Depuis quelque temps, les cas de viol collectif lors de manifestations publiques, notamment des rassemblements de foules, défrayent la chronique. Un phénomène qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes.
Boutiquiers et autres commerces installés sur la voie publique, mais aussi les populations vaquant librement à leurs occupations ont toujours craint les jours de grands rassemblements qui font sortir des foules dans les rues. Les premiers ont tendance à baisser rideau le temps que les manifestations finissent et les seconds font tout pour ne pas circuler à pied ou en voiture pour ne pas courir le risque de se faire arracher leurs biens comme les portables, montres, parures et argent. Mais à cette crainte de se faire subtiliser son bien, il va falloir désormais ajouter celle de se faire violer, pour les filles. En effet, depuis un certain temps, ces moments où des foules importantes se regroupent dans les rues pour manifester leur joie ou leur colère sont choisis par des pervers pour s'attaquer à des femmes et les violer. Une situation plus que préoccupante, puisqu’en l’espace d'un mois, trois cas du genre ont été enregistrés à Dakar. Chacun de ces événements étant plus choquant l’un que l'autre.
Le premier acte de viol collectif en pleine rue remonte au jour des manifestations contre les coupures d’électricité, le 27 juin dernier. Des vandales avaient fait incursion au bar «Chez Iba» à Dieuppeul pour y violer une vingtaine de filles. Pourtant, la police qui est juste à côté n'a rien entendu. Elle est intervenue bien après le début de massacre.
Le second cas remonte à la nuit du vendredi 15 juillet à Pikine. Le lutteur Ama Baldé, jeune espoir de la banlieue, venait de vaincre Feugeuleu de Lansar. Des milliers de supporters qui avaient pris d'assaut le quartier fêtaient la victoire. Dans les quartiers les plus interlopes de Pikine, les cris ne suffisent pas à tous pour célébrer la victoire. L'alcool et le chanvre circulent sans retenue durant ces heures de folie. Les malfrats qui profitent toujours de ces moments de liesse populaire pour visiter les poches des manifestants ne se sont pas contentés de ça. Ils ont tout simplement conduit de force des filles dans une maison en construction, non loin du domicile de Ama Baldé, pour les violer. Une scène qui a installé l'émoi dans tout le quartier de Pikine cette nuit-là et qui était le principal sujet de conversation des femmes, le lendemain, au marché. Le pire, c’est que cette scène incroyable s'est produite à deux ruelles du commissariat de police de Pikine.
Le troisième cas du genre, c'est celui qui s'est produit dimanche dernier, au sortir du combat Balla Gaye 2-Tyson. Certaines parmi les nombreuses filles qui s’étaient ruées vers le domicile du «Lion de Guédiawaye», dans le quartier de Golf Sud, pour fêter sa victoire, ont vécu les pires instants de leur vie. Car profitant de la longue coupure de courant, des vandales s’en sont donné à cœur-joie déchirant leurs habits et déshabillant des filles qui étaient juste là pour fêter leur idole, avant de les violer en pleine rue, au sein même de la foule. Des témoins de ces faits barbares racontent qu'on entendait de partout les cris des filles qui tentaient de se sauver de griffes de leurs bourreaux. Et là, encore les faits se sont passés à quelques encablures du nouveau poste de police de Golf, inauguré par le ministre de l’Intérieur pas plus tard que jeudi dernier. Pour autant, la police n’est pas intervenue.
Le premier acte de viol collectif en pleine rue remonte au jour des manifestations contre les coupures d’électricité, le 27 juin dernier. Des vandales avaient fait incursion au bar «Chez Iba» à Dieuppeul pour y violer une vingtaine de filles. Pourtant, la police qui est juste à côté n'a rien entendu. Elle est intervenue bien après le début de massacre.
