Au cours d’une rencontre, hier, avec la presse, le directeur des Sports et de la Promotion de la Jeunesse au niveau de la commune de Dakar, Moulay Idriss Diouf, a annoncé les nouvelles dispositions prises pour renforcer la sécurité des plages. Ainsi, 15 millions seront dépensés pour le matériel, en plus de l’appui du Samu social et de la présence de 126 surveillants de baignade bien formés. L’annonce de la brigade spéciale par Me Ousmane Ngom a été aussi bien saluée.
Le directeur, qui avait à ses côtés l’inspecteur de police Meïssa Ndiaye, chef du bureau des plages à la commune, a salué les propos tenus par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, pour la mise en place d’une brigade spéciale. Selon Moulay Idriss Diouf, aujourd’hui, Dakar compte 126 surveillants de baignades contre 46 avant 2000. « Nous avons une équipe de sauveteurs formés par les spécialistes du Groupement national des Sapeurs-Pompiers et la fédération sénégalaise de natation, affectée sur les différentes plages pour aider les baigneurs », a souligné M. Diouf. Après s’être félicité des efforts de la ville qui a recruté beaucoup de jeunes brevetés en secourisme après tests, le représentant du maire a indiqué que 15 millions ont été dépensés en matériels et des miradors installés pour plus de sécurité des usagers. Le Samu social de la commune viendra en apport au système mis en place pour appuyer les maîtres-nageurs. Sur les 19 communes d’arrondissements de Dakar, a souligné Moulay Idriss, seule Ngor a mis un système pour appuyer la ville. Il souhaiterait qu’elle soit suivie par les autres localités. Concernant la décision du ministre de l’Intérieur, le représentant de Pape Diop a approuvé cette mesure très attendue. « Seul l’Etat peut prendre des mesures coercitives, conformément à l’arrêté qui réglemente les plages », a complété l’inspecteur Meïssa Ndiaye, brandissant le document qui fixe les heures de fréquentation (9h à 19h).
Enfin, les représentants de la ville pensent que face à l’insécurité et aux nombreux cas de noyades, il faut nécessairement l’implication des parents, des Asc, mouvements de jeunesse, la presse et les autorités locales pour une meilleure sensibilisation des populations face aux dangers de la mer. Il faut signaler que sur les 41 cas de décès enregistrés, 5 concernent Dakar- département.
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Diawiz123
En Avril, 2013 (10:56 AM)Participer à la Discussion