qui ne se sentent aucune attraction vers l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ou Gaston Berger de Saint-Louis, ont de grandes chances d’attérir dans l’une de nombreuses institutions supérieures qui ouvrent leurs portes à Dakar, quand ils ne peuvent se permettre matériellement d’aller à l’étranger. Le choix est large, aussi bien que la palette de formation proposée.
Cette présence d’écoles privées, même quand elle renforce les capacités de formation supérieure du pays, souffre néanmoins de l’absence d’une structure d’évaluation de la formation offerte, ainsi que du manque de diversité des sources de financement. Une loi avait été préparée par l’administration de l’Etat, mais sa mise en œuvre bute sur des points de désaccord avec des dirigeants d’écoles qui le jugent trop sévère. Et l’absence de cadre juridique bloque aussi l’octroi de ressources financières de la part de l’Etat ou de structures officielles nationales ou étrangères. Ce qui fait que les institutions privées de formation sont encore, (pour longtemps ?) réservées à une certaine élite sociale.
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