Le second cas remonte à la nuit du vendredi 15 juillet à Pikine. Le lutteur Ama Baldé, jeune espoir de la banlieue, venait de vaincre Feugeuleu de Lansar. Des milliers de supporters qui avaient pris d'assaut le quartier fêtaient la victoire. Dans les quartiers les plus interlopes de Pikine, les cris ne suffisent pas à tous pour célébrer la victoire. L'alcool et le chanvre circulent sans retenue durant ces heures de folie. Les malfrats qui profitent toujours de ces moments de liesse populaire pour visiter les poches des manifestants ne se sont pas contentés de ça. Ils ont tout simplement conduit de force des filles dans une maison en construction, non loin du domicile de Ama Baldé, pour les violer. Une scène qui a installé l'émoi dans tout le quartier de Pikine cette nuit-là et qui était le principal sujet de conversation des femmes, le lendemain, au marché. Le pire, c’est que cette scène incroyable s'est produite à deux ruelles du commissariat de police de Pikine.
Le troisième cas du genre, c'est celui qui s'est produit dimanche dernier, au sortir du combat Balla Gaye 2-Tyson. Certaines parmi les nombreuses filles qui s’étaient ruées vers le domicile du «Lion de Guédiawaye», dans le quartier de Golf Sud, pour fêter sa victoire, ont vécu les pires instants de leur vie. Car profitant de la longue coupure de courant, des vandales s’en sont donné à cœur-joie déchirant leurs habits et déshabillant des filles qui étaient juste là pour fêter leur idole, avant de les violer en pleine rue, au sein même de la foule. Des témoins de ces faits barbares racontent qu'on entendait de partout les cris des filles qui tentaient de se sauver de griffes de leurs bourreaux. Et là, encore les faits se sont passés à quelques encablures du nouveau poste de police de Golf, inauguré par le ministre de l’Intérieur pas plus tard que jeudi dernier. Pour autant, la police n’est pas intervenue.
Les parents inquiets, les filles hantées par les viols
Les parents ont perdu le sommeil, hantés par les violeurs en cavale. Très préoccupés, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer.
Rencontré sur l'avenue Bourguiba, El Hadji Bitèye père de famille est très remonté contre ces personnes qu'il qualifie de «barbares» et déverse sa bile. «Nous ne parvenons plus à dormir tranquillement. Parce que nos filles sont en danger. Vraiment le Sénégal a beaucoup changé. Des jeunes inconscients violent comme ils veulent des pauvres innocentes sans défense», peste-t-il. «Les autorités doivent prendre des mesures, parce que nous ne pouvons pas tout le temps contrôler nos enfants», souligne El Hadji Bitèye très en colère.
Abondant dans le même sens, Seydou Guèye ce père de famille habitant de la Sicap Baobab se dit attristé. «Cela me fait très mal, ce qui est en train de se passer. Et cela me fait peur», regrette-t-il. Soulignant que «le Sénégal est en train de changer», Seydou Guèye indique que «c'est l'heure de tirer la sonnette d'alarme et d'attirer l'attention des parents pour qu'ils soient beaucoup plus vigilants et surveiller davantage leurs filles, sinon se sera beaucoup plus catastrophique et dramatique».
Très en colère, Mère Nafi, cette mère de famille d'une soixantaine d'années, exprime son désarroi et indexe les autorités étatiques. «Je ne sais plus dans quel pays nous vivons. Mais ce n'est pas le Sénégal. Des actes de vandalisme, de perversion se multiplient et ce sont nos filles qui sont les victimes» peste-t-elle. «Mais ce sont les autorités étatiques qui sont responsables. Parce qu'elles ne prennent aucune disposition pour éviter que pareille situation ne se reproduise» indique-t-elle.
Croisée au carrefour Castors, Mademoiselle Keïta manifeste son inquiétude face à cette situation. «Ce qui se passe actuellement est très grave. Nous ne sommes plus en sécurité. Parce qu'il y a des violeurs partout. Je vis dans la peur parce que je me dis à tout moment un pervers peu me violer», martèle t-elle très désemparée. Cependant elle demande aux jeunes filles d'être très prudentes et d'éviter d'aller dans les manifestations qui peuvent drainer les violeurs et d'éviter d'aller au stade.
Rencontré sur l'avenue Bourguiba, El Hadji Bitèye père de famille est très remonté contre ces personnes qu'il qualifie de «barbares» et déverse sa bile. «Nous ne parvenons plus à dormir tranquillement. Parce que nos filles sont en danger. Vraiment le Sénégal a beaucoup changé. Des jeunes inconscients violent comme ils veulent des pauvres innocentes sans défense», peste-t-il. «Les autorités doivent prendre des mesures, parce que nous ne pouvons pas tout le temps contrôler nos enfants», souligne El Hadji Bitèye très en colère.
