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[Exclusif] Libéré après près de cinq ans de prison pour terrorisme : Les grandes confessions de Saliou Ndiaye

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[Exclusif] Libéré après près de cinq ans de prison pour terrorisme : Les grandes confessions de Saliou Ndiaye
Condamné le 19 juillet 2018 à 5 ans de travaux forcés pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, Saliou Ndiaye a recouvré la liberté plus tôt que prévu. Il a bénéficié d’une liberté conditionnelle en mars 2020 alors qu’il était à 3 mois de sa sortie de prison. Il ne s’en glorifie guère.

L’ancien prisonnier qui a accepté de se confier exclusivement à Dakaractu trouve que c’est la suite logique des choses. « Il ne pouvait en être autrement car ils se sont rendus compte que nous n’avons rien fait de ce qu’ils nous reprochaient », justifie « Baye Zale ».

« Pour obtenir une liberté conditionnelle, le comportement du détenu est très important. Sur cet aspect, j’ai été irréprochable. Il m’arrivait de rappeler aux gardes que le temps qui m’était imparti pour la promenade était écoulé alors que je pouvais encore en profiter », ajoute-t-il.

Depuis son élargissement de prison, Saliou Ndiaye est retourné à Kaolack. Pour cet homme qui a perdu 4 années et 7 mois de sa vie, c’est une renaissance.
C’est le 27 octobre 2017 qu’il a été perturbé dans son intimité, à Dakar. Des éléments de la Division des investigations criminelles débarquent, armés jusqu’aux dents pour l’arrêter. Une arrestation musclée inoubliable pour Saliou Ndiaye. « C’est à 4 heures du matin qu’ils ont frappé à la porte de ma chambre. J’ai aussitôt ouvert. Ils ont mis la pièce sens dessus dessous à la recherche de je ne sais quoi », se remémore-t-il.

Aussitôt son arrestation actée, les policiers l’embarquent pour le commissariat central. Ensuite, une perquisition est organisée au lieu de travail du mis en cause. « Ils ont trouvé un vigile qu’ils ont interrogé sur mes supposés liens avec le terrorisme mais ce dernier leur a rétorqué qu’il ne me connaissait pas de pareilles activités. Ils sont ainsi rentrés bredouille », se souvient Saliou Ndiaye qui affiche son étonnement quant au procédé. « Je savais que j’étais sous surveillance parce que c’était devenu évident. Ceux qui me suivaient ne prenaient même plus la précaution de se cacher. Je savais même qu’ils avaient pris une chambre en location dans la même maison et venaient dans ma boutique mais je m’attendais tout au plus à une convocation », déplore-t-il.
 
« Je savais que j’étais sous surveillance parce que c’était devenu évident, mais je ne m’attendais pas à… »

« Traité convenablement » à la Division des Investigations criminelles, ses conditions de garde à vue vont se détériorer à la Section de recherche de la Gendarmerie où il est transféré au deuxième jour. Chez les gendarmes où il dit avoir trouvé son mentor Imam Aliou Ndao, appréhendé dans la même affaire de terrorisme, il se plaint d’un accès difficile aux toilettes et d’être même privé de faire ses ablutions. « On y est resté pendant 8 jours avec des retours de parquet interminable », livre Saliou Ndiaye.

Avec Imam Alioune Ndao, ils seront finalement placés sous mandat de dépôt le 6 novembre par le défunt Doyen des juges d’instruction, Samba Sall. « C’est Imam qui est passé le premier et s’est entendu dire par le Doyen des juges qu'il devait être placé sous mandat de dépôt sur demande du procureur. J’ai connu le même sort », allègue-t-il.

À la maison d’arrêt de Rebeuss où il a été envoyé, Saliou Ndiaye se rappelle avoir été logé à la chambre 13. « Mais quand ils ont vu que Imam Ndao était bien apprécié de certains détenus, ils ont décidé de le transférer à Saint-Louis. Nous avec », informe l’ancien pensionnaire de 100 m2. «  À Saint-Louis, ils nous ont isolé au quartier des femmes où ils ont aménagé un espace pour l’occasion. On y était cinq dont un nigérian qui avait presque perdu toutes ses facultés mentales », raconte l’ex détenu. « Au bout de six mois, ils ne pouvaient plus nous garder sans motif. C’est ainsi qu’ils ont encore organisé notre transfèrement à Dakar avec de nouvelles charges liées au terrorisme.

