Par leur nombre, les étudiants sénégalais arrivent en 5ème position en France après la Chine, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. En France, ils dépassent, en effectifs, ceux des autres pays africains subsahariens. Toutefois, ils s’interrogent sur leur avenir à l’approche de l’obtention du diplôme.
Les diplômés sénégalais de l’étranger font face aux défis de l’insertion professionnelle mais aussi à la recherche d’opportunités et se posent des questions sur les contraintes au Sénégal et à l’international. Avec près de 10 000 inscriptions en 2011, les étudiants sénégalais de France restent préoccupés par leur avenir. En effet, si la très polémique circulaire Guéant a été abrogée en juin dernier avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande et remplacée par une nouvelle circulaire intitulée « Accès au marché du travail des diplômés étrangers », les problématique de l’insertion professionnelle, autant en France qu’au Sénégal, continuent de se poser aux jeunes diplômés. Pour baliser les chemins de traverses qui mènent à une carrière professionnelle réussie, la Fédération des étudiants et stagiaires sénégalais en France (Fessef) a décidé de créer un cadre d’échanges avec un forum de l’emploi.
Présents dans plus de 30 villes françaises, la Fessef travaille dans la remontée des préoccupations des étudiants et stagiaires sénégalais recueillies par les différentes associations. « Notre travail s’articule autour de trois phases», indique Bocar Diallo, le président de la Fessef. Il s’agit, d’abord, de la préparation de l’étudiant avant sa venue en France avec une sensibilisation sur les démarches et obtention de documents. Une fois en France, nous travaillons avec le Crous et le service de gestion des étudiants pour l’hébergement et les inscriptions. Enfin, notre objectif est basé sur l’insertion professionnelle après la réussite dans les études symbolisées par le diplôme ».
Faire appel à la diaspora
C’est pour cela qu’un livret d’accueil de 46 pages (5000 exemplaires) répondant à toutes ces interrogations est mis à la disposition des étudiants sénégalais. Ce projet requiert aussi l’engagement de Sen’Dev, une association spécialisée dans l’éducation, dont les actions, au-delà de la réhabilitation de structures scolaires, comme ce fut le cas à Keur Madaro (près de Thiès), se manifestent dans l’orientation des étudiants sénégalais en France. « Avec notre expérience et nos connaissances, nous donnons plus de visibilité aux jeunes diplômés sénégalais ». « C’est dommage qu’aujourd’hui, nous ne pouvons identifier un quelconque organisme qui travaille sur la question au Sénégal », s’insurge Bocar Diallo. Pour Babacar Ndiaye, jeune diplômé, « le nouveau régime devait plus s’imprégner de ces questions essentielles pour le développement du Sénégal ».
Il regrette également le fait « que sur des projets à hautes technologies, le Sénégal soit souvent obligé de recourir à des étrangers à la place de nationaux, même implantés en France ». Il cite, en exemple, l’autoroute à péage ou bien la sous-traitance des projets d’électricité à Electricité de France (Edf). Le jeune homme trouve « aberrant et absurde » que les jeunes diplômés sénégalais travaillent pour des entreprises étrangères, qui remportent des projets importants engageant l’avenir du pays. « Les autorités devraient mettre en place des outils de communication qui permettent d’avoir un réel accès aux offres d’emploi, surtout en ce qui concerne la Fonction publique, où il y a un grand flou ». Pour ne pas cloisonner les jeunes lauréats qui espèrent débuter une carrière professionnelle dans le seul champ du recrutement par des entreprises, d’autres voies ont été explorées. C’est le cas du domaine de l’investissement. Le Fonds d’appui à l’investissement et aux projets des Sénégalais de l’extérieur (Faise) a un budget de 320 millions de FCfa et finance des programmes y compris pour les jeunes diplômés, avec un taux d’intérêt de 5 %. Ndèye Nguénare Mbodji, la directrice de la Faise, « invite tous les ressortissants à l’étranger, qui ont des projets localisés au Sénégal et dont le secteur d’activité n’est pas dans le transport, le commerce ni l’immobilier, à faire un dossier » pour multiplier les chances de réussites durant les premières années de la vie professionnelle.
15 Commentaires
Pé
En Novembre, 2012 (00:40 AM)Repondaeric
En Novembre, 2012 (01:44 AM)Constat D'un Sénégalais
En Novembre, 2012 (03:08 AM)Catalan
En Novembre, 2012 (03:33 AM)Wa salam !
Mounass
En Novembre, 2012 (08:49 AM)Ndongo-daara
En Novembre, 2012 (09:43 AM)cher compatriotes pensaient bien avant de les blamer. fadji boumou gathie molene takha diogg.....
Nit
En Novembre, 2012 (09:54 AM)Me
En Novembre, 2012 (10:28 AM)Djoloff M@n
En Novembre, 2012 (11:03 AM)please arretez de généralisez,
certains commentaires sont vraiment débiles
Laay
En Novembre, 2012 (11:39 AM)Senegalaise De Paris
En Novembre, 2012 (12:43 PM)Pathezz
En Novembre, 2012 (13:16 PM)Tout est une question de choix et surtout de chance!
Qui veut rentre après ces études et essaie de s'insérer comme les étudiants qui ont fait leur études au Sénégal ou qui veut reste ou migre vers d'autres horizons.
L'insertion n'est prédéfinie pour personne d'entre nous!
Ko
En Novembre, 2012 (14:10 PM)@ Senegalaise De Paris
En Novembre, 2012 (16:20 PM)dit just a ton marie et a ta belle mere que ta pas envie de rester c tou
et puis ils sont qui pr te dicter ce que tu doit faire tu es intello non et émancipé
fait leur savoir que c non et il non pas a te donner des ordres
et puis yow lane gay néké france di dem outi djeukeur ba senegal aye problem rel lay indi
defal ni mane outal goor france des senegalais ici yen na empagaiye avec des bons jobs et tou pk aller jusko bled
se marier avec des creuvards ah non merci
bon courage a toi sista
Teuss12
En Novembre, 2012 (17:35 PM)Participer à la Discussion