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Lutte contre le Sida : Plus de 11 000 malades seront mis sous Arv d'ici 2011

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Lutte contre le Sida : Plus de 11 000 malades seront mis sous Arv d'ici 2011

D'ici 2011, 11 752 malades du Sida seront mis sous traitement anti-rétroviral. C'est ce qu'a révélé le Docteur Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida, à l'occasion de la cérémonie de présentation du Plan stratégique 2007-2011 pour la région de Dakar, devant le gouverneur de la région Amadou Sy.

Ce sont 11 752 malades du Sida qui seront mis sous traitement ant-rétroviral (Arv), d’ici quatre ans (2011, Ndlr), selon le secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls). A cet objectif de renforcement de la prise en charge, s'ajoutent 523 650 femmes enceintes qui bénéficieront du paquet de services de prévention de la transmission mère-enfant, d’après Dr. Ibra Ndoye qui intervenait à l'occasion de la cérémonie de présentation du Plan stratégique 2007-2011 pour la région de Dakar. Parmi les objectifs attendus de ce plan stratégique 2007-2011, on peut noter le renforcement de la prévention de la transmission sexuelle dans les groupes très vulnérables avec le ciblage de 21 000 travailleuses de sexes et hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes et plus de 5 000 000 de jeunes, femmes et adultes.

Le plan prévoit également le passage du dépistage volontaire à l'échelle des districts. Ainsi, avance Ibra Ndoye, 712 720 dépistages volontaires seront réalisés durant la période 2007-2011.

Selon le Cnls, l'objectif de ce plan, dont le budget tourne autour de 833 milliards, est de maintenir en 2011 la prévalence du Vih à moins de 2 % et de promouvoir l'accès universel aux services de prévention, de soins et de traitement du Vih. Il est également prévu la distribution de 14 millions de préservatifs.

Dans sa présentation, Ibra Ndoye mise sur une appropriation des programmes Vih, paludisme et tuberculose par les médecins chefs de districts des différentes régions. Selon lui, parmi les huit régions déjà effectuées, on note une adhésion massive des populations dans la réponse au Vih. Et le problème est d'arriver, dit-il, à une pérennisation de cette forte appropriation, en plus de la responsabilisation des comités régionaux et départementaux. Cependant, a déploré le secrétaire exécutif du Cnls, une insuffisance des collectivités locales a été notée dans la réponse.

En ce qui concerne les femmes enceintes, Ibra Ndoye se demande s'il faut laisser les couples infecter leurs enfants. C'est pourquoi, il préconise un dépistage pour la femme enceinte. Mais le problème c'est que les femmes n'ont pas en main toutes les données pour convaincre leurs maris de l'utilité d'un tel dépistage. Va-t-on vers vers le consentement éclairé ou pas, le débat reste posé et l'intérêt c'est de penser à l'enfant qui va naître.

Le Sénégal est caractérisé par une épidémie de Vih avec une prévalence basse de 0,7 % dans la population générale et particulièrement élevé dans certains groupes exposés à risque élevé d'infection qui sont les travailleuses de sexe (entre 19,4 et 29 % selon les régions) et les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (21,5 %). On note également une certaine féminisation de l'épidémie marquée par un ratio d'infection femme/homme de 2,25 et une particularité géographique des régions du Sud : Ziguinchoir et Kolda sont particulièrement touchées par l'épidémie.

Pour Dakar, l'inquiétude est surtout liée au fait qu'elle est toujours considérée comme une région nantie, alors qu'elle regorge de problème, a noté le Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, médecin chef de district de la Région médicale de Dakar. Pis, Dakar est le plus affecté par le problème du flux migratoire. ‘Si nous ne réglons pas le problème de Dakar, ce sera la catastrophe’, a averti le Docteur Ibra Ndoye. Pour le secrétaire exécutif du Cnls, la promiscuité sexuelle qui se fait dans la banlieue, surtout en cette période diurne, est très dangereuse. D'où la nécessité d'accentuer les interventions dans la zone péri-urbaine.

En outre, le Cnls a appelé les comités régionaux et départementaux à plus de concision et plus d'efficacité du coût dans l'élaboration du budget de plan d'action 2008.

En d'autres termes, c'est une invite à éviter une planification à penchant boolimie financière dans le plan d'action de 2008.

 



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