 Saliou Ndiaye était poursuivi pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, apologie du terrorisme au même titre que Imam Alioune Ndao dans un dossier qui concernait une trentaine de personnes dont une dizaine de jeunes en provenance des bastions du groupe terroriste Boko Haram, au Nigeria.
« Baye Zale » lui, n’a pas quitté le Sénégal. Mais il a tenté en 2012 d’aller en Afghanistan en proie à une insurrection des Taliban, enlevés du pouvoir par les américains après les attentats du 11 septembre 2001.

Ce projet de voyage, il l’explique aujourd’hui « par un besoin de découvrir la pratique de l’Islam d’un pays dont j’entendais tout et n’importe quoi ». « J’ai fait la connaissance d’un homme qui a promis de m’aider à faire ce voyage. Quand j’en ai parlé à Imam Ndao, il m’a dissuadé de partir compte tenu du contexte », avoue-t-il en contestant tout lien entre ses bisbilles avec la justice et ce départ avorté. « C’est comme lorsqu’ils veulent évoquer mon souhait de partir en Syrie alors que cela remonte à 2013 », déconstruit-il.

Pour la petite histoire, Saliou Ndiaye a également fait des pieds et des mains pour répondre à la « Fatwa de la Ligue arabe appelant les musulmans à la rescousse de leurs frères de la Syrie massacrés par le tyran Bachar el Assad ».

« J’ai rencontré Omar Omsen au Sénégal »

Pour cet autre voyage, il comptait sur un homme qui n’est pas méconnu des services de renseignements de plusieurs pays. Omar Diaby dit Omsen était à cet instant au Sénégal qui était en réalité une zone de transit pour le djihadiste franco-sénégalais en partance pour la Syrie. Saliou rencontre Diaby qui lui demande juste un visa. Cette tentative ratée a été l’une des armes du parquet contre le candidat à l’ « hégire ». « Ils voulaient juste un prétexte pour justifier des financements qu’ils ont reçus dans la lutte contre le terrorisme. Lorsqu’ils m’arrêtaient, j’avais déjà tourné la page pour beaucoup de raisons. Déjà je n’avais pas obtenu le visa, mais avec Omar Omsen il y avait un malentendu religieux. Je lui ai réclamé mon passeport et il me l’a restitué par l’intermédiaire d’une de ses connaissances », révèle « Baye Zale ».

En Syrie, Omar Omsen est à la tête de « Firqatul Ghuraba » (Brigade des étrangers). Un temps, il était proche du front al Nosra qui était la branche locale d’Al Qaïda avant de prendre ses distances. « C’est bien après que j’ai appris qu’il était dans toutes ces histoires », cherche à se disculper Saliou Ndiaye, qui visiblement, ne cautionne pas les agissements de Omsen.
Le djihadiste franco-sénégalais est actuellement dans les geôles du groupe rebelle Hayat Tahrir al Sham qui lui reprocherait ses envies d’indépendance. Son fils Bilal l’a rejoint dans ces cachots.

Confier le pays aux prisonniers

Au Sénégal, son ancienne « recrue » tente de reprendre le cours normal de sa vie quand bien même il lui serait difficile d’oublier les « brimades » subies en prison. Mais de tout son périple qui lui a permis de visiter quatre maisons d’arrêt et de correction et le pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec, il retient « l’incroyable capacité d’organisation dont les locataires de la chambre 13 de Rebeuss font montre ». « On était deux cents dans cette chambre mais c’était organisée de sorte qu’on n’entendait même pas une mouche voler quand arrivait l’heure d’écouter le journal à la radio. C’était la même chose avec la prière. Ceux qui ne priaient pas passaient au-dessus et laissaient la place aux pratiquants. Les toilettes étaient entretenues de manière à les rendre le moins insalubres possible », fait-il constater, encore stupéfait. Il en est arrivé à la conclusion qu’ « on peut confier un pays aux prisonniers ».