Abondant dans le même sens, Seydou Guèye ce père de famille habitant de la Sicap Baobab se dit attristé. «Cela me fait très mal, ce qui est en train de se passer. Et cela me fait peur», regrette-t-il. Soulignant que «le Sénégal est en train de changer», Seydou Guèye indique que «c'est l'heure de tirer la sonnette d'alarme et d'attirer l'attention des parents pour qu'ils soient beaucoup plus vigilants et surveiller davantage leurs filles, sinon se sera beaucoup plus catastrophique et dramatique».
Très en colère, Mère Nafi, cette mère de famille d'une soixantaine d'années, exprime son désarroi et indexe les autorités étatiques. «Je ne sais plus dans quel pays nous vivons. Mais ce n'est pas le Sénégal. Des actes de vandalisme, de perversion se multiplient et ce sont nos filles qui sont les victimes» peste-t-elle. «Mais ce sont les autorités étatiques qui sont responsables. Parce qu'elles ne prennent aucune disposition pour éviter que pareille situation ne se reproduise» indique-t-elle.
Croisée au carrefour Castors, Mademoiselle Keïta manifeste son inquiétude face à cette situation. «Ce qui se passe actuellement est très grave. Nous ne sommes plus en sécurité. Parce qu'il y a des violeurs partout. Je vis dans la peur parce que je me dis à tout moment un pervers peu me violer», martèle t-elle très désemparée. Cependant elle demande aux jeunes filles d'être très prudentes et d'éviter d'aller dans les manifestations qui peuvent drainer les violeurs et d'éviter d'aller au stade.
Marianne NDIAYE
16 Commentaires
Mamanne
En Août, 2011 (13:05 PM)Je ne sais pas trop si je me trompe ou pas. Mais il y a maintenant quelques moments j'ai fait un constat qui m'a vraiment fait réfléchir. Je suis de Ziguinchor et presque tous les mois je suis à Dakar pour des raisons professionnelles. Pendant que la bombonne de 12Kg se vendait à 6 000f cfa à Dakar, elle coutait 12 000f cfa à Ziguinchor. Un produit géré ou non par les hydrocarbures du pays qui passe du simple au double d'une Région à une autre pendant que le carburant à la pompe est partout pareille. Quelle explication donner à ce fait? Je voulais m'adresser aux autorités de notre pays ou encore aux autorité du Sénégal. Qu'ils nous disent de façon claire et nette. Sommes nous tous Sénégalais? Ziguinchor reste-elle encore une région du Sénégal oui ou non? Pour quoi faire payer aux ziguinchorois le gaz comme s'ils étaient des étranger dans ce pays? De nos jour la bombonne a déjà atteint 15 000f cfa. Alors MM les membres de l'administration répondez.
Reply_author
En Juin, 2022 (10:03 AM)David Diop Le Poete
En Août, 2011 (13:06 PM)ON VA OU AVEC GORGUI ??
A MEDITER
Prédatorrrr
En Août, 2011 (13:16 PM)Patisco
En Août, 2011 (13:18 PM)Vive wade et ses alliés 75% au premier tour , le Sénégal est avec toi président
@pastico
En Août, 2011 (13:23 PM)Afo
En Août, 2011 (13:28 PM)Tarouna
En Août, 2011 (13:51 PM)Papa
En Août, 2011 (14:44 PM)Lafleur
En Août, 2011 (15:14 PM)Yatt
En Août, 2011 (15:26 PM)Xeme
En Août, 2011 (15:47 PM)Aaa
En Août, 2011 (16:34 PM)Hum
En Août, 2011 (16:57 PM)Kestion
En Août, 2011 (17:43 PM)Fam
En Août, 2011 (18:29 PM)Poupée
En Août, 2011 (09:08 AM)la réalité est que les parents ont baissé les bras, et c'est un grand danger pour les enfants. il faut qu'ils jouent pleinement leur rôle.
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