Des officiels sénégalais ainsi que des parents et amis des victimes du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’ qui assurait la navette Dakar-Ziguinchor, ont invité mercredi à Mbao (banlieue de Dakar) leur concitoyens à veiller à ce que ne reproduise plus dans leur pays, un tel drame qui avait, le 26 septembre 2002, fait officiellement 1863 morts et 64 rescapés.
''Plus jamais cela. Plus jamais cela (ce drame)’’, a martelé le ministre sénégalais de la Décentralisation et des Collectivités locales Cheikh Bamba Dièye qui présidait la cérémonie du 10-ème anniversaire du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’.
''Mais pour cela, a-t-il ajouté, il faudrait que dans nos actes au quotidien, dans les rapports que nous avons par rapport à nous-mêmes, par rapport aux citoyens, que nous puissions comprendre que chaque jour de négligence, chaque jour que nous refusons de prendre nos responsabilités, nous sommes en train bien malgré nous de construire des dégâts pareils’’.
Des prières, recueillements et dépôts de gerbes de fleurs ont ponctué, dans la plus grande tristesse, la cérémonie. D’autres manifestations ont été organisées à Ziguinchor en souvenir aux morts de ce naufrage, le plus grave de l’histoire du Sénégal.
''Cela fait dix ans que nous sommes là, nous vivons ensemble, nous partageons beaucoup de choses, nous, nous sommes fait de nouvelles familles, de nouveaux amis par ce drame’’, a pour sa part, déclaré, Idrissa Diallo, parent de victimes.
''Il est arrivé le moment, nous familles de victimes, de dire merci à tous ceux-là qui de façon anonyme ou visible, nous ont accompagnés’’, a-t-il indiqué.
‘’Les familles de victimes demandent le renflouement du bateau, qu’il soit renfloué. Ce n’est pas compliqué.
C’est une volonté politique, il faut le faire et ensuite qu’on en finisse avec le problème de prise en charge des pupilles de la nation’’, a de son côté dit Mohamed Fadel Barro, coordonnateur du mouvement ‘’Y en marre’’.
10 Commentaires
Un
En Septembre, 2012 (17:25 PM)Diensala
En Septembre, 2012 (17:56 PM)Lex
En Septembre, 2012 (18:12 PM)Diak
En Septembre, 2012 (19:48 PM)Sn.citoyen
En Septembre, 2012 (20:35 PM)Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.
A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.
Sdf
En Septembre, 2012 (20:36 PM)Suite Sn.citoyen
En Septembre, 2012 (20:36 PM)A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.
Domou-thiessss
En Septembre, 2012 (22:36 PM)Gege
En Septembre, 2012 (11:34 AM)Zranpieu
En Septembre, 2012 (12:26 PM)Participer à la Discussion