Si Saliou Ndiaye s’est retrouvé dans le collimateur des services de l’antiterrorisme, c’est d’une part à cause de sa proximité avec Imam Ndao. Prêcheur très influent à Kaolack, Imam Alioune Ndao était soupçonné d’être le patriarche d’un groupe de jeunes accusé d'avoir l’intention d’implanter une cellule de Boko Haram au Sénégal et dont le plus connu, Makhtar Diokhané purge une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
En première instance, la chambre criminelle siégeant en formation spéciale au tribunal de grande instance de Dakar a blanchi le religieux des faits de terrorisme. Il a été condamné à un mois de sursis pour détention d’arme sans autorisation administrative. « Ma relation avec Imam Ndao est le fruit du destin », accepte-t-il.

Imam Ndao, le maître

Né en 1984 à Saré Ndiougary, à Kaolack, Saliou Ndiaye a échoué son entrée en sixième après le décès de son père. Il embrasse le métier de ce dernier qui était boulanger. À 16-18 ans, sa famille déménage à Ndorong où il va faire la connaissance d’un homme qui va changer à jamais son destin. « Quand on a déménagé, j'ai pris de longues distances pour sacrifier à la prière du vendredi. C’est bien après que j’ai appris qu’il y avait une mosquée à côté. J’ai commencé à y prier les vendredis. Mais je réalisais que les prêches de l’Imam me touchaient au plus profond de moi et j’étais en phase avec tout ce qu’il véhiculait comme message. Il est vrai que j’étais jeune à l’époque et que ma connaissance en Islam était limitée mais c’est comme s’il s’adressait à moi à chacun de ses mots », rembobine-t-il, plus attaché que jamais à celui qu’il n’est pas loin d’idolâtrer.

« Ses actes traduisent tout ce qu’il disait dans ses sermons. Seules les personnes véridiques peuvent montrer un tel degré de sincérité. En plus il est humble et fidèle en amitié », se laisse-t-il aller en compliments à l’endroit de son maître auprès de qui il est retourné après sa sortie de prison. « Mon séjour carcéral a déteint négativement sur mes activités de vendeur de pièces détachées. En plus, la zone où je tenais le magasin fait partie de l’emprise du BRT. C’était là une occasion pour moi de mettre à exécution mon souhait de retourner à Kaolack auprès de ma famille et de l’Imam Ndao », se réjouit presque l’ancien prisonnier qui affirme avoir débarqué à Dakar en 2005. À Kaolack, il tient une quincaillerie en plus de mener une autre activité de maraîchage avec « un ami ».

La prison a altéré ses activités professionnelles mais ses convictions religieuses restent intactes. Saliou Ndiaye se réclame encore de la mouvance qui milite pour l’application de la charia au Sénégal.  « Je ne regrette rien. J’ai choisi une voie différente de ce qui semble être la norme et je suis pour un régime islamique au Sénégal. Ça ne signifie pas que je suis quelqu’un d’irréprochable,  mais personne ne peut me reprocher de vouloir l’être », se cramponne-t-il à ses croyances.

Dans la même veine, Saliou Ndiaye prend le contrepied des occidentaux dans leur définition du terrorisme.  Pour ce sunnite convaincu, « les terroristes, ce sont les États-Unis, la France qui interviennent dans des pays où ils ne sont pas appelés à le faire ». « Le terroriste qu’on connaît, c’est celui qui est venu au Sénégal avant les indépendances et qui a changé le système qu’il a trouvé sur place, qui a incendié des universités au nom de la civilisation », accable Saliou Ndiaye.


25 Commentaires

  1. Auteur

    Kaiser Soze

    En Décembre, 2021 (01:43 AM)
    Qui connaît Omar diaby dit abou senigali ou le recruteur de nice c kil fréquente que des terroristes jusqu'à embarquer c petits cousins et cousines 
    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (10:32 AM)
      Mais pourquoi  la Police et  la Justice s'acharnent-elles à surveiller, arrêter et juger ces salafistes terroristes. Ça nous très  cher et s'ils sont arrêtés et condamnés au bout de quelques années ils sont remis en liberté le problème recommence; et en prison ils ont fait des émules.
      Non ! Ce problème mérite une autre solution plus sérieuse : un commando, khadjou gouddi, khatèète ni kharou Tabaski, ni vu ni connu, enquête vite bouclée  et responsabilité de l'horrible tragédie attribuée à un irresponsable malade mental échappé dans la nuit de l'hôpital de Thiaroye. Et le problème est réglé.
      Tous les Sénégalais épris de paix et de liberté ont bien compris de quoi je parle .
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  2. Auteur

