L’ingénieur sénégalais Mor Diarra Ndiaye, accusé de meurtre et incarcéré depuis le 6 mai 2010 à Djibouti, a été libéré, a appris l’APS d’une source officielle sénégalaise.
Selon la même source, l’Etat de Djibouti a payé la caution de libération de 300.000 euros (près de 200 millions FCFA).
Mor Diarra Ndiaye, ingénieur en génie civil, était employé par l’entreprise Environnement, déchets et eaux (EDE), à Djibouti, dans le cadre d’un projet lié à l’assainissement de cette ville, financé par la Banque mondiale, renseigne un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Ce ressortissant sénégalais est incarcéré depuis le 6 mai 2010, à la prison Gabode de Djibouti, pour le meurtre d’une personne avec laquelle il avait pris rendez-vous le jour de son meurtre.
BHC/ASG
9 Commentaires
Khatior-bi
En Septembre, 2019 (08:09 AM)Apres avoir parcouru l'article je n'ai rien appris a part la libération de quelques apres des annees de prison pour meurtre. Pourquoi sa caution à ete payee, pourquoi il n'a pas beneficie de l'aide du senegal et des nations unies ?
SVP il faut eviter de copier des informations qui n'apportent rien.
Weus
En Septembre, 2019 (12:45 PM)Lippi
En Septembre, 2019 (13:51 PM)Moi-meme
En Septembre, 2019 (12:23 PM)Je suis un proche parent de Mor Diara, et je m’entretiens tous les weekends avec lui. Ce matin même j’ai parlé avec lui.
Il y a une vérité dans ce que tu dis et des mensonges.
Les accusations étaient basées sur le relevé téléphonique de la dame, et le témoignage d’un gardien d’immeuble qui a prétendu que Mor a tué cette femme et l’a menacé avec un pistolet si jamais il parlait de cette histoire à une personne.
Ce même gardien s’est retrouvé en prison quelques mois après en prison et il est mort là-bas.
La place d’un témoin c’est à la barre et non en prison, une affaire très louche. Pourquoi emprisonner quelqu’un qui prétend être témoin ?
Mor faisait partie des derniers appelants, le jour du meurtre il a tenté de joindre la dame sans succès. Le dernier appelant était un blanc, il n’a jamais été convoqué au commissariat.
Il faut savoir que le premier suspect était un collègue de Mor qui s’appelle Matar Gueye (également en mission pour le compte de EDE) qui a été cueilli par la police et gardé à vue. Apres enquête il a révélé qu’il était avec des amis, le soir du meurtre en train de boire du thé. Ses copains ont confirmé ses dires et Il a été libéré plu tard.
C’est une semaine après le meurtre de la dame que Mor a été convoqué au commissariat. Lorsqu’on lui a demandé où il était le soir du meurtre, il a dit qu’il était dans sa chambre, et personne ne pouvait confirmer ses propos, il n’a jamais avoué ne pas reconnaitre la dame.
Aucune empreinte, aucune ADN de Mor n’a été relevé sur la scène de crime. En décembre 2015, il a été jugé coupable et condamné à 20 ans de prison ferme et une amende de 20 millions de francs djiboutien, soit environ 60 millions de francs CFA.
Hier matin, on a eu la bonne nouvelle de sa libération, et c’est bien l’état djiboutien qui a payé la caution de sa libération, soit 60 millions de FCFA au lieu des 200 millions mentionné dans l’article, preuve de son innocence.
Le mensonge a beau courir, la vérité fini par le rattraper. Toutes les personnes qui le connaissent savent que Mor Diara ne ferait pas mal à une mouche.
Les accusations étaient juste basées sur le relevé téléphonique de la victime et le (faux) témoignage du vigile, rien de plus.
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