Ce sont les premiers signes des multiples « pressions » des cabinets de lobbystes amércains embauchés par Millicom qui sont en train de faire les effets. En effet, derrière la lettre de l’ambassadrice des Etats Unis à Dakar, le département d’Etat montre qu’il n’a pas été insensible aux informations fournies par les diverses sources et réseaux mis à contribution par la maison-mère de Tigo qui ne cesse de dénoncer en privé des cas de corruption au Sénégal.
Pour la première fois depuis son arrivée à la tête de la diplomatie américaine, Mme Clinton, qui connaît bien le Sénégal, pour y être déjà venue avec son mari en 1998, est montée au créneau contre un pays d’Afrique occidentale via son ambassade. Mis à part le cas de la Guinée Conackry. Selon diverses informations recueillies par politicosn.com, la lettre de l’ambassadrice a fait «d’énormes dégâts » en haut lieu avec des «conséquences incalculables », commente un proche du président de la République.
Pour en revenir à Millicom, la firme américaine a mis à contribution plusieurs sénateurs et des membres influents des sphères de décisions à Washington afin de pouvoir garder sa licence de téléphonie au Sénégal. Le gouvernement sénégalais est bien conscient des pressions exercées par Millecom, raison pour laquelle dans cette affaire, il a décidé de mettre la pédale douce.
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