    Xnox

    En Décembre, 2021 (02:47 AM)
    La dernière phrase. Ok la colonisation et ses déboires. Cependant les islsmistes ont été les premiers à déstructurer l'Afrique, en tuant, esclavagisant des africains dont le seul tord était d'avoir une autre croyance.

    Tant qu'on osera pas raconter l'histoire de façon impartiale, l'africain islamisé et/ou colonisé sera perdu.

    La seule religion et/ou civilisation qui vaille la peine de se battre est celle qui aime les êtres vivants sans discrimination d'origine, de statut social et de genre.

     
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (10:33 AM)
      Voila peu de gens font l'effort de connaitre l'histoire du Senegal et de la penetration de l'islam en particulier...
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    Auteur

    Kgelmoy Tey

    En Décembre, 2021 (02:49 AM)
    En tout cas tey na khel dai. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (08:58 AM)
      La justice sénégalaise n'est pas violente.
      Dans d'autres pays , il aurait été liquidé par un moyen ou un autre
       
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (04:29 AM)
    Yaaw tu es à surveiller toujours. Tu es endoctriné. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (08:54 AM)
      Mais pourquoi l'ont-ils liberé ?
      il y avait moyen de le livrer à la justice américaine ou irakienne
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (06:04 AM)
    Mieux vaut le surveiller, un vrai terroriste n'est pas conscient qu'il en est. Seu histoire bi dara dara dara lerou si !
    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (08:51 AM)
      Pourtant kant il été condamnee ya ses activisre comme khurum khakh sa montre ke on critique  tes nôtres justice à savoir le fond du dossier 
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (06:14 AM)
    Attendez! Ce gars est un potentiel terroriste. Il dois être soigné de sa déviance. Nanou KO woutal kilifa déna instruit mou travailler la sinon day tal bopam sounou kaw dé.
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    Auteur

    Sénégalais

    En Décembre, 2021 (06:16 AM)
    C est idiot il croit que les arabes d aujourd'hui l aiment 🤣😂🤣🤣
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    Auteur

    @@4:29

    En Décembre, 2021 (06:53 AM)
    Quelle RELIGION imposée par le Jihad ? Nous, c est qui ? Le Senegal ? QUI nous a imposés l Islam au Senegal par un JIHAD ? Mes Parents et mes Grands Parents, non !
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (06:54 AM)
    Ki mol kouko surveiller woul mou tal bopam sounou kaw. Thiey !
    Auteur

    En Décembre, 2021 (06:55 AM)
    Ce gars là, il faut le surveiller. Et peut être y'a en plein au pays mais personne n'en parle 😅. On critique tout le temps la police pour des arrestations lié au terrorisme et c'est idiot. La police faut pas se laisser faire toute personne en contact avec des terroristes doit être arrêté puis ouvrir une enquête après point barre. 
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (07:37 AM)
    Il y'a des radicaux islamistes au Sénégal. Parmi eux, il y'a des femmes qui ont appris le Coran dans les daaras.

    Pour lutter contre le terrorisme, il faut lutter contre la pauvreté et les inégalités. C'est dans les couches les plus pauvres de la société que les terroristes recrutent.

    La volonté d'aller en Syrie, en Afghanistan, dans ces pays en guerre, montre ou prouve l'engagement de Saliou Ndiaye et imam Ndao à des mouvements terroristes.

    Il faut bien les arrêter et les empêcher de recruter.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (08:48 AM)
      Surtout lutter contre la pauvreté, l'injsutice et les inégalités. Certains deviennent djihadistes car désespérés et heureux d'être récupérés, acceptés et soutenus sur tous les plans par ces groupes. C'est comme les gang de rue et les sectes.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (10:53 AM)
      je reste convaincu que imam ndao a été acquitté à tort.
      Tout converge vers lui.
      C'est l'instigateur de tout .
      C'est lui qui a endoctriné ces gens et se tient à l'écart.
      Il faut bien écouter ses prêches.
      Tout ce qu'il passe son temps à dire, c'est la remise en cause de la république et de la démocratie et l'instauration d'un système basé sur sa compréhension de la charia.
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (07:39 AM)
    Et le plus drôle, c'est que les arabes et autres talibans qu il vénère le considèrent comme un esclave impur maudit !mais quand est-ce que nous nous réveillerons enfin ?  
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    Auteur

    Wakh Deug

    En Décembre, 2021 (08:05 AM)
    Ce monsieur est un apprenti terroriste, il a bien dit, qu'il rêve d'un régime islamiste chez nous, par conséquent, il devrait moisir en prison. 

    Pas de pitié avec les salafistes, il faut lez zigouiller, ou les garder en prison pour longtemps. 

    Euskeuy !
    Auteur

    Plg

    En Décembre, 2021 (08:10 AM)
    vous avez raisons
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (08:28 AM)
    J'ai du mal à croire que c'est le gars qui a dit ça. Louniouy tam Deum ngay se gnouy yakh. Moutoulene gnou melni ay Ahmad Lo, et sa clic, des gens qui se sont déclarés combattants du salafisme. Laisser aux arabes leur problèmes d'autant plus qu'ils ne vous louent aucun respect. Vous êtes juste des pigeons
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    Auteur

    Xorom

    En Décembre, 2021 (08:28 AM)
    Ce gars a été entraîné, il s'est préparé à tout. Il savait qu'il était surveillé avant son arrestation,  il a eu le temps de cacher les preuves de sa culpabilité mais il est coupable ! !!

    Il est à surveiller comme du lait sur le feu, il est dangereux.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (09:52 AM)
      @Ba,
      Serais-tu  stupid ? Tu  devrais être étroitement surveillé par la police.
      On ne comprend même pas que la Police et  la Justice s'embêtent à surveiller, arrêter et juger des   salopards comme ces apprentis terroristes. Ça coûte cher et au bout de quelques années ils se nit libres et le problème recommence.
      Il y a un mode d'action plus efficace  que la prison et qui permet de se débarrasser définitivement du problème. Khadjou gouddi, ni kharou Tabaski, ni vu ni connu.
      Tous les Sénégalais épris de paix et de liberté ont bien compris de quoi je parle .
       
       
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (09:05 AM)
    C'est pourquoi j'ai mal quand je vois certains critiquer nos service d'ordre dès qu'ils arretent un terroriste.

    Le terrorisme est un sujet sur lequels tout les pays doit etre uni comme un bloc. Politiciens, société civile, chapelles réligieuses, associations etc... L'ennemi est déja parmi nous et fait tout pour diviser les sénégalais. Ils comptent sur le chaos pour exécuter leur agenda. Tous ceux qui pronnent l'insurrection ou un coup d'état au Sénégal en font partie. Nous avons tous vu en mars certains tirer avec pistolet sur les portes de magazins auchan. Ce combat doit etre celui de tous ceux qui aiment le Sénégal
    • Auteur

      Hé!

      En Décembre, 2021 (10:02 AM)
      Merci pour tes propos!
      Beaucoup d'autres personnes sont des radicaux fondamentalistes sans le dire. Il suffit juste de suivre l'actu pour s'en rendre compte.
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    Auteur

    Tony

    En Décembre, 2021 (09:28 AM)
    Vigilance à nos services de renseignement.  Dans de ce pays il y a des radicaux. Mais aussi à nous la population de laisser la police faire son travail. Le terrorisme est un fait dont la masse de la population sénégalaise ne maîtrise pas. Ce monsieur est fou, con. Il est danger pour le Sénégal.
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (09:34 AM)
    A mon avis, il s'est engagagé dans la voie de la sunna sans connaissances sufisantes. C'est le cas de beaucoup de Djihadistes au nom de l'Islam. Qu'est-ce-qu'il pouvait espérer avoir en Afganistan et en Syrie, dans le cadre de l'amélioration de sa pratique religieuse, qui ne se trouve pas au Sénégal ? C'est le danger de se radicaliser sans connaissances car l'Islam est la religion du juste milieu. Il existe au Sénégal des gens qui prônent un Islam authentique et qui ne commande en aucun cas la violence ou la rebellion envers le pouyvoir en place. Le salut des musulmans est de pratiquer l'Islam selon les règles édictées par le Prophète Mouhammad (SAS) qui est la seule voie qui respecte le vivre ensemble avec les personnes d'obédience religieuse différente, les autorités politiques en place et la sacralité de la vie humaine. Salam
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    Auteur

    Waow

    En Décembre, 2021 (10:00 AM)
    Je ne savais pas que ça existait déjà ici ...

    Dans la tête d un jihadiste , ce mec est tout joujours à surveiller 
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (10:56 AM)
    IL faut qu'il soit surveillé lui et son mentor imam ndao.

    La prochaine fois nak, pas d'arrestation...Degg leen dathie nak yeen policiers yi...

    Pas question que ces cafards continuent d'être nourris par l'argent du contribuable en prison..
    Auteur

    En Décembre, 2021 (11:11 AM)
    ses limites en l'islam il l'a reconnu. la plupart de ceux que l'on taxe de terroristes sont trés limités pour ne pas dire ignorant en religion parfois méme ils ne sont méme pas des pratiquants. certains kamikazes se sont révélés etre d'ex petits trafiquants en tout genre ou drogués, des désoeuvrés "endoctrinés" en prison. bref ils sont en rupture voire en conflit ouvert avec la socièté. depuis une trentaine d'année c'est à travers l'extrémisme islamiste qu'ils pensent avoir trouvé le salut.ce qui n'est pas nouveau qu'à chaque génération il y a une théorie un groupe une doctrine qui fédére les frustrations de millions de gens surtout jeunes à travers le monde. ainsi on a eu les radicaux de gauche les anarchistes les groupes d'extéme gauche puis d'extreme droite les communistes de toutes obédiences maintenant nous avons ce qui est appelé l'extrémisme religieux islamiste. ce jeune homme s'est égaré à un moment lui aussi c'est tout. il a perdu tot son papa et cherchait apparemment une figure paternelle de substitution. il l'a trouvé en l'imam ndao. ses envies de partir en syrie et en afghanistan traduisent plus un manque de maturité qu'une détermination à aller faire le djihad. la justice sénégalaise s'est trop précipitée dans les affaires de terrorisme. trop de personnes ont été arrétées détenues longtemps et libérées finalement sans réelles charges. les preuves étaient bien trop légères pour justifiées une condamnation. il faut des actes clairs pour interpeler des gens les juger et les condamner dans ce genre de dossiers. mais au delà du sénégal à travers le monde on a vu des gens injustement arréter détenus et finalement libérer. c'est le cas à guantanamo dans les arabes... c'est facile d'étre assis à l'ombre et dire que l'on veut aller combattre et mourir. mais quelqu'un qui a vécu la guerre ne sera jamais aussi péremptoire. se faire exploser n'est pas donner à tout le monde. il faut savoir raison garder. laissons le reprendre sa place dans la société. il a suffisamment subi les rigueurs carcérales.

     
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (19:38 PM)
    Ki mol bok ak mol avion woroul, bok ak mol auto woroul, sarét sakh woroul. Il est clair qu'il se fera exploser un de ces 4
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (19:58 PM)
    Il ne s'agît pas d'une haine contre une communauté ou de refus de la charia. Nous sommes musulmans avec tout ce que cela implique, acception charia, aspiration à devenir ibadou Rahman... mais avons aussi lu ce qui écrit sur cet article. C'est effrayant. Voilà! Wassalamou aleykoum wa rahmatoulah.
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    Auteur

    En Décembre, 2021 (23:13 PM)
    Il faut pas nous emmerder, vous aviez Tous crier que c'est des fausses accusations et que les personnes arrêtées dans le cadre du terrorisme étaient tous innocents. 
    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2021 (10:47 AM)
      On a rien prouvé contre eux. Laissons les en paix. Les trafiquants de drogue dure de faux billets de passeports diplomatiques fossoyeurs d'entreprises publiques...sont là les juges ne les inquiètent même pas mieux ils sont promus jusque dans le gouvernement. 